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DEMANDEZ L'HUMA !
Vous pouvez rencontrer les communistes du 5e arrondissement tous les week-end sur vos marchés. Ils y vendent l'Humanité Dimanche, y distribuent le 5e.communiste (leur journal) et  bavardent volontiers avec les passants.

Nous sommes tous les samedis à partir de 11h aux marchés de Port-Royal et tous les dimanches à la même heure au marché de la place Monge.

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42, rue Mouffetard

75005 Paris

Tél. : 01 43 37 44 19

section.pcf5@gmail.com

12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 10:45
Débat à la Fête de l'Huma sur le stand du Ve - XIe (village de Paris)

Samedi 13 septembre à 12h

Contre l’université du MEDEF. Pour l’université du peuple. 


Débat présidé par Marie- Françoise Courel directrice de recherche émérite au CNRS, secteur Science Humaines et Sociales. 


Les réforme libérales destructrices en cours à l’université : leurs causes et analyse critique. 
Déménagements – fusions- restructurations : Quel avenir pour le quartier latin ?


Avec : 
  • Pascal Lederer Directeur de recherche émérite au CNRS, Physique
  • Frédéric Sawicki Professeur des Universités ; science politique. Université de Paris 1
  • Frédéric Erard Secrétaire de la FERC- sup CGT à Paris 3
  • Michel Bernard Professeur de Littérature française à Paris 3
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21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 19:10

 

Les maternelles de la rue St Jacques et de la rue des Lyonnais sont menacées de perdre chacune une classe : selon le rectorat, le nombre d'enfants inscrits pour la rentrée 2014 (probablement autour de 170) serait inférieur au seuil (180) qui entraîne une fermeture de classe. Mais pas question d'ouvrir une classe supplémentaire à la maternelle, rue de Poissy, alors que les inscrits (155) seront plus que le seuil (150) permettant l’ouverture d’une classe supplémentaire.

Mme Berthout, maire du Ve, affiche de prendre la défense de l'école publique, et reproche au rectorat de « répartir la pénurie » en exigeant le maintien des deux

classes. Un vœu unanime a réuni UMP, MODEM, PS et EELV pour demander le maintien

des deux classes. Mais rappelons que l'UMP, parti de Mme Berthout, a tout fait pour que les services publics paient les dettes des banques et de leurs spéculations après la crise aigüe de 2008. C’est à Sarkozy que nous devons la dette publique que les tenants de l’Europe

libérale font payer aujourd’hui aux contribuables et aux services publics. Mme Kosciusko-Morizet promettait de baisser le budget de Paris d'un milliard d'euros (sur 7) si elle était élue maire de Paris. Combien de classes de maternelle aurait-elle fermées ?

La pénurie que dénonce la Maire du Ve est aggravée par la politique de capitulation devant le MEDEF que Hollande et son gouvernement ont menée depuis deux ans La section PCF du 5ème, qui s'est battue contre l'austérité sous Sarkozy et sous Hollande appelle nos concitoyens à refuser les fermetures de maternelles dans le Ve, et celle d'une classe de 6ème à Lavoisier.

A propos du départ de l’Université Paris 3 du Quartier Latin, les élus UMP attaquent Mme Lemardeley, rappelons la responsabilité de l'UMP Sarkozy, dans la politique de la LRU, l'affaiblissement grave du potentiel national d'Enseignement Supérieur et de Recherche (ESR) publics. Certes, la fermeture de Censier a été annoncée il y a six mois par le ministère, pour 2018, sans concertation. Mais le désamiantage est indispensable, les personnels le réclament. Ce dont le Quartier Latin a besoin, c'est qu'une fois détruits les bâtiments pollués, le site soit reconstruit et consacré à l'ESR public. Le PS, lui, continue avec Mme Fioraso et M. Hamon la politique de Sarkozy-Pécresse, et parle d'innovation en confondant recherche fondamentale et soutien aux industriels privés. L'UMP ne parle même pas d'ESR pour l'avenir du site de Censier ! Sur cette question aussi une réelle concertation est indispensable, nos concitoyens du 5ème peuvent compter sur le PCF pour défendre à la fois l'intérêt du Quartier Latin, son rayonnement, ses habitants, et le secteur public d’ESR.

Devant la victoire électorale du FN aux élections européennes, ainsi que le score très élevé des abstentions, résultantes des dégâts des politiques d’austérité, en Europe et en France, il est temps que les citoyens s'expriment, agissent et s'unissent pour mettre en œuvreune politique opposée aux financiers, une politique réellement de gauche pour développer nos acquis démocratiques et sociaux et mettre en place de véritables réformes de progrès social. Cela exige des actes politiques concrets contre l'austérité dans le Ve, à Paris, en France et en Europe. C’est ce à quoi vont travailler le PCF et le Front de gauche.

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 22:39

Dès l’année dernière, les enseignants parisiens ont alerté sur les risques de la réforme des rythmes scolaires. Pourtant, depuis la rentrée, Paris a mis en place les « nouveaux rythmes »… et la confusion règne : les enfants ne quittent jamais l’école à la même heure, les enseignants et les animateurs se disputent les locaux, et plus personne ne sait qui fait quoi. Personnels excédés, animateurs peu formés, enfants désorientés… Ça ne peut pas continuer !


Les élus communistes se sont battus pour que la réforme soit reportée. Ils ont obtenu de premières avancées, notamment concernant le statut des animateurs, mais cela reste insuffisant. C’est pourquoi les communistes ont pris toute leur place dans les actions des 14 et 16 novembre aux côtés de tous ceux qui veulent construire une école de la réussite de tous, à l'échelle du pays comme de la commun.


De toute urgence, la Ville de Paris doit revoir les modalités d’application de la réforme et mettre les moyens nécessaire pour faire cesser le chaos : recruter des animateurs supplémentaires, augmenter les effectifs de personnels de ménage pour des écoles sûres et propres, garantir la présence d’une ASEM par classe de maternelle.

Elle doit exiger un financement et un cadrage national de la réforme. Si on laisse aux communes ou aux familles le soin de financer et d'organiser les nouvelles activités périscolaires, les inégalités vont exploser entre communes riches et communes pauvres, quartiers populaires et quartiers riches.

 

Partenariat avec des compagnies de théâtre, opération « l’art pour grandir », ateliers sciences… Ces actions doivent être coordonnées au niveau parisien pour assurer l’égalité de tous les enfants de Paris. Dans la concertation avec les acteurs concernés, construisons un projet éducatif de progrès pour la ville : un projet qui se donne pour objectif d’en finir avec les inégalités d’accès à la culture et au sport sur le territoire parisien, pour que tous les enfants se développent dans un environnement culturel riche et divers, qui les aidera à réussir à l’école.

 

Le Parti communiste ne laissera pas la droite jouer les pompiers pyromanes ! Hier, elle voulait toujours moins d’école, supprimant des postes et des heures de classe. Et aujourd’hui, elle voudrait récupérer le mécontentement des enseignants, des personnels et des familles. Mais hier comme aujourd’hui, ce que réclament les acteurs de l’éducation, c’est plus et mieux d’école : un service public renforcé pour la réussite de tous les enfants. Après ce que la droite a fait à la France, nous ne lui laisserons pas Paris ! Pour gagner, la gauche doit entendre les exigences qui montent, refuser les politiques d’austérité et faire le choix de l’égalité, d’une ville pour tous et toutes. C’est le combat des communistes et c’est avec cette ambition qu'ils ont rejoint la liste menée par Anne Hidalgo.

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 10:05

Projection Débat du Front de Gauche Paris Ve
Dimanche 7 Avril, 11 h
A l’Espace Saint Michel, Place Saint Michel
D’une École à l’Autre

duneEcole

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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 21:50

Déclaration des élu(e)s communistes parisiens

Le maire de Paris a annoncé lundi avoir obtenu l'accord des Verts sur le calendrier de mise en place de cette réforme qui prévoit le retour à la semaine de quatre jours et demi, ouvrant la voie à une adoption de cette mesure lundi 25 mars par le Conseil de Paris. Il n'a pas cru nécessaire d'en informer les élu(e)s communistes qu'ils l'ont appris par voix de presse.

L'ensemble des syndicats enseignants avaient fortement critiqué la réforme Peillon et son application dans la précipitation à Paris. La grève du 12 février avait été très suivie et les syndicats appellent à une nouvelle grève le 28 mars. A Paris, ils dénoncent notamment un nombre insuffisant d'animateurs formés avant septembre pour gérer les activités périscolaires et redoutent des inégalités croissantes entre les écoles concernant ces activités. Plus largement, la réforme Peillon fait franchir un pas de plus dans la décentralisation de notre système éducatif.  

Depuis des semaines les communistes avec le Front de Gauche militent pour le report de la loi et pour réussir à mener une véritable concertation à la base.  

Les élu(e)s du Front de Gauche dénoncent eux un "entêtement incompréhensible" et une action unilatérale prise dans une "tour d'ivoire". 

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 21:07

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Assemblée citoyenne du Front de Gauche 5è, 6è, 7è  
 du 13 février 2012
« Une école de qualité pour tous et partout ».

 Plus de 100 personnes se sont réunies autour du thème de l'école pour tous à l'Espace Saint Michel lundi soir. De nombreux enseignants et chercheurs étaient présents bien sûr, reflétant la forte mobilisation de la communauté enseignante contre la casse systématique de notre école, mais il y avait aussi des lycéens, des étudiants, des parents et des grands parents du quartier. Le débat était animé par Amar Bellal, le candidat du Front de Gauche aux législatives  dans les 5e, 6e et 7e arrondissement de Paris. Marine Roussillon, responsable du réseau école du PCF, a d'abord pris la parole pour détailler  les propositions du Front de Gauche : exigences d'une école de l'égalité, exigences qui s'imposent partout et pour tous les enfants. Elle a ensuite souligné l'importance du cadre national des diplômes, qui seul garantit à chacun ses droits en tant que travailleurs. François Cocq, secrétaire national à l'éducation du PG, sur la question des moyens, a martelé que le Front de Gauche ne se contentera  pas de vider les caisses d'un service public pour panser les plaies de l'éducation nationale. Enfin, Pierre Marsaleix,  représentant syndical, a montré comment la casse du service public de l'éducation constituait l'ultime développement d'une politique capitaliste libérale, poussée aujourd'hui dans sa contradiction : le capital veut à la fois des travailleurs très bien formés, mais asservis. Pour nous le savoir et sa maîtrise  sont un puissant levier d'émancipation. Les trois orateurs, en dénonçant la politique  sarkozyenne de privatisation de l’enseignement à tous les niveaux, ont montré l’insuffisance des propositions de François Hollande, incapable, faute de s’en prendre aux mécanismes fondamentaux de la crise, de satisfaire durablement les besoins de l’école.
À la suite de ces interventions de la tribune, l'assemblée, dont de nombreux travailleurs du quartier, a pris la parole pour évoquer la situation dans différents secteurs et évoquer les propositions émancipatrices du Front de Gauche : démocratisation partout, droits nouveaux des salariés dans les entreprises,  dans les université, au Muséum d'Histoire Naturelle, dans les établissements primaires et secondaires. Partout la même colère, mais nulle part la résignation : tous sont mobilisés et vigilants. La droite a fait beaucoup de mal à l'éducation : tout le monde s'accordait sur les mesures d'urgence à prendre : revenir à un même programme pour tous jusqu’à la fin du collège et relancer le collège unique, en finir avec la LRU et l’ « autonomie » concurrentielle des établissements, en finir avec les suppressions de postes et transférer le crédit impôt-recherche aux laboratoires publics.
Enseignants, parents et enfants : nous avons tous intérêt à une école de qualité, pour tous, de la maternelle à l’Université : c’est ce à quoi s’engage le Front de Gauche et son candidat JL Mélenchon
 

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 08:56

 

 

Invit ASSEMBLEE

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 08:50

Jeudi 10 février 2011, à l’appel des syndicats de la FSU, la grève des personnels de l’éducation nationale a été fortement suivie, avec entre 19% (selon le ministère) et 50% de grévistes selon les organisations syndicales. Coïncidant avec les luttes des personnels de la justice, l’action des enseignants a montré que la combativité des salariés n’a pas été atteinte depuis le passage en force de la loi Woerth contre les retraites.

Les forces existent toujours plus que jamais pour faire reculer le gouvernement tout de suite, commencer à inverser sa politique. L’école est un des sujets centraux les plus rassembleurs.

De nombreux parents d’élèves ont manifesté leur soutien aux grévistes, notamment dans les écoles où des classes sont menacées de fermeture. L’immense majorité de l’opinion refuse ne comprend pas et refuse que le pouvoir supprime 16.000 postes d’enseignants à la rentrée dans le secteur public quand 62.000 élèves supplémentaires sont attendus. A Paris, le mouvement a été encore un peu mieux suivi que nationalement. Pour accueillir 600 élèves de plus, le rectorat prévoit de supprimer 77 postes…

Les luttes locales ont permis d’enregistrer de premier succès. A Paris, 4 fermetures de classe ont été annulées.

Dès la rentrée des vacances de février, la bataille va reprendre. La date du samedi 19 mars a été retenue par l’ensemble des organisations pour une manifestation nationale.

Faire céder le gouvernement sur l’école, sur la base de l’avenir du pays, de son économie, c’est une des meilleures façons de gagner l’alternative politique. Les communistes seront aux avant-postes de ce combat.

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 10:36

Mettre un coup d’arrêt à la politique de sabotage! 

 

 

Manifestations partout en France, samedi 22 janvier 2011

A Paris : 14h30 au RER - Luxembourg

A l’appel des syndicats, des associations de parents d’élève, etc.

 


Le budget 2011 programme à nouveau la suppression de 16.000 emplois à la rentrée dans l’Education nationale. Ils s’ajouteraient aux 66.000 postes déjà rayés des cadres depuis 2007.

Pourtant le nombre d’élèves scolarisés va encore augmenter en 2011 de 48.000 dans le secondaire et de 9.000 dans le primaire.

 

Ces choix budgétaires sont synonymes de classes plus chargées, de réduction des enseignements dispensés, des heures de soutien ou de certaines formations professionnelles notamment, de fermetures d’école aussi bien en zones rurales qu’urbaines.

En parallèle, le gouvernement démantèle la formation pédagogique des enseignants, développe la précarité dans le recrutement.

 

Les résultats de cette politique se font sentir, dans les familles, dans les villages et les quartiers, dans l’économie.

Les évaluations nationales et internationales constatent la baisse générale des résultats du système scolaire français et en particulier le développement rapide des inégalités.

 

Il ne s’agit pas d’une fatalité économique mais d’un choix politique du pouvoir : celui du sabotage de l’Ecole laïque et républicaine, celui du recul du niveau de formation des travailleurs et citoyens de France.

 

Notre système, l’école publique, gratuite, laïque et républicaine a fait ses preuves. Par exemple, nos écoles maternelles, si dangereusement attaquées, sont un modèle envié, très supérieur aux systèmes payants et non scolaires de garde d’enfant qui prédominent dans les autres pays européens. 

Mais l’éducation nationale est malade d’une politique qui l’empoisonne peu à peu.

  La question financière n’est qu’un prétexte. Les emplois supprimés en 2010 dans l’éducation pèsent largement moins que les 700 millions d’euros que coûte annuellement l’intervention de l’armée française dans la guerre américaine en Afghanistan, 40 fois moins que la fortune de Mme Bettencourt. Pour subventionner l’école privée, le gouvernement (comme certaines collectivités) trouve aussi des centaines de millions d’euros à attribuer en exonérations d’impôt et de cotisations sociales, en subventions, prélevés sur l’intérêt national.

 

Le projet du pouvoir en France, conforme à la « stratégie de Lisbonne » définie en 2000 par l’UE, consiste à

- développer le marché lucratif des formations en développant les inégalités et la « concurrence ».

-  abaisser l’offre d’éducation au niveau des besoins immédiats du patronat, lequel casse des centaines de milliers d’emplois qualifiés en France chaque année. Le passage du Bac pro en 3 ans, la dévalorisation des BEP en sont des exemples.

-  réduire la formation générale, l’acquisition de la culture, de l’esprit critique, pourtant si nécessaires dans un monde en mutation constante, parce qu’elles donnent aux citoyens en formation des éléments pour contester leur exploitation, le règne de l’argent sur notre société. La suppression d’horaires d’histoire au lycée, la perversion des enseignements des sciences économiques et sociales selon l’idéologie patronale, portent la marque de cette vision rétrograde.

 



Enseignants, parents, lycéens, citoyens, nous subissons tous cette politique à des degrés différents. Les difficultés d’inscription en maternelle, la hausse des coûts réels d’éducation pour les familles, la dégradation des conditions de travail et d’enseignement, la désertification des territoires, la perspective du chômage : tout cela doit nous pousser à défendre un pilier de notre société : l’école publique ! 

 

Arrêtons les saboteurs, commençons à gagner l’inversion de leur politique ! Exigeons

- l’annulation des 16.000 suppressions d’emplois planifiées pour 2011, un programme d’embauche de personnels statutaires et qualifiés !

- l’abrogation des décrets Chatel contre le lycée (réduction des enseignements, rupture d’égalité et soumission des établissements à des intérêts privés).

- le rétablissement d’une véritable formation pédagogique des enseignants.

- le rétablissement et l’extension du soutien scolaire au sein de l’Education nationale

- une carte scolaire conçue dans un objectif de cohésion territoriale et de mixité sociale.

 

A l’automne, par millions pour la défense des retraites, nous avons montré que les forces existent dans ce pays pour mettre en échec la politique au service du patronat et de l’argent. Maintenant, on nous incite à patienter en regardant en spectateur la pièce de boulevard que nous jouent les prétendants à la candidature en 2012, sur fond de large consensus politique (UE, austérité…).

 

Nous pouvons et devons lutter tout de suite pour gagner ! Dans les semaines qui viennent, certains syndicats enseignants envisagent des luttes, des grèves déterminées. C’est notre affaire à tous de les soutenir.

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 12:00

 

L’école est en danger, l’heure est partout à la mobilisation. Retour sur quelques réformes phares…

La réforme du lycée : un désordre généralisé, un accroissement des inégalités

Au lycée, la réforme Chatel s’est immédiatement fait sentir : désordre généralisé, manuels absents, emplois du temps impossibles à réaliser à cause de la trop grande diversité des horaires et des options d’un élève à l’autre. C’est que l’objet principal de la réforme est l’individualisation des parcours : un enseignement commun réduit au minimum et le choix du reste de la formation laissé aux familles…en fonction de ce que les établissements peuvent leur proposer. Accroissement des inégalités entre familles, entre établissements et territoires : l’offre de formation varie d’un lycée à l’autre, en fonction des moyens dont l’établissement dispose et de la manière dont la collectivité locale décide de l’aider. 

Individualiser les parcours ou comment isoler les salariés face au patronat :

Dorénavant, les bacheliers devront faire valoir sur le marché de l’emploi des compétences et des parcours individuels, plutôt qu’un diplôme partagé avec d’autres : en cassant le cadre national du diplôme, la réforme remet en cause la possibilité d’une reconnaissance collective de la qualification (par exemple dans le cadre des conventions collectives) et d’une lutte collective pour cette reconnaissance. Le lycée Chatel forme des salariés isolés face au patronat.

Casse de la formation et précarisation des enseignants sont indissociables :

Cette année a vu, conformément à la réforme, débarquer dans les établissements des enseignants non formés ! Les conséquences sont immédiates : dégradation de l’enseignement, démission de nouveaux enseignants débordés, équipes pédagogiques désorganisées. À plus long terme, la réforme favorise le recrutement d’enseignants en dehors du statut de la fonction publique. La nouvelle formation crée un volant de diplômés recrutables directement par les établissements avec des contrats précaires. La casse du métier d’enseignant passe ainsi à la fois par la précarisation et par la casse de la formation.

Donnons nous les moyens d’un vrai projet pour l’école

Face à la casse du cadre national du service public d’éducation, le PS répond en développant des politiques locales : c’est la porte ouverte à l’accroissement des inégalités territoriales. Le PCF plaide au contraire pour une renationalisation de l’éducation. Il faut rompre avec la vision purement budgétaire de la crise pour mettre en valeur le rôle que la hausse du niveau global des savoirs, le développement de la recherche et de la formation peuvent jouer dans une politique ambitieuse de sortie de crise. Plus important encore, il faut ouvrir le débat sur les objectifs et la raison d’être de l’école : l’école de la République résulte d’un compromis entre la volonté de démocratiser l’accès aux savoirs et les exigences capitalistes de sélection sociale. Ce compromis est aujourd’hui en crise.

La position du PCF est claire : travailler à la réussite de tous et engager une nouvelle phase de démocratisation scolaire. L’école doit construire et transmettre une culture commune ambitieuse pour tous, qui permette l’émancipation de chacun, dans le cadre d’un service public national armé pour lutter contre les inégalités sociales et scolaires.

Ce nouveau projet pour l’école, c’est dès aujourd’hui, dans l’action et avec nos luttes que nous pouvons le construire !

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