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DEMANDEZ L'HUMA !
Vous pouvez rencontrer les communistes du 5e arrondissement tous les week-end sur vos marchés. Ils y vendent l'Humanité Dimanche, y distribuent le 5e.communiste (leur journal) et  bavardent volontiers avec les passants.

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 23:50

Des centaines de milliers de manifestants, une grève générale… la résistance grecque, démarrée depuis déjà plusieurs mois, prend une ampleur exceptionnelle…

Piétiner la souveraineté du peuple grec pour mieux casser l’ensemble des conquêtes et droits populaires !

Les «  partenaires » européens de la Grèce exigent une baisse des salaires, un relèvement de l’âge de la retraite à soixante-sept ans, une baisse des pensions, le non remplacement de 4 fonctionnaires sur 5, la casse du droit du travail (abolition des conventions collectives, flexibilité, libéralisation des licenciements,…), des coupes dans toutes les dépenses publiques, des privatisations généralisées, une réforme de l’administration territoriale signant la mort de la démocratie locale, l’attribution du droit de veto au ministre des finances, l’adoption de la directive Bolkentsein… la liste est longue des réformes visant à casser le travail et les droits populaires au profit du capital dont l’agenda est imposé par l’UE et le FMI ! Encore une fois, l’UE piétine sans vergogne la démocratie pour assurer les profits du capital et de la finance.


Un « plan de solidarité » avec les créanciers de l’Etat grec contre le peuple grec !


Lors de la crise financière, l’Europe n’a pas hésité à mettre sur la table 3 600 milliards d’euros sans aucune contrepartie pour sauver les banques. Aujourd’hui, l’UE consent à prêter 30 milliards d’euros à la Grèce. L’aide à la Grèce rapportera près de 700 millions d’euros à l’ensemble des pays prêteurs. De la solidarité, ça ? Non ! C’est de l’usure au petit pied! Les banques françaises et allemandes détiennent plus de 80 milliards d’euros d’obligations de l’État grec. Venir en aide à la Grèce, dites-vous ? Non, il s’agit de garantir que les banques seront remboursées de leurs prêts sans avoir à mettre la main à la poche !


Les banques et les États profitent tandis que le peuple grec paie de ses droits sociaux. Il paie une crise dont il n’est aucunement responsable ! Un seul mot d’ordre pour l’UE : rassurer et doper les marchés financiers en montrant qu’elle est prête à saigner à blanc les peuples !


Le carcan européen au service du capital contre les peuples :


Les critères de Maastricht, le pacte de stabilité, une banque centrale qui n'a de comptes à rendre à personne, une constitution européenne qui fait fit de toute démocratie… l’UE est construite par et pour le capital ! En l’absence de toute possibilité de dévaluation, les salaires et l’emploi sont devenus la variable d’ajustement en Europe. Comment supporter que l’Europe du capital que les peuples ont refusé à plusieurs reprises dans les urnes se retourne contre ces mêmes peuples pour leur faire payer sa propre crise ? Le capital ne supporte pas la démocratie…le traité de Lisbonne nous l’enseignait hier, la crise grecque nous le rappelle aujourd’hui. Conscient de ce carcan qu’est l’UE pour les luttes d’émancipation, le parti communiste grec, le KKE, propose aux grecs de sortir de l’UE et de l’Otan. A l’heure où la souveraineté grecque est bafouée par l’UE elle même, la question prend un vrai goût d’émancipation et de progrès…


“People of Europe : rise up !” (banderole flottant sur l’acropole cette semaine)

Qui en regardant les réformes prônées dans ce plan d’austérité ne ferait pas le parallèle avec la politique de casse sociale qui agite l’ensemble des pays européens ? La combatitivité greque doit être un appui pour nos luttes. Nous n’avons plus le choix : ensemble, battons nous !


En soutien au peuple grec, les communistes français déploieront à leur tour une grande banderole devant les marches du Trocadero à Paris, dimanche 9 mai 2010 à 14h30 :

« Avec le peuple grec, debout contre la finance ». Venez défendre les droits des travailleurs européens contre les attaques du capital et de la finance !

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 23:46

En nous annonçant des chiffres catastrophiques quant au poids financier des retraites à l'avenir, on n’a de cesse de nous présenter les retraités comme une charge… C’est faux ! Les retraités ne sont ni un fardeau pour l’économie ni un fardeau pour la société. Ils sont au contraire un moteur de progrès.

 


La retraite permet de remplacer les salariés âgés : on pourrait ainsi coupler le départ à la retraite à 60 ans, à taux plein, avec l’embauche d’un jeune. Les retraites contribuent à élargir le marché de la consommation et sont donc un moteur de l’incitation à investir des entreprises, de l’emploi, de la croissance réelle. Les jeunes retraités exercent des activités utiles dans la société : dans les associations, la formation, l’aide intergénérationnelle. Reconnaître ces activités en finançant vraiment les retraites, c’est aussi progresser dans notre conception du travail : un travail utile à la société, qui a un sens pour celui qui le fait, et non pas un travail aliénant ayant pour seul objectif la production de profit.

 

Le problème n’est pas démographique : il est économique et politique

 

L’emploi et le nombre de cotisants sont au cœur du financement des retraites. La crise économique et financière, liée aux logiques libérales, a fait exploser les déficits en  même temps que le chômage. Tandis que les réformes prétendant assurer la pérennité de notre système de retraite en sapent le financement et compriment les pensions. La réforme Balladur en 1993, la réforme Fillon en 2003 et la réforme Bertrand en 2008, ont accru la durée de cotisation nécessaire pour prendre sa retraite à taux plein. Et ça n’est pas fini : 40 ans, 41 ans en 2012, pour tous, 45 ans comme le souhaite le MEDEF... En changeant le mode d’indexation des retraites, ces réformes ont miné le pouvoir d’achat relatif des retraités de près de 2 % par an. Elles ont accru la période de référence, qui sert de base au calcul des pensions, en retenant les 25 dernières années au lieu des 10 meilleures. On interdit ainsi à plus de la moitié des travailleurs de prendre leur retraite à 60 ans. Femmes et travailleurs précaires doivent assumer de lourdes décotes : pour 5 années manquantes, 25 % de baisse des retraites. Pour les retraités pauvres, le cumul d’une petite retraite avec un petit boulot précaire risque de devenir inévitable.

Allonger la durée de cotisation et reculer l'âge de départ ne permettra pas de financer les retraites futures :

Cela conduirait à laminer les retraites futures, le but étant surtout de diminuer les pensions servies. Certains envisagent des systèmes par points ou des comptes notionnels à la suédoise, qui tendraient à faire disparaître tout âge légal de la retraite, toute garantie d’un taux de remplacement, et conduiraient encore à une baisse des pensions. Laquelle pourrait pousser les retraités qui le peuvent  à recourir à des systèmes par capitalisation, qui subissent les aléas des marchés financiers, comme on l’a vu dans les pays où ils dominent. Ainsi la logique de la capitalisation fleurirait sur la ruine organisée des systèmes par répartition. Alors que le débat pour un autre financement des retraites reste un débat interdit, alors qu’on peut mobiliser des fonds pour le développement des retraites par répartition.

Un autre financement pour développer la retraite par répartition est possible.

 

Les besoins de financement des retraites vont incontestablement monter : il faut sortir des inégalités sociales d’espérance de vie, des inégalités hommes/femmes, relever les basses retraites, répondre aux besoins liés à la démographie... Il faut imposer un débat sur le financement des retraites ! Un nouveau type de politique économique et de gestion des entreprises, une véritable sécurisation de l’emploi et de la formation, le relèvement de la part des salaires dans la valeur ajoutée par une réforme des cotisations patronales, une cotisation sur les revenus financiers pour rompre avec la financiarisation de l’économie, un nouveau mode de croissance de la productivité du travail sont au cœur du nouveau financement des retraites que propose le PCF.


Ni l’agenda, ni les bases de départ de discussion proposées aujourd’hui ne sont susceptibles de répondre aux besoins de consolider les droits et le système de retraites par répartition. Aujourd’hui, une seule évidence : seules nos luttes pourront imposer un vrai débat sur le financement !

Mobilisons nous !


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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 23:45

Depuis plusieurs semaines, M. Mélenchon déclare à qui veut l'entendre qu'il est "disponible pour 2012", allant même jusqu'à vanter son "caractère" particulièrement adapté à l'échéance présidentielle. Pourquoi pas.
Mais le gouvernement et le patronat, eux, n'attendent pas 2012. Ils privatisent la Poste, mettent en pièce l'éducation nationale et cassent les retraites. Ils licencient et précarisent. Ils nous font payer la crise de la finance et du capitalisme. Dans quel état sera la France, dans quel état serons-nous en 2012 ? Allons, camarade Mélenchon, l'urgence n'est pas de trouver un candidat pour 2012 ! C'est maintenant, dans les luttes, dans la bataille pour les retraites, qu'il faut faire front, et rassembler bien au-delà du Front de Gauche, tous ceux qui ont intérêt à changer de système.
Certes, notre combat se mène indissociablement dans la rue et dans les institutions. Mais la haute idée que nous nous faisons de la démocratie s'accorde mal avec ce présidentialisme, cette personnalisation à outrance du pouvoir. En 2012, nous élirons un président de la République. Mais nous élirons aussi nos députés. N'est-ce pas là qu'est le vrai pouvoir ?
Nous espérons construire aujourd'hui dans les luttes un front social capable de renverser la droite en 2012. Mais ce n'est pas une affaire de candidature : c'est une question de projet, et d'action. Et le temps venu, quand il faudra décider d'un(e) candidat(e) capable de porter ce projet, de poursuivre cette action, ce sont les militants qui choisiront celui ou celle pour qui ils feront campagne. Ca aussi, c'est une question de démocratie, et d'efficacité politique.

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 23:45

  La municipalité de Paris doit cesser de choisir le camp des exploiteurs !

 

Les salariés de la société Polyurbaine, filiale du groupe Derichebourg, effectuent le ramassage des déchets dans 8 arrondissements de Paris (en totalité ou partiellement). Le 21 avril 2010, 130 d’entre eux, du dépôt de Charenton, ont engagé un mouvement de grève avec leur syndicat CGT. Ils dénoncent, entre autres, les conditions de travail indignes (vestiaires, douches…) et revendiquent des augmentations de salaire.

 

Pour toute réponse, Derichebourg-Polyurbaine recourt à des intérimaires pour briser la grève et menace les grévistes de licenciements au titre « d’une mesure conservatoire », au prétexte qu’ils n’auraient pas déposé de préavis de grève (mais il s’agit d’une entreprise privée). Du coup, 50 d’entre eux campent à tour de rôle devant le dépôt.

Le management par la menace et la répression est connu chez Derichebourg. En juillet dernier, la direction d’une autre filiale tentait de licencier des salariés à Chily-Mazarin pour faits de grève.

 

Avec consternation, nous lisons dans l’édition de Paris du Parisien daté du 27 avril, que l’adjoint au Maire de Paris au traitement des déchets, François Dagnaud, appuyait Derichebourg en « dénonçant le comportement de certains salariés extrémistes ».

 

Plus que jamais, le choix de la municipalité de Delanoë (malgré l’opposition des Verts et du PCF) de laisser aux firmes privées le ramassage des ordures dans 8 arrondissements est en accusation. Après sa réélection en 2008, elle l’a même encore privatisé dans 2 arrondissements supplémentaires.

 

Derichebourg a touché le gros lot des nouvelles concessions, délivrées en 2009. La Ville lui a accordé 3 marchés de 5 ans pour 180 millions d’euros, Veolia et Pizzorno gagnant les deux autres. Le critère principal a été le « mieux disant financier » (expression du communiqué de la Ville du 11 février 2009), c'est-à-dire dans cette activité de main d’œuvre soumise à des entreprises rapaces, le moins-disant social.

Le mouvement social à Derichebourg vient l’illustrer.

 

La privatisation des services municipaux supprime des emplois stables de la Ville, dégrade les conditions du service rendu, détourne l’argent du contribuable parisien vers les profits de quelques exploiteurs. Au nom de quoi la municipalité peut-elle la justifier ?

En 2008, l’ancienne adjointe à la propreté avait été mise en examen pour favoritisme pour l’attribution en 2005 d’un marché, déjà à Derichebourg. Dans ses relations avec les élus, cette société n’a pas bonne réputation non plus. Raison de plus pour ne laisser planer aucune ambiguïté.

 

D’une municipalité de « gauche », on est en droit d’attendre une tout autre politique.

 

Nous apportons notre soutien plein et entier aux grévistes du dépôt de Derichebourg-Polyurbaine. La solidarité, l’écho fait aux agissements de leur employeur ne peut que les aider.

 

Nous demandons à la municipalité de Paris d’intervenir immédiatement en direction des patrons pour qu’ils cessent immédiatement leur intimidation contre les salariés.

 

Nous demandons à la municipalité de Paris d’intervenir pour soutenir les revendications des personnels, conformément aux déclarations de M.Dagnaud (au Conseil de Paris de mars 2009) affirmant que la Ville ne choisit pas des « attributaires low cost » qui sacrifient les salaires.

Dans l’intérêt des Parisiens, du service public et des salariés, il faut procéder à la remunicipalisation intégrale de la collecte des déchets à Paris, avec embauche prioritaire, sous statut de fonctionnaire territorial, des personnels des entreprises actuellement délégataires. 

 

Ce qui se passe en ce moment à Derichebourg rend cette nécessité encore plus impérative. La Ville de Paris ne doit pas alimenter les exploiteurs ! Paris doit choisir la voie du service public, de l’emploi stable et bien rémunéré !

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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 23:49

 

Indignation après la décision de donner à une rue de la capitale le nom du responsable de l’expulsion des Palestiniens en 1948.

Le chef d’État israélien Shimon Peres sera mercredi à Paris pour inaugurer avec le maire de la capitale, Bertrand Delanoë, une promenade nommée Ben-Gourion sur les quais de la Seine. Le maire de Paris justifie cette mesure par le fait que Ben Gourion a eu « le courage de préconiser publiquement l’évacuation des territoires occupés à l’issue de la guerre des Six-Jours, dès 1967 : sa formule célèbre, “Plutôt la paix que les territoires”, résume à elle seule la clairvoyance de cette position ». Et pour faire taire les nombreuses critiques, il a décidé d’inaugurer une place Mahmoud-Darwish ! Drôle de parallèle entre un poète humaniste et un chef de guerre ! (1) Outre que cette mesure, prise au moment où le gouvernement israélien poursuit sa politique de colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, est scandaleuse, Bertrand Delanoë ne pouvait ignorer que Ben Gourion a été l’architecte en chef de l’expulsion massive des Palestiniens de leurs terres en 1948, celui qui a couvert de son vivant la destruction de 418 villages palestiniens et les massacres de Deir Yassine et Kfar Kassem ! Des actes qu’il avait prémédités. En septembre 1937, il écrivait : « Nous devons expulser les Arabes et prendre leur place, et nous devons le faire avec violence. » Onze ans plus tard, il expliquera que « l’acceptation de la partition (le plan de partage de la Palestine adopté par l’ONU) ne nous engage pas à renoncer à la Cisjordanie… Les frontières des aspirations sionistes sont les affaires des juifs. » (Ilan Pape in le Nettoyage ethnique de la Palestine, Fayard). Comme il a couvert l’assassinat de Folke Bernadotte, représentant français de l’ONU en Palestine, par un groupe extrémiste, dont l’un des membres, Yeoshua Cohen, est devenu son garde du corps.

 

Hassane Zerrouky

 

(1) Le Collectif national pour une paix juste entre Palestiniens et Israéliens a organisé hier un rassemblement de protestation devant l’hôtel-de-Ville.
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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 23:57
 Dans quelques jours, si dans le cadre du dialogue social, les orientations du Gouvernement et de la Direction SNCF ne s’inversent pas quant à l’avenir du Service public ferroviaire, les cheminots pourront envisager de s’engager dans un mouvement social de grève à caractère national.

En effet, il y a urgence à faire entendre d’autres choix de développement pour la SNCF afin d’améliorer la qualité et l’efficacité du Service Public, de répondre aux défis environnementaux, aux enjeux d’aménagement du territoire, aux besoins de la Nation en matière de transport et de stopper les suppressions massives d’emploi qui impactent vos conditions de transport et les conditions de vie et de travail des cheminots.

Vous êtes usagers de la SNCF, salariés, citoyens, vous êtes donc concernés à plusieurs titres par les décisions politiques qui impactent le service public ferroviaire.

 

Parce que la SNCF appartient à la Nation, les mobilisations sociales des cheminots, à l’appel de la CGT, relèvent de l’intérêt général.

Explications …

 

Concerné par l’avenir de la SNCF, car usager !

Alors que toutes expériences d’ouverture à la concurrence des services publics tels l’eau, l’énergie, les télécommunications,… ont eu des effets néfastes pour les consommateurs, et pour toute la société en général, répondant aux injonctions de Bruxelles et du Gouvernement français, la direction SNCF entraîne l’entreprise publique sur les voies de la privatisation.

En supprimant près de 22 000 emplois en 7 ans, en réalisant 80% de productivité en 20 ans et en se structurant à l’instar des grands groupes privés, la SNCF se transforme, avec comme seul objectif : la rentabilité financière.

Les usagers deviennent des clients, les tarifs augmentent, la qualité du service se dégrade, les trains deviennent des produits commerciaux, les gares « non rentables » ne sont plus desservies, … c’est le monde « moderne » de la libéralisation.

Dans ce cadre, l’égalité de traitement, l’accès pour tous, le maillage territorial, la sécurité des circulations et la réponse aux besoins sont une entrave aux objectifs purement comptables des dirigeants de la SNCF.

La CGT n’entend pas se résoudre à la dissolution du Service Public dans les lois du marché. Nous sommes là, bel et bien face à un choix de société !

 

Concerné par l’avenir de la SNCF car salarié !

Au nom de la concurrence, de la compétitivité, de la rentabilité, des dogmes de la technostructure, tout est prétexte pour abaisser les conditions sociales des cheminots.

Contrairement aux idées préconçues, le salaire minimum à la SNCF est à peine 20 € au dessus du SMIC.

Cette situation dégrade les conditions de vie et de travail des cheminots mais c’est aussi une mauvaise nouvelle pour les salariés en général.

Le statut social des cheminots est justifié par les contraintes et les sujétions d’un service public fonctionnant 24h/24, 7j/7 et 365 jours/an en tout point du territoire.

Il est, de plus, un gage d’indépendance dans l’application des règles de sécurité, d’égalité de traitement,...

Souvent stigmatisé par les adversaires du service public, il offre pourtant un point d’appui non négligeable pour l’ensemble du salariat.

Ainsi, en abaissant les garanties sociales des cheminots, ce sont bien les conditions de vie et de travail de tous les salariés qui sont tirées vers le bas !

Les vrais privilégiés ne sont-ils pas du côté de ceux qui touchent 100 à 200 années de SMIC par mois et des retraites « chapeau » de 13 millions d’Euros (PDG de Veolia) ?

Les revendications sociales des cheminots sont légitimes et la CGT n’entend pas se résoudre à l’austérité et à la régression sociale.

 

Concerné par l’avenir de la SNCF car citoyen !

Dans un contexte où les questions environnementales sont au coeur des préoccupations et alors que des engagements ont été pris dans le cadre du “Grenelle de l’Environnement”, la Direction SNCF et le Gouvernement font le choix catastrophique de sacrifier la part du ferroviaire dans les transports de marchandises. Pire, ils se servent de la SNCF comme banque pour financer le développement des filiales routières FRET du groupe GEODIS.

Ainsi, le plan Fret SNCF se fixe comme objectif de réduire les trafics ferroviaires, d’abandonner la desserte de plusieurs territoires et de se séparer de moyens humains et matériels (locomotives, wagons, installations…).

C’est la logique du business qui prend, là aussi, le pas sur l’intérêt général et le développement durable.

Ce choix politique met à nouveau des millions de camions sur les routes et provoquera d’ici à 2020 une émission supplémentaire de 3 millions de tonnes/équivalent Co2. C’est inacceptable !

La CGT fait de ce dossier un objectif revendicatif prioritaire car au-delà du service public ferroviaire, c’est bien l’avenir de la planète qui est menacé !

Au travers de ces quelques éléments, la Fédération CGT des cheminots souhaitait vous sensibiliser sur les enjeux importants qui nous sont posés, à chacun, au travers des politiques mises en oeuvre à la SNCF.

Parce que les cheminots, seuls, sans l’appui de l’opinion publique et sans l’intervention citoyenne, ne pourront inverser durablement les orientations actuelles, il faut exiger un véritable débat public sur l’avenir du service-public SNCF.

Cheminots, usagers, salariés, citoyens,

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 17:00

Jeudi 8 avril 2010 à 20h30

Cinéma Les Trois Luxembourg  
67, rue Monsieur-le-Prince

Projection de la conférence 
du 10 décembre de

LEÏLA SHAHID

Le Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5ème (CJPP5) et le groupe Paris 13 de l'Association France-Palestine Solidarité (AFPS) organisent la projection de l'enregistrement, réalisé par le cinéaste Abraham Segal, de la conférence-débat du 10 décembre 2009, à l'Institut du Monde Arabe, de Leïla Shahid, militante palestinienne, Déléguée générale de Palestine auprès de l'Union européenne, la Belgique et le Luxembourg. 
 
La projection sera suivie d’un débat avec les journalistes René Backmann (Le Nouvel Observateur), Denis Sieffert (Politis), Dominique Vidal (Le Monde diplomatique), et Hassane Zerrouky (L'Humanité).

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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 12:00

En pleine polémique sur le soutien à la Grèce, l’Allemagne vient de déclarer qu’elle n’exclurait pas 
pour ce pays « le recours aux ressources du FMI ».

Elle considère que l’Union n’a pas vocation à aider l’un de ses membres en difficulté, et même, si celui-ci ne parvient pas à s’en sortir, il faut le chasser 
de la zone euro. Elle prouve ainsi que l’ambition proclamée d’assurer une cohésion et une indépendance de l’Europe face au dollar n’aura été que forfanterie.

En cette affaire, Berlin n’est pas isolé, les pays de l’ancienne zone mark et aussi le Royaume-Uni
et la Commission lui emboîtent le pas. Il y a quelques mois, Angela Merkel déclarait à propos de la Grèce : « Ce qui se passe dans l’un des États membres affecte tous les autres, surtout dans la mesure où nous avons une monnaie unique, ce qui implique que nous avons une responsabilité commune. » Nicolas Sarkozy proclamait il y a peu : « L’euro implique la solidarité. Il ne peut pas y avoir de doute sur l’expression de cette solidarité. » 
Où est la solidarité ? La Grèce risque d’être jetée dans 
les bras du FMI, du « pistolero » monétaire des États-Unis. Le directeur général du Fonds, Dominique Strauss-Kahn, est d’ailleurs omniprésent en Europe, comme s’il avait déjà les clés de la maison. En échange de son aide financière, le FMI pourra soumettre la Grèce, déjà étrillée par les instances européennes sous la pression conjointe de la France et de l’Allemagne, à ses conditions draconiennes.

L’Europe puissance est en train de tomber en quenouille parce qu’elle rime avec finance. 
Les gouvernements français successifs ont une lourde responsabilité. En rivalité avec l’Allemagne, mais aussi avec un certain suivisme, ils sont coauteurs d’une construction bâtie contre les peuples. 
Aujourd’hui, le message de l’Allemagne est clair. 
Elle veut que l’euro continue de jouer le rôle pour 
lequel il a été conçu, y compris par Paris : 
celui d’une monnaie avantageuse pour les capitaux. 
À cette fin, elle annonce qu’elle sera intransigeante sur la question des déficits publics et de l’austérité.

Il revient aux forces de progrès de mettre en échec cette ambition. En France, cela passe par les luttes contre la politique de la droite et du patronat, contre toutes les directives européennes de libéralisation et de mise en concurrence des services publics, contre les politiques d’austérité qui détruisent l’emploi.

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 15:00


Luc Chatel annonce une « revalorisation » du salaire des nouveaux enseignants. Ce serait la moindre des choses ! La réforme du recrutement des enseignants exigeant d’eux des diplômes plus élevés, il serait légitime qu’ils soient mieux payés. Sans parler du nécessaire rattrapage des salaires de tous les fonctionnaires, qui n’ont pas augmenté au rythme de l’inflation.

Malheureusement, pas besoin d’être prof de maths pour comprendre que le gouvernement, loin d’augmenter les enseignants, fait encore une fois des économies sur le dos du service public. La légère augmentation proposée (au mieux 30 euros par mois sur l’ensemble de la carrière, d’après le Snes, pour à peine 25% des enseignants !) est bien loin de compenser la suppression de l’année de stage rémunérée en début de carrière. D’après la CGT, les nouveaux enseignants perdront plus de 13000 euros sur leur début de carrière !

À quoi bon cette manipulation ? En annonçant des augmentations pour une minorité de salariés dans un moment où tous les salariés réclament à juste titre une politique de l’emploi et des salaires, le gouvernement cherche à diviser et à affaiblir le mouvement social. Au sein de l’Éducation Nationale, il espère ainsi dissuader les enseignants les plus anciens – qui ne bénéficient pas de la soi-disant revalorisation – de se battre contre la réforme du recrutement des nouveaux enseignants pour défendre le statut de leurs futurs collègues. Dans l’ensemble du monde du travail, il cherche une fois de plus à opposer salariés du public et du privé en faisant passer les premiers pour des « privilégiés », au moment même où le combat pour le droit à la retraite à 60 ans dans le cadre d’un système solidaire rend plus que jamais nécessaire l’union de tous les salariés.

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 20:11

Café politique

avec

 

Dante Bassino, enseignant,

syndicaliste,

et

Nathalie Marchand,

Syndicaliste  
à l’APHP

 

Mardi 6 avril

à partir de 19h

 

Au Café   
« Val de Grâce »

137 Bd Saint-Michel

Paris 5e

 
 

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Suppression d’un poste de fonctionnaire sur deux, réforme du lycée, loi Bachelot, réforme du recrutement des enseignants… Le gouvernement n’en finit pas de s’attaquer aux services publics !

École, hôpital, même combat !

Dans les crèches, les écoles et les lycées comme dans les hôpitaux, de nombreux salariés sont en lutte pour leurs conditions de travail, pour notre droit à la santé et à l’éducation. Quelle société voulons-nous ?

Face à la casse du service public…

S’attaquer aux conditions de travail des personnels soignants, enseignants, techniques et administratif, c’est dégrader la qualité du service public. En cassant le statut des personnels et en favorisant la précarité, le gouvernement remet en cause le droit de tous les citoyens à l’éducation et à la santé. En mettant en concurrence les établissements et les territoires, il remet en cause l’égalité d’accès de tous aux soins et aux savoirs.

Quelles convergences ?

Face à ces attaques sans précédent, nous ne pouvons pas lutter chacun de notre côté. Opposons à  la politique du gouvernement une riposte cohérente ! L’éducation et la santé ne concernent pas seulement les profs et les infirmiers : ce sont nos droits, notre qualité de vie qui sont en danger. En cette période de crise, où la précarité et l’insécurité sociale augmentent et s’étendent à de très larges couches de la population, nous avons besoin de services publics solidaires qui nous protègent. Défendons-les ensemble !

Quel projet politique ?

La droite et le Medef ont un projet politique : une société inégalitaire où la rentabilité serait le seul critère d’efficacité. Ce n’est pas la société que nous voulons. Inventons ensemble un service public ambitieux et solidaire, s’étendant à de nouveaux domaines de la vie. Faisons le choix d’une société qui ne viserait pas seulement la rentabilité, mais l’élévation du niveau de vie pour tous, la possibilité pour chacun de maîtriser sa vie. Battons-nous pour défendre les services publics, mais aussi pour les renforcer et en faire un point d’appui dans la construction d’une société plus juste.

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