La section PCF5 soutient la demande du Conseil d'Administration de l'Université Paris 1. Ce dernier constate le 17/12/2013, à l'unanimité que « le budget prévisionnel 2014 de l'université ne peut être équilibré ; il manque plus d'un million d'euros pour permettre à l'université d'assurer ses missions de formation et de recherche dans des conditions normales. En conséquence, le CA de Paris1 demande le versement par le gouvernement du million d'euros nécessaire à ses missions.
Dans le même temps, un projet de décret statutaire est présenté par le ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR) qui, entre autres, met en cause le droit à la recherche des enseignants-chercheurs, c'est à dire la qualité et la modernité des enseignements dispensés.
La section PCF5 soutient l'intersyndicale de l'ESR qui juge ce projet inacceptable.
La vitalité, la fécondité des établissements d'Enseignement Supérieur et de Recherche du Quartier Latin sont nécessaires au développement du tissu scientifique, culturel et universitaire sans pareil de notre quartier. La défense de l'indépendance intellectuelle des travailleurs scientifiques s'impose à tout parti de gauche. Elle implique des budgets pérennes des laboratoires, une part minoritaire de financement sur contrats, des recrutements massifs de personnels statutaires BIATOS, chercheurs et enseignants-chercheurs.
Une collaboration du secteur universitaire public avec le tissu industriel ne peut s'envisager que si elle est mutuellement avantageuse. Elle ne saurait remplacer par des fonds publics le financement privé que les groupes du CAC 40, qui externalisent ou ferment leurs activités de recherche, ne veulent pas assurer. La section PCF5 dénonce le scandale du Crédit Impôt Recherche (CIR), qui détourne jusqu'à près de 6 milliards d'euro d'argent public sans contrôle, et sans résultats. Elle se prononce pour le reversement d'au moins la moitié du CIR aux organismes publics d’ESR.
Ces positions sont défendues par les communistes du 5ème dans le cadre de la campagne électorale municipale, et continueront à l'être quel que soit le résultat des élections.