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DEMANDEZ L'HUMA !
Vous pouvez rencontrer les communistes du 5e arrondissement tous les week-end sur vos marchés. Ils y vendent l'Humanité Dimanche, y distribuent le 5e.communiste (leur journal) et  bavardent volontiers avec les passants.

Nous sommes tous les samedis à partir de 11h aux marchés de Port-Royal et tous les dimanches à la même heure au marché de la place Monge.

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42, rue Mouffetard

75005 Paris

Tél. : 01 43 37 44 19

section.pcf5@gmail.com

11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 01:19

Après l'offensive de Castorama et de Leroy Merlin, c'est au tour d'une enseigne de grande distribution de porter le fer contre les droits des salariés. Monoprix conteste la fermeture de ses magasins à 21h. Elle met en cause la CGT qui en appelle au respect du code du travail.

A chaque fois ces grandes enseignes, grands groupes capitalistes, champions du CAC 40 et des bénéfices, avancent le même argument : celui de l'emploi. Rien n'est plus faux. La vérité, c'est que l'allongement des durées d'ouverture au dimanche et en soirée n'est qu'une arme supplémentaire à leur disposition pour gagner de nouvelles parts de marché, bien souvent au détriment du petit commerce, du repos et de la santé de ses salariés. La réalité : les enseignes n'ont qu'un but, se retrouver en situation de monopole.

Ces ouvertures sauvages provoquent un solde d'emplois négatif. Il faut dénoncer et combattre ces opérations coordonnées contre le droit du travail, complaisamment relayées dans nombre de médias.

Les lobbys de la grande distribution ont sorti l'artillerie lourde dans une période où le gouvernement a fait preuve d'une grande faiblesse pour défendre le droit du travail. Entre retraite, ANI et crédit compétitivité, le patronat se croit tout puissant, pourvoir agir en toute impunité et il pousse l'avantage à son maximum. Face à ces attaques de grandes envergures, la gauche ne doit ne pas se laisser impressionner. Elle doit agir et mener la politique qui est attendue par le monde du travail.

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 20:33

Suite à l’accord sur la sécurisation de l’emploi du 11 janvier, les syndicats ont reçu le 11 février l’avant-projet de loi qui transposerait cet accord dans la loi. Le gouvernement préserve dans ce texte les aspects les plus régressifs de l’accord signé par le Medef, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC.

Le député communiste André Chassaigne souligne que « cet accord est minoritaire », « les signataires ne représentent  pas la moitié des salariés de notre pays »,  cet accord  n’a  « aucune légitimité à être imposé à la représentation nationale ».

« Les parlementaires sont là pour faire la loi » ajoute-t-il, affirmant que « les députés ne doivent pas transcrire un accord marquant une régression sociale sans précédent », contenant « des mesures qui portent un coup terrible au Code du travail, remettent en cause des acquis sociaux fruits de décennies de luttes, fragilisent la citoyenneté des salariés… ». Pour lui, « il y a dans cet accord une dimension de décivilisation ».

Il estime par ailleurs que ce serait « faire supporter aux salariés l’absence de projet industriel de notre pays et que soit épargnée la responsabilité du capital dans les difficultés que nous connaissons ».

Pas de députés godillots

Les députés communistes et du Front de Gauche sont totalement opposés à la retranscription de cet accord dans la loi. Nombre de députés socialistes et écologistes s’interrogent sur le contenu de cet accord et refusent d’être des godillots.  Entendant détricoter ce texte et montrer ses conséquences concrètes pour les salariés, les députés doivent s'appuyer sur la mobilisation populaire pour refuser cette capitulation devant les desiderata du Medef.

André Chassaigne annonce que les parlementaires Front de gauche « feront résonner ses exigences au cœur de l’Assemblée nationale». Ils seront aussi force de propositions avec la loi contre les licenciements boursiers, une nouvelle définition des licenciements économiques et de nouveaux droits pour les salariés.

Le 9 avril les communistes donnent rendez vous dans la rue à tous ceux qui refusent le diktat du MEDEF.

Manifestation « Ensemble contre l'ANI »

RDV, mardi 9 avril 14 h, place du 18 juin 1940 (devant la Gare Montparnasse)

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 22:32

Le 11 janvier dernier, des syndicats minoritaires ont signé avec le Medef un accord qui  casse   le code du travail, porte un grave coup au contrat de travail à durée indéterminée (CDI) et réduit les droits des salariés. Cet accord, l’Accord national interprofessionnel (ANI), a été retranscrit par le gouvernement dans le projet de loi actuellement en discussion au parlement  en procédure accélérée. Au milieu de la confusion médiatique qui règne actuellement, les élus du Front de gauche bataillent pour son rejet et pour l'élaboration d'une proposition de loi alternative visant une véritable sécurisation de l'emploi.

 

Il faut peser dans les entreprises, dans la rue, au parlement et dans tout le pays pour organiser un vrai débat public, pour informer sur les dangers de cet accord et du projet de loi gouvernemental, le combattre et organiser un débat de contre-propositions :  

- interdiction des licenciements boursiers ;

- institution de pouvoirs de veto suspensif et de contre-proposition des salariés et de leurs organisations contre toutes les suppressions d'emploi ;

- de nouveaux droits des salariés contre tous les suppressions d'emplois et les licenciements avec droit de recours devant des institutions judiciaires à caractère social ;

- généralisation de la mise en formation avec conservation du salaire en vue d’un reclassement choisi  et contrôlé démocratiquement ;

- une lutte véritable contre la précarité ;

- la création de nouveaux contrats de travail sécurisés, particulièrement pour les jeunes et les « seniors » ainsi que le rétablissement du CDI comme norme obligatoire ;

- un nouveau service public de sécurisation de l'emploi et de la formation, avec affiliation universelle dès la fin de l'obligation scolaire ;

- création de conférences régionales démocratiques avec des représentants des salariés des entreprises pour la sécurisation de l'emploi et de la formation.

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 14:17

elmo-numbers-2-coloring-page.jpgLe coup de pouce du SMIC qui avait été promis se révèle être un premier et sévère coup de froid pour toutes celles et ceux qui attendaient autre chose qu'une valorisation à peine supérieure à celles des années précédentes.

Face à la crise et aux politiques d'austérité, en réponse aux attentes populaires pour une amélioration concrète des conditions de vie, le gouvernement avait, avec une vraie hausse du salaire minimum, la possibilité d'agir efficacement dans trois directions.

La première porte sur la question salariale. Elle est au cœur, depuis le 6 mai, du changement attendu en terme de justice sociale. La seconde s'inscrit dans l'indispensable rupture avec l'austérité qui nourrit la crise à l'échelle européenne en brisant la croissance que le Président de la république appelle pourtant de ses vœux. La troisième s'inscrit dans la nécessite d'en finir avec les dogmes néo-libéraux qui font du « coût du travail » la cause des déficits commerciaux de la France. En réalité, ce sont les « coûts en capital » qui minent l'efficacité productive: en 2010, les charges d'intérêts payés aux banques et les dividendes versées aux actionnaires par les sociétés ont atteint 309 milliards d'euros.

Augmentation légale déduite, les smicards pourront s'offrir une place de cinéma à tarif réduit pour rêver à une autre vie.

Les calculs les plus savants ne feront en rien disparaître une réalité :

Le salaire minimum est une grande conquête sociale qui, après 5 années de Sarkozysme, méritait bien autre chose que ce 2% qui apparaît aujourd'hui comme un renoncement.

Une hausse du SMIC à 1700 euros brut est parfaitement soutenable pour notre économie . Surtout elle contribuerait à relancer une croissance qui va être très ralentie cette année 2012.  Cela constituerait un  moyen efficace  d'accroître les rentrées fiscales et de cotisations sociales et donc  le meilleur moyen de réduire les déficits publics et sociaux, qui résident avant tout dans une insuffisance des ressources en liaison avec les politiques d'austérité qui engendrent  la montée du chômage, le  freinage  des salaires , des dépenses publiques et sociales et  au final les limites de la croissance.

 

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 10:10

Après la lutte victorieuse des précaires de l'ENS,

le PCF du 5e arrondissement vous invite à un débat...

 

FORUM DU FRONT DE GAUCHE 5ème

(PCF 5ème et PG Paris Centre)

CONTRE LA PRÉCARITÉ ET POUR

  une sécurisation de l’emploi et de la formation

avec

Claude DEBONS, syndicaliste (Parti de Gauche)
et

Catherine MILLS, maître de conférences honoraire à l’université Paris 1 (Parti Communiste)

 

MARDI 31 MAI

À partir de 19h

École Normale Supérieure

45 rue d’Ulm, Paris 5ème

Salle Celan

 

Des millions de travailleurs précaires

La possibilité d'employer des intérimaires, des personnes à temps partiel, de signer des CDD  est prévue par la loi pour faire face aux pointes d'activité ou remplacer les absents. Le système a été complètement dévoyé. L'esprit de la loi est contournée tous les jours, des milliers d'entreprises ont recours à l'intérim et à l'emploi précaire comme un mode de gestion permanent. En arguant de prétendu « surcroît d'activité », les patrons utilisent un volant permanent de remplaçants ou pourvoient des postes permanents avec des Contrats Initiative Emploi (CIE) ou des contrats de qualification successifs. Des centaines de milliers de travailleurs alternent ainsi constamment emploi et chômage.

Pour les travailleurs scientifiques, la stratégie de Lisbonne pour "l'Europe de la connaissance" se traduit par une explosion de la précarité.

Quelques chiffres : les travailleurs précaires en France

·      650 000 intérimaires (équivalent temps plein), ils représentent jusqu'à 40 % de la main d'œuvre dans les grandes entreprises (bâtiment, automobile).

·      900 000 CDD (équivalent temps plein)

·      3 500 000 personnes qui travaillent à temps partiel (en premier lieu des femmes), en moyenne 23 heures par semaine.

Conséquences de la précarité du travail

Travail à temps partiel et travail intérimaire représentent ce qu'est réellement la flexi-sécurité vantée par les libéraux. Ils masquent des conditions de travail très dures. Les travailleurs doivent répondre au moindre ordre de leur patron (un coup de fil) pour prendre leur poste. La productivité du travail exigée est souvent plus importante : une caissière, par exemple, ne pourrait tenir 35 heures au rythme imposé pour 20 heures.

La précarisation des travailleurs est indissociable de l'importance croissante de la sous- traitance. Comme dans le bâtiment, la sous-traitance permet aux grandes sociétés de contourner la loi et de faire subir aux travailleurs les évolutions de la conjoncture à court terme.

Le travail à temps partiel maintient les travailleurs précaires, avant tout des jeunes, des femmes et des travailleurs non qualifiés, dans un état de dépendance. Il les empêche de pouvoir construire un projet sur le long terme.

Dans chaque entreprise, le travail précaire divise les travailleurs. Dans les entreprises publiques, comme dans feu La Poste, l’inégalité de statut des travailleurs (CDI, CDD, intérim et sous traitant) empêche des solidarités fortes de se mettre en place.

Loin d'être un choix, le travail précaire est aujourd'hui subi par la grande majorité des travailleurs.

Venez discutez de nos propositions contre la précarité.

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 16:22

Le collectif des cinéastes pour les « sans-papiers » organise une soirée de soutien au profit des travailleurs sans papiers en grève mardi 25 mai 2010 à 19h30 au cinéma Le Max Linder

24, bd Poissonnière - 75009 Paris - Métro Grands Boulevards

Projection en avant-première du film de Romain Goupil

LES MAINS EN L’AIR

(en salles le 9 juin)

Ils sont 6000 grévistes, soutenus par 11 organisations (CGT, CFDT, FSU, UNSA, Solidaires,

Ligue des Droits de l’Homme, Cimade, RESF, Autremonde, Femmes Egalité, Droits Devant !!) avec l’appui des différents partis de gauche.
Depuis plus de 6 mois, ils luttent pour obtenir du gouvernement des critères objectifs de régularisation par le travail qui éviteraient l’arbitraire qui règne aujourd’hui dans les préfectures.
Le Collectif des cinéastes pour les “sans-papiers” a tenu à leur manifester sa solidarité en réalisant le film On bosse ici ! On vit ici ! On reste ici ! et en étant à leurs côtés à chaque étape de leur lutte.

Après 6 mois sans salaires, les grévistes sont à bout de forces et d’argent. Une caisse sera à votre disposition à l’entrée de la salle pour y déposer vos dons qui seront intégralement redistribués aux 6000 grévistes. Vous pouvez aussi envoyer vos dons par chèque  à l’ordre de la SRF en précisant « soutien aux grévistes sans papiers » à la SRF – 14, rue Alexandre Parodi - 75010 PARIS

Merci de confirmer votre participation à la soirée à l’adresse : soutiensanspapiers@gmail.com

 

« On bosse ici ! On vit ici ! On reste ici ! » texte du Collectif des cinéastes pour les « sans-papiers »

Un travailleur sans papiers et un travailleur avec carte de séjour, c’est quoi la différence ? Pas visible à l’œil nu, pas visible même avec une caméra. Et pourtant, ils sont là. Ils travaillent, ils construisent nos immeubles, réparent nos rues, posent les rails de nos tramways. Ils nettoient nos bureaux, font le ménage dans nos appartements, s’occupent de nos malades et des plus vieux d’entre nous. Ils lavent la vaisselle et les cuisines de nos restaurants, s’occupent de la sécurité de nos grands magasins, sont la main d’œuvre secrète de nos agences d’intérim… Avec ou sans papiers, leurs tâches sont les mêmes. Avec ou sans papiers, les obligations des uns et des autres sont aussi les mêmes : ils payent les cotisations sociales, l’assurance-chômage, la sécurité sociale, les impôts… Comme tout le monde. Alors, quelle est la différence ? La différence, c’est qu’un « sans-papiers » au chômage ne touchera pas d’allocation. La différence, c’est qu’un « sans-papiers » cotisera pour la retraite mais n’en touchera jamais un centime… Les mêmes devoirs, mais pas les mêmes droits. Et cela parce qu’il lui manque un papier, un seul : la carte de séjour. On peut fabriquer une voiture en Roumanie pour la vendre en France, on ne peut pas délocaliser les métiers du bâtiment ou les services à la personne. Alors on délocalise sur place, on emploie des « sans-papiers ». Un « sans-papiers », c’est d’abord un travailleur sans droits ! Un travailleur qui vit dans la peur d’être expulsé, et qui s’il est licencié, n’a aucun recours mais une seule perspective : la reconduite à la frontière. Cette injustice est insupportable pour qui attache de la valeur à la devise de la République inscrite sur les frontons de nos écoles. C’est pour cela que nous avons décidé de nous mobiliser aux côtés de ces travailleurs, comme nous l’avions fait pour les enfants de « sans-papiers » avec le film « Laissez-les grandir ici ! ». C’est avec nos regards de cinéastes que nous voulons à nouveau marquer notre solidarité. « On bosse ici ! On vit ici ! On reste ici ! » proclament les travailleurs sans papiers en grève. L’égalité des droits est l’exigence de tous. Régularisation de tous les travailleurs sans papiers, c’est ce que nous exigeons avec eux.
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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 17:30


« Postes d'opérateurs à Székesfehérvár en Hongrie en CDI payés 450 euros par mois, sur douze mois, avec la condition de pratiquer la langue hongroise. »

Voilà l’alléchante proposition envoyée par Philips en accompagnement de la lettre recommandée les invitant à ne pas venir à leur usine de Dreux, lundi matin, et leur signifiant leur licenciement. 

 

Laurence Parisot, patronne du MEDEF, témoigne sur France 2 : « Bien sûr que ça ressemble à une provocation, mais c’est surtout, me semble-t-il, la conséquence de l’absurdité de notre droit du travail qui oblige l’employeur à formuler ce type de proposition. »

Chacun voit l’absurdité où il veut.

On a envie de dire avec Manu Chao :

« Si le patronat est sauvage, pas de raison que les ouvriers soient des anges »

26 août 2009 Humanité Dimanche

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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 11:30
Le RSA : une subvention aux emplois précaires.

Il y a trois mois le RMI et l’API (Allocation Parent Isolé) disparaissaient pour être remplacés par le Revenu de Solidarité Active. 1 550 000 allocataires sont concernés, représentant environ 3,5 millions de personnes.

La transformation de minima sociaux en revenu de solidarité active implique que les bénéficiaires soient soumis à une pression accrue pour accepter n’importe quelle activité et n’importe quelle rémunération. En cas de reprise d’emploi, les personnes concernées conservent une partie de leurs allocations, ce qui améliore peut-être leur revenu dans l’immédiat, mais en   encourageant le développement du travail à temps partiel et mal rémunéré. Avec le RSA, la collectivité subventionne le travail précaire et permet aux entreprises de limiter encore les salaires versés.

Extension du dispositif : une fausse bonne nouvelle !

Les moins de 25 ans ne sont pas encore éligibles au RSA, même en temps que travailleurs pauvres. Dans un geste de «  grande charité », le président envisage d’étendre le dispositif à cette tranche d’âge, pour améliorer (faiblement) leurs revenus. Qu’en est il en vérité ?

D’une part ce dispositif ne va concerner qu’une faible part des jeunes, seulement 15% des jeunes , puisque seuls ceux qui ont travaillé 2 ans sur 3 pourront en profiter.. Pour ceux qui seront éligibles, comme pour leurs aînés, ce sera l’enkystement dans la précarité. Déjà en 2006 les jeunes ont rejeté le CPE car il encourageait l’enfermement dans des situations précaires, notamment  pour les diplômés promis à des emplois qualifiés et rémunérés de manière satisfaisante. Le RSA-jeunes est le synonyme de stages sous-payés, des CDD à répétition et, au bout du compte, un temps encore  plus long avant l’entrée dans une vie active plus sécurisée.

Une allocation-jeune pour étudier, se former et chercher du travail.

A l’inverse, c’est une allocation-jeune qu’il faut imposer, pour leur permettre de poursuivre des études dans de meilleures conditions ou de rechercher un emploi dans des conditions normales.

Admettre le RSA – à fortiori pour les jeunes – c’est se ranger à la vision libérale du marché du travail…
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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 00:01

En ces temps de crise et de grande fragilité sociale, nous avons plus que jamais besoin de services publics pour garantir à tous quelques droits fondamentaux : le droit à la santé, à l’éducation, au logement… Quand la crise aggrave les inégalités, nous avons besoin de services publics de proximité, accessible à tous, sur l’ensemble du territoire national. Et pourtant… Le gouvernement poursuit son entreprise de casse des services publics. En cette rentrée difficile pour tous les travailleurs, c’est la Fonction publique qui subit le plus gros plan social : licenciements, précarisation du personnel… C’est ce qu’ils appellent la « Révision générale des politiques publiques.


 

Les attaques  du pouvoir n’en finissent pas de mettre en cause les différents pans du fonctionnement de notre société notamment : la réforme de l’administration territoriale de l’Etat, le budget avec la fusion de la direction générale des impôts et la direction générale de la comptabilité publique, l’emploi, le logement, la poste, l’hôpital avec la loi « Hôpitaux, patients, santé et territoire », l’éducation, l’enseignement supérieur et la recherche avec la loi LRU et la destruction de la recherche publique, la culture…

Tous ces domaines subissent les uns après les autres des déstructurations, entrainant une réduction généralisée des services de proximité. Il s’agit d’une politique voulue, planifiée, conforme aux dogmes libéraux, et non la réponse « à une situation donnée à un moment donné », « parce qu’on ne peut faire autrement ». Car l’objectif affiché est avant tout, d’ici l’horizon 2012 de « réduire la dette publique ». Il est paradoxal de voir s’afficher cette volonté, quand les dernières mesures gouvernementales  aggravent les déficits. Mais qu’importe ! Le citoyen lambda paiera, sans doute grâce à l’emprunt national !

La Révision générale des politiques publiques, ou plutôt, la « restriction » générale des  dépenses et des emplois publics, est un processus qui a démarré en 2007, à grand renfort d’audits. Cette soi-disant « modernisation » de l’Etat correspond en fait à un ensemble de mesures, où chaque domaine d’intervention de l’Etat est « passé en revue », afin de voir si cela vaut la peine de continuer à le financer.

Le 2ème « rapport d’étape » paru en mai dernier (www.rgpp.modernisation.gouv.fr), avant le prochain prévu en octobre 2009, insiste aussi le chantier de « modernisation des ressources humaines », comprenez le plan de « réduction des emplois publics », car il s’agit de « faire mieux avec moins » (sic). Il faut en effet atteindre l’objectif de non-remplacement à la retraite d’un fonctionnaire sur deux entre 2009 et 2011.

 

Pour cela aussi, la loi «relative à la mobilité et aux parcours professionnels » du 03/08/2009, votée au début de l’été, qui constitue un véritable plan social, va introduire non pas des possibilités de carrière accrues pour les personnels, mais la possibilité pour l’Etat de démanteler nombre de ses services, d’inciter les fonctionnaires à partir, de mettre en concurrence les personnels, de supprimer toute référence à un statut. Car cette référence au statut, dans la lignée des propositions du Conseil national de la Résistance, signifie concrètement la garantie d’égalité qui constitue pourtant l’un des fondements de la République française, c’est-à-dire la possibilité pour l’ensemble des citoyens d’accéder aux mêmes services – de qualité - sur l’ensemble du territoire national, même dans les endroits où « cela n’est pas rentable ». Mais  il faut au contraire réagir et  travailler à bâtir des propositions alternatives pour développer et rénover les services publics, avec comme ligne de mire la société que nous voulons construire. Car les citoyens, les salariés, les citoyens qui ont besoin des services publics de qualité et de proximité doivent exercer  un pouvoir de décision, faire monter les résistances et construire une véritable alternative.

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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 11:35
« Nicolas Sarkozy demande au Medef de réfléchir au salaire des patrons. Allons au bout de la logique et laissons la Cgt fixer celui des salariés. »
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