À Paris, la spéculation immobilière s'accentue, avec des conséquences douloureuses pour une majorité de familles : loyers très chers (plus de 20 € le m² en location), expulsions, logements insalubres et surpeuplés, … Frappés par le chômage, la baisse des salaires ou des pensions, plusieurs milliers de Parisiennes et de Parisiens sont désormais menacés d'expulsion. La spéculation est en train de tuer Paris. Elle transforme la ville en musée. Elle rend le droit au logement de plus en plus inaccessible.
La crise n'a pas empêché la poursuite de la spéculation dans le logement. Le prix des terrains a triplé depuis les années 1980 et met en difficulté la poursuite de la construction sociale. Dans le logement comme ailleurs, l’État s'est largement désengagé. Cette baisse a surtout été brutale dans le secteur social : pour un logement social normal, l’État est passé en quelques années d'un financement moyen de 7000€ à moins de 1000 € aujourd'hui. La situation des ménages s'est largement détériorée : hausse des impayés, croissance des procédures judiciaires contre les locataires en situation d'impayé, précarité énergétique inquiétante.
Des solutions existent. Nous voulons engager une réelle politique sociale du logement.
Pour y parvenir, il faut abroger la loi Boutin et la marchandisation des HLM, mettre fin aux niches fiscales accordées aux promoteurs privés (11,7 Md €) et réorienter cette masse financière en faveur de la construction sociale. Le logement social n'est pas le logement des pauvres, c’est le logement public de qualité pour tous à loyer modéré. L’accès aux services publics, dont les HLM, doit être garanti à tous, quels que soient ses revenus. C’est notre conception de la mixité sociale et d’un parcours résidentiel choisi. Dès le printemps, le gouvernement prévoit un débat et une nouvelle loi sur le logement et la politique de la ville. Mobilisons nous pour que cette loi réponde aux attentes sociales et à l'urgence ! En France et à Paris, exigeons le droit au logement pour tous !
A Paris les communistes et leurs élu.e.s se battent pour :
Mettre un frein à la spéculation
L'encadrement des loyers, pour qu'ils ne dépassent pas 20% des revenus du ménage, charges comprises.
Le blocage des loyers HLM, pour que les HLM restent des logements abordables pour les ménages populaires et les classes moyennes.
Dans le privé, il faut pointer les abus des propriétaires et des agences de location qui, par leurs prix scandaleux, sont les premiers responsables des impayés.
Assurer le maintien dans les lieux
Une vraie revalorisation des aides au logement, en nombre et en valeur
L'extension des aides en fonction du montant des loyers et des charges
Construire une nouvelle politique du logement
Atteindre les 30 % de logement sociaux à Paris d'ici 2030
Un plan d'urgence pour le logement à l'échelle nationale répondre à l'urgence.
Une Loi de réquisition des logements vacants et un plan de mobilisation des logements vides
De nouvelles mesures à conquérir, pour que Paris reste une ville accessible à tous !
Il faut produire davantage de logements sociaux en fonction de la demande. Dans les 130 000 demandeurs de logement à Paris, 90 % sont en dessous des plafonds du logement social normal (PLUS). Pourtant, la ville construit encore beaucoup de logements sociaux sous forme PLS (logement social intermédiaire, pour les ménages à revenus moyens).
Il faut rééquilibrer le logement social dans Paris. Aujourd'hui, on ne compte que 1% de logements sociaux dans le 7ème ! C'est inacceptable, quand on voit le nombre de Parisiennes et de Parisiens en attente d'un logement.