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DEMANDEZ L'HUMA !
Vous pouvez rencontrer les communistes du 5e arrondissement tous les week-end sur vos marchés. Ils y vendent l'Humanité Dimanche, y distribuent le 5e.communiste (leur journal) et  bavardent volontiers avec les passants.

Nous sommes tous les samedis à partir de 11h aux marchés de Port-Royal et tous les dimanches à la même heure au marché de la place Monge.

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Parti communiste français

42, rue Mouffetard

75005 Paris

Tél. : 01 43 37 44 19

section.pcf5@gmail.com

10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 15:16

           SORTIR DE L'IMPASSE DE L'AUSTÉRITÉ 

 

Appel d'habitantes et habitants du 5e

Débattons et agissons pour une véritable politique de gauche !

 

La crise économique, sociale, politique est très grave.

Nous voulons rompre avec la marche forcée des politiques libérales qui mènent à l’échec, à la soumission au MEDEF, à la destruction systématique du modèle social français.

Les soussignés, citoyennes et citoyens du 5e arrondissement, d'origines, de croyances et d'opinions diverses, membres ou non de partis de gauche, appellent  celles et ceux qui souhaitent une véritable transformation sociale et écologique pour sortir de la crise dans notre pays et en Europe à débattre d'objectifs rassembleurs lors d'une

Assemblée publique

le 27 novembre à 19 h 30

au café « Le 77 »

77, rue Claude-Bernard

 

Parmi ces objectifs rassembleurs, on pourrait évoquer (mais ce n’est ni exhaustif ni obligatoire) :

• Augmenter le pouvoir d'achat, le SMIC, les salaires, les pensions.

• Auditer la dette publique.

• En finir avec le transfert de fonds publics aux grandes entreprises sans contrôle et sans conditions.

• Développer les services publics ; santé, éducation, justice, recherche, sécurité, transports, télécoms, énergies.

• Adopter un nouveau crédit, notamment pour les PME, pour l’emploi, la formation, la recherche et les investissements utiles à la société et à l’environnement.

• Réorienter la BCE pour soutenir l'emploi et les services publics. Une nouvelle loi bancaire pour pénaliser la spéculation, financer les investissements utiles à la société et à l'environnement.

• Aller vers plus de justice fiscale : impôts plus progressifs, taxer les transactions financières, les dividendes versés aux actionnaires.

• Garantir le financement de la protection sociale par une réforme de progrès et d’efficacité sociale.

• Donner du pouvoir aux salariés dans l'entreprise notamment pour s’opposer aux licenciements, à la désindustrialisation.

• Investir dans la transition énergétique et écologique.

• En finir avec la Ve République à bout de souffle et refonder une vraie démocratie.

 

Francis Ambrois, syndicaliste, Ensemble (Front de Gauche) – Michel Bernard, professeur Paris 3 – Roger Birling, retraité – Claude Boutin, enseignant chercheur honoraire – Florence Bray, citoyenne -S. et T. Camus, retraités – Alain Claquin, cadre de direction – Pierre Cornevin, pianiste retraité, PCF (Front de Gauche) – Pierre-Nadir Doumandji, citoyen républicain retraité ONU – Clément Fradin, doctorant contractuel, Parti de Gauche (Front de Gauche) – Aliette Geistdoerfer, ethnologue CNRS honoraire – Jean-Pierre Kahane, membre de l'Institut, PCF (Front de Gauche) – Ima König, éducatrice scolaire – Anne-Marie Lanson, professeure retraitée – Christiane Lassagne, retraitée CNRS – Roger Laurent, professeur de maths retraité – Pascal Lederer, physicien, PCF (Front de Gauche) – Janette Lescure, retraitée – Marion Marçais, citoyenne –  Martine Masson-Chrétien, Parti de Gauche (Front de Gauche) – Pierre Mills, physicien CNRS honoraire – Michel Poncet, citoyen – Pierre Saly, historien, PCF (Front  de Gauche) – Raoul Sangla, cinéaste – Jean-Paul Scot, historien CPGE honoraire – Danièle Touati, citoyenne – Antoine Valbon, directeur général de collectivité – Maguy  Verlet, modéliste styliste – Martin Verlet, chercheur en anthropologie – Maya Vigier, citoyenne.

 

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 23:38

  Poursuivant la logique comptable de la loi de programmation militaire, le gouvernement a décidé de la fermeture sur le territoire national de nouveaux sites militaires dont l’Hôpital du Val-de-Grâce à Paris. En cela, il continue et intensifie une politique déjà mise en œuvre par la droite lors du précédent quinquennat. Avec la suppression de 34.000 emplois d’ici 2019, les armées subissent l’un des plus gros plan social de notre pays. 

  Ces fermetures seraient légitimes si elles répondaient à des impératifs de défense nationale ou si elles s’inscrivaient dans une perspective de démilitarisation multilatérale des relations internationales. Or dans les faits, elles ne font que répondre aux soucis budgétaires d’une politique qui fait le choix des interventions extérieures pour le compte de l’Otan au détriment de la défense et de la sécurité de l’espace terrestre, maritime et aérien de la République.

  Ainsi on finance les opérations extérieures en démantelant la cohérence de notre outil de défense et en vendant à vils prix le patrimoine national y compris dans le cadre de spéculations immobilières.

  Or l’Hôpital du Val de Grâce est un élément majeur de la cohérence et de fonctionnement du Service de santé des armées. Il est de la responsabilité de l’État de le remettre aux normes d’autant qu’au final sa fermeture, son démantèlement et les conséquences induites en termes de santé publique coûterait plus cher à la collectivité nationale que les 250 millions d’euros nécessaires à sa rénovation.

  Le PCF s’oppose à la fermeture du Val-de-Grâce. Il demande qu’un audit sur cette question soit effectué par les commissions défense et des affaires sociales du Parlement. En raison du caractère historique de l’Hôpital du Val-de-Grâce, il propose que son site soit déclaré « bien inaliénable de la nation ».

  En tout état de cause, le PCF demande à l’État d’assumer jusqu’au bout ses devoirs envers le peuple français en termes de défense du territoire et de santé publique.

 

Parti communiste français,

Paris, le 22 octobre 2014.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 22:29

A l'initiative des associations antillaises Collectifdom et CM98, auxquels se sont joint syndicats et associations de défense des libertés et droits humains.


Avec les nouvelles attaques racistes contre la ministre de la Justice, un climat nauséabond continue de s'installer dans le pays. Nous condamnons solennellement cette dérive raciste, de même que les actes et propos qui en ont permis la maturation. Alors que la France doit affronter les énormes défis liés à la dégradation économique, au chômage et aux inégalités, face à ceux et à celles qui veulent aviver les souffrances sociales, les peurs et les colères, nous nous dressons pour affirmer avec force : la République n’a d’avenir qu'égale, solidaire et fraternelle. Affirmons le avec force dans la rue le 30 novembre !

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 12:11

Les patrons licencieurs de Bretagne ont trouvé la meilleure diversion possible pour détourner la colère des ouvriers, des paysans, de l’ensemble de la population : l’« éco»taxe.

L’écotaxe n’est pour rien dans les vagues de licenciements dans les usines agro-alimentaires, dans les difficultés des agriculteurs ou des pêcheurs. Et pour cause, elle n’a toujours pas été appliquée depuis son adoption par le gouvernement de droite ! Mais pour le patronat et la droite locale (un comble), l’écotaxe constitue le chiffon rouge idéal. 

D’abord pour récupérer la colère contre le matraquage fiscal. La perte de pouvoir d’achat devient intenable pour le plus grand nombre des salariés et des retraités. Les hausses d’impôts injustes, décidées par les deux derniers gouvernements, sont largement rejetées. En 2013, un million de foyers supplémentaires sont devenus imposables sur le revenu : les petits salaires, les petites pensions. Les taxes locales s’envolent. Et le pire est à venir avec les hausses de TVA prévues pour 2014 : 6,5 milliards d’euros, en moyenne 100 euros par habitant ! De tels sacrifices pour quoi faire ? Non pour améliorer les services publics, tout au contraire pour doper encore davantage les profits au nom du « Crédit impôt compétitivité.

Le patronat veut faire la confusion entre ces hausses d’impôt et l’écotaxe. On le comprend : cet impôt, c’est lui qui devrait s’en acquitter et non les ménages ! On comprend que les groupes agro-alimentaires qui expédient chaque année 700.000 porcs se faire abattre en Allemagne aux confins de la Pologne, qui osent, comme Gad, proposer des reclassements à leurs salariés en Roumanie, ne veulent pas payer une taxe kilométrique au transport qu’ils pensent avoir du mal à répercuter sur le consommateur .

Pour autant, l’écotaxe est un impôt très mal taillé et tout à fait contestable.Sa collecte incroyablement coûteuse enrichit un prestataire privé à hauteur de 240 millions d’euros par an, le quart du produit attendu. Elle pénalise le transport local, là où, de fait, il n’y a pas d’alternative ferroviaire ou fluviale. Surtout, le système ne concerne pas les autoroutes. Les sociétés d’autoroute réalisent chaque année plus de 2 milliards d’euros de bénéfices, plus du double du produit net espéré de l’écotaxe. Elles ne sont pas tenues de le réinvestir. Cette véritable rente échappe au financement de l’extension du réseau, du renforcement du rail et des transports moins polluants auquel serait destinée l’écotaxe.


Pour le patronat de Bretagne, l’écotaxe est le moyen d’accuser « Paris » de tous les maux et pour jouer du sentiment régional.Leur démagogie régionaliste n’est que le cache-sexe de « l’Europe des Régions », c’est-à-dire de « l’Europe des profiteurs », de l’offensive du capitalisme en Europe contre tous les acquis sociaux et démocratiques nationaux. Aucun risque que les patrons, d’origine bretonne, nordiste ou provençale, s’allient jamais à un tel programme ! Salariés, retraités, paysans, pêcheurs : tous ensemble contre les grands patrons de Bretagne ou de Navarre, les autorités à leur botte à Quimper, à Rennes, à Paris ou à Bruxelles !


 

Les récents événements économiques et sociaux en Bretagne portent, sous plusieurs aspects cruciaux, une remise en cause de l’ensemble de la politique poursuivie au service du capital par le gouvernement. Communistes, nous mettons en avant de véritables positions de ruptures que nous voulons porter avec les travailleurs dans les luttes.

  • Pour une fiscalité moins injuste immédiatement: groupons-nous et mettons en échec l’augmentation de 6,5 milliards d’euros de la TVA pour financer les cadeaux au patronat (le CICE) ! 
  • Pour un développement plus écologique des transports : combattons la poursuite de la privatisation du rail, la réforme ferroviaire Au lieu de l’écotaxe, rendons à la Nation les autoroutes qu’elle a déjà payées plusieurs fois ! 
  • Pour l’agriculture et l’industrie agro-alimentaire : plaçons cette dernière sous la tutelle de la collectivité pour réorganiser les filières en promouvant les filières courtes et les industries de petite dimension produisant de la nourriture de qualité à des prix accessibles et rémunérateurs pour les producteurs. 
  • D’une façon générale, remettons en cause l’Union européenne du capital, exigeons le refus de l’application des traités, directives et règlements européens illégitimes !
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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 23:43

Financement des retraites : les propositions du PCF

« Travailler plus longtemps, augmenter la durée de cotisation, réduire les pensions » … Les propositions du patronat sur les retraites, que semble vouloir reprendre à son compte le gouvernement, sont dangereuses.

« Nous vivons plus longtemps » nous rabâche-t-on à longueur de journée… On nous rappelle moins souvent que les ouvriers vivent 10 années de moins « en bonne santé » que les cadres supérieurs et que cet écart tend à s'agrandir.

« Augmenter la durée de cotisation » … Mais aujourd'hui les 2/3 des salariés sont sortis du monde du travail dès 55 ans (retraite anticipée forcée, chômage, RSA…). Cela entraîne une décote de leur future pension, mais aussi des cotisations en moins pour le système de retraite et des prestations chômage supplémentaires, un phénomène aggravé par le report de l'âge de la retraite.

« Les retraités… des nantis ? » Pourtant leur pouvoir d'achat s'érode d'année en année et la catégorie des retraités pauvres grandit. Les inégalités aussi sont grandes parmi les retraités : un ouvrier reçoit pourtant des pensions trois fois moins importante que les cadres et les femmes 38 % de moins que les hommes.

Lutter contre ces inégalités de pension et de durée de retraite « active » doit être une priorité. Il faut revaloriser les pensions les plus faibles, établir un plancher à 75% du revenu net d'activité pour une carrière complète, avancer l’âge de la retraite, notamment pour ceux qui ont commencé à travailler tôt ou exercent des métiers pénibles.

Augmenter les cotisations sociales et promouvoir l'emploi pour pérenniser la retraite par répartition

Le système de retraite par répartition repose sur la solidarité intergénérationnelle. Nous sommes opposés au développement du financement par capitalisation – qui entraîne la financiarisation du système des retraites – comme à la fiscalisation de la protection sociale qui ne visent qu’à la réduction des cotisations sociales et ouvrent la voie à une baisse des salaires et des pensions.

Le financement des retraites repose sur les cotisations sociales, donc sur l'emploi et les salaires. Les cotisations d'aujourd'hui sont immédiatement versées aux retraités actuels. Elles ne représentent pas un boulet plombant la compétitivité, au contraire elles contribuent  à des prestations qui favorisent la consommation donc la croissance réelle et l'emploi.

Il faut donc accroître le taux et la masse des cotisations sociales patronales en réformant l’assiette des cotisations patronales. C'est le développement de l'emploi qui seul permettra de pérenniser notre système de retraite.

Il faut également créer une nouvelle cotisation sur les revenus financiers des entreprises et des institutions financières. Ceux-ci s’élèvent à plus de 300 milliards d’euros  par an et échappent largement aux prélèvements sociaux. Nous proposons donc de les soumettre au taux de la cotisation patronale sur les salaires ce qui apporterait plus de 30 milliards d’euros au système de retraites.

Les retraites sont toujours présentées comme une charge. Pourtant ce sont les retraites qui permettent le remplacement et le renouvellement de la force de travail. Les retraités peuvent, grâce à l'augmentation de l’espérance de vie participer à des activités sociales utiles et créatrices (formation, vie associative et culturelle).

Ces propositions pour les retraites s'inscrivent dans notre projet de sécurisation de l’emploi et de la formation à tous les âges de la vie. Une réforme viable, solidaire et qui assure une réelle répartition des richesses est possible.

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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 15:50

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La lamentable affaire Cahuzac n’est pas seulement la faillite d’un homme. C’est celle de la Cinquième République et des politiques entièrement soumises au règne de la finance.

Alors que le pays s’enfonce dans la crise, il est urgent de rompre avec les politiques d'austérité en France comme en Europe, d’en finir avec le dogme de la réduction des dépenses publiques qui appauvrit les peuples et la domination des actionnaires qui licencient pour accroître leurs profits. Il faut donner la priorité à l’emploi, aux services publics et au partage des richesses pour répondre aux besoins sociaux et environnementaux.


Il est urgent d’en finir avec ces institutions issues d’une époque révolue. D’année en année, l’abstention, la défiance et le dégoût envers le système politique ne cessent de progresser. Cette Constitution érige en vertu l’irresponsabilité devant le peuple, admis à voter sur les grandes orientations nationales une fois seulement tous les cinq ans. Elle installe un bipartisme qui enferme les choix du pays. Elle est le moyen d’imposer au pays des politiques d’austérité fauteuses de chômage et de pauvreté alors qu’elles sont insupportables au grand nombre et de plus en plus contestées au sein même de l’actuelle majorité parlementaire.


Pour instaurer une démocratie véritable, il est temps de fonder une nouvelle République. Pour en finir avec la domination des marchés financiers, nous avons besoin de la souveraineté du peuple, seule à même de viser l’intérêt général. Pour abolir les privilèges oligarchiques de notre temps, il nous faut une démocratie qui repose sur l’implication et la mobilisation des femmes et des hommes, la construction de nouveaux rapports de forces favorables aux travailleurs et aux citoyens. Il faut une Sixième République, décidée souverainement par toutes et tous, et l’élection d’une Assemblée constituante.

 

Nous appelons donc toutes les forces de gauche, écologistes et du mouvement social favorables à ces objectifs, toutes les citoyennes et tous les citoyens attachés à l’égalité à marcher le 5 mai prochain contre la finance et l’austérité, pour la Sixième République.

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 01:09

Après les aveux, maintenant la repentance... Mais l'affaire Cahuzac ne doit pas nous faire oublier l'essentiel : l'évasion et la fraude fiscale sont le fruit d'une politique délibérée menée tant au niveau national qu'européen : « l'optimisation fiscale ». C'est la finance qui est au cœur de la crise.

Hold-up sur les budgets publics

En France, chaque année, ce sont de 60 à 80 milliards d'euros d'évasion fiscale de particuliers mais surtout de grandes entreprises qui sont ainsi soustraits aux budgets publics : plus que le total des recettes de l'impôt sur les sociétés ou encore de l'impôt sur le revenu. Pour l'Europe entière, 1.000 milliards ! Alors qu'on demande des efforts insupportables aux peuples européens.

Qui creuse la dette ?

Le manque à gagner pour les services publics est en effet énorme. Et  cela va servir de justificatif pour encourager de nouvelles réductions dans les budgets publics de l'éducation, de la santé, du logement, etc. Cela sert aussi à justifier l'accroissement de la pression fiscale sur les foyers modestes et moyens comme s'y apprête le gouvernement en augmentant la TVA.

L'alternative c'est maintenant ! Pour stopper cette hémorragie, il faut s'en donner les moyens. Par exemple en recrutant massivement des personnels au sein de l'administration fiscale et traquer la pègre financière. Il faut également une vraie réforme de la fiscalité. Rappelons-nous de Jérôme Cahuzac qui affirmait sur France 2 le 7 janvier 2013 : « La réforme fiscale est terminée». Si le gouvernement ne le dément pas immédiatement dans les faits, les fraudeurs ont de beaux jours devant eux !

Car les solutions existent ! Eric Bocquet, sénateur communiste est l'auteur d'un rapport présentant 61 propositions concrètes pour lutter contre l'évasion fiscale. Voté au Sénat l'an dernier, qu'attend l'Assemblée nationale pour se saisir de ce rapport et faire loi ?

Pour un grand 1er mai de luttes

La grande manifestation du 1er mai est l'occasion de dire dans la rue que nous voulons en finir avec une politique qui favorise les patrons au détriment des droits sociaux des salariés et de l'emploi.

Faisons du 1er mai une grande journée du mouvement social et du monde du travail, une grande journée de luttes contre le compromis social au service du MEDEF

 

Les vrais chiffres !

·    60 à 80 milliards d'euros d'évasion fiscale chaque année soit l'équivalent du déficit budgétaire.

·    1.000 milliards à l'échelle de l'Europe !

·    12.000 milliards US$ dorment dans des paradis fiscaux et alimentent l'incendie planétaire de la finance.

·    600 milliards d'euros accumulés dans les paradis fiscaux par des particuliers ou entreprises françaises soir 10 % du patrimoine des français.

·    200.000 hyper-riches En France (patrimoine supérieur à 10 millions d'euro) sont concernés par l'évasion fiscale.
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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 14:32

*Accord National Interprofessionel

 

Le Front de Gauche du 5ème arrondissement de Paris sera présent à la manifestation de ce Mardi ; il vous appelle à rejoindre cette mobilisation pour contrecarrer les plans du Medef et du gouvernement et empêcher la transcription dans la loi des accords minoritaires initiés par le Medef. Soyons donc nombreuses et nombreux à dire que, non :

 Le Medef ne fera pas la loi !
 

Le conseil des ministres du 6 mars examinera le projet de loi qui transcrit fidèlement l’accord dit de «sécurisation de l’emploi», initié largement par le MEDEF. Ce texte, minoritaire, signé par des organisations représentant seulement 38% des salariés, est une régression sociale inédite : temps partiel ajustable, expérimentation du CDI intermittent, mobilité forcée et modulation du salaire et du temps de travail quand il y a des difficultés dans l’entreprise. C’est le retour des accords «compétitivité emploi » de Sarkozy !
Cet accord n’est pas acceptable car totalement déséquilibré en faveur du patronat qui trouverait là le moyen de casser le code du travail et  les acquis sociaux.
C’est pourquoi nous appelons tous les parlementaires de gauche à refuser cet accord. Ils ne doivent pas retranscrire cet accord «minoritaire» en loi.
 
A l’appel de la CGT, FO, la FSU et Solidaires, les salariés se mobilisent pour refuser cette régression sociale.
 Le Front de gauche appelle à soutenir massivement cette initiative et à participer massivement à la manifestation qui aura lieu :

MARDI 05 MARS 
14h : Manifestation contre l'accord de « sécurisation de l'emploi » 
départ 14h de Châtelet en direction de l'Assemblée Nationale 
Châtelet rue de Rivoli place de la Concorde, face à l'Assemblée Nationale

Le point du Front de gauche se tiendra au Palais Royal le long du boulevard Rivoli à partir 13h30.

 

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 16:12

L'Etat baisse de 29.5% sa subvention. Le 18 mars prochain un budget de crise pour le CRR 93 va être voté prévoyant un arrêt brutal d’activité et des licenciements alors qu’un nouveau bâtiment financé par les contribuables et les partenaires publics ouvre ses portes en juin.

Au delà des emplois, la structure est menacée. 4802 enfants des deux villes bénéficient aujourd'hui de partenariats éducatifs institués par le CRR 93. Qu'en sera-t-il demain?

1500 élèves inscrits verront leurs cursus détériorés, cours supprimés, concerts annulés.

Parents, élèves, étudiants, citoyens, pour la survie du CRR 93

Face à cette absurdité, ce gâchis,

Signez la pétition au lien suivant.

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 16:40

Nous, ouvriers de PSA Aulnay, sommes en grève reconductible depuis le 16 janvier 2013. Nous refusons de grossir les rangs de Pôle emploi, car c’est l’avenir que nous prépare la famille Peugeot.

Comme vous le savez, le plan de PSA, c’est non seulement la fermeture de l’usine d’Aulnay, mais aussi plus de 10 000 salariés jetés sur le carreau. A quelques jours de la fin de pseudo négociations, on en est toujours au même point : aucune garantie sérieuse quant à l’avenir des salariés menacés de licenciement ! Voilà pourquoi, après maintenant deux ans de lutte, marquées par des journées de grève et de manifestation, nous avons décidé la grève reconductible.

Depuis le début du mouvement, PSA fait tout pour nous démolir : calomnies répandues dans la presse, armée de vigiles et de cadres qui quadrillent l’usine. Et maintenant des sanctions :

6 militants, qui sont en première ligne dans la lutte contre la fermeture de leur usine, sont convoqués par la sureté territoriale. Parmi eux, 4 sont en mise à pied conservatoire en vue d’un licenciement.

Notre grève intervient dans un contexte d’attaques tous azimuts contre le monde du travail. Licenciements massifs, mais aussi accords destinés à baisser les salaires et rendre les salariés encore plus flexibles. L’accord sur la « sécurisation de l’emploi », que le gouvernement s’apprête à entériner tel quel, est en réalité une régression sociale colossale !

Sous prétexte de « moderniser » le marché du travail et la fonction publique, c’est tout le monde du travail qui est menacé de précarité !

Si notre grève suscite l’hostilité du grand patronat et du gouvernement, en revanche elle recueille la sympathie de nombreux salariés. Des rencontres ont eu lieu avec des travailleurs d’autres entreprises, notamment ceux de Renault, où Ghosn espère mettre en place un accord de « compétitivité » qui ne vise qu’à maintenir les profits aux dépens des salariés. Beaucoup citent notre grève en exemple et l’idée d’une riposte commune fait son chemin !

Salariés, notre grève peut devenir la vôtre et mettre un coup d’arrêt à l’offensive conjointe du patronat et du gouvernement. Popularisez-la, aidez-la financièrement, défendez l’idée que c’est tous ensemble qu’il faut lutter.

Envoyez vos soutiens au nom de l’association : Soutien aux salariés de l’automobile du 93 A l’adresse suivante : 19-21 rue Jacques DUCLOS, 93600 Aulnay- sous-Bois.

Soutien financier par internet : www.soutien-salaries-automob.... infos sur la grève : http://cgt-psa-aulnay.fr

 

 


 
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