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DEMANDEZ L'HUMA !
Vous pouvez rencontrer les communistes du 5e arrondissement tous les week-end sur vos marchés. Ils y vendent l'Humanité Dimanche, y distribuent le 5e.communiste (leur journal) et  bavardent volontiers avec les passants.

Nous sommes tous les samedis à partir de 11h aux marchés de Port-Royal et tous les dimanches à la même heure au marché de la place Monge.

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Parti communiste français

42, rue Mouffetard

75005 Paris

Tél. : 01 43 37 44 19

section.pcf5@gmail.com

30 avril 2008 3 30 /04 /avril /2008 09:36


150 000 jeunes qui sortent chaque année sans diplôme du système scolaire, une crise du logement sans précédent depuis les années 1950, des inégalités qui se creusent de façon dramatique, des enjeux environnementaux colossaux, le défi démographique, l’innovation et la croissance à la traîne… Dans un tel contexte, chercher à accroître l’efficacité de l’action publique, c'est mieux mettre en œuvre les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.

L’intérêt général a besoin de personnels dont la qualification soit reconnue, présents sur tout le territoire et non de salariés interchangeables et corvéables à merci ; de solidarité et non de concurrence ; de stabilité et non de précarité ; de sens des responsabilités et non de docilité ; d’indépendance et non de soumission aux intérêts particuliers. Toutes choses que le statut des fonctionnaires, mis en œuvre depuis la Libération, a contribué à réaliser.

Mais ce n’est pas du tout ce à quoi nous assistons actuellement : de fusion en restructuration, d’externalisation en privatisation et de flexibilité en précarité, une vaste opération de destruction des fondements du Service public et de la Fonction publique s’accélère sous nos yeux, ouvrant la voie à la privatisation des activités les plus profitables, à la disparition de nombreuses autres.

Le gouvernement considère l’action publique comme une dépense, jamais comme une source de richesse. Creusant les déficits par sa politique fiscale, il veut réduire au maximum les dépenses d’intérêt général dans les secteurs de la famille, du logement, de la santé, de la solidarité, de l’emploi formation. Il programme de nouvelles coupes claires dans les effectifs de fonctionnaires de l’Etat (160 000 suppressions en quatre ans). Il décharge l’État de nombreuses missions en les renvoyant vers les collectivités territoriales sans pour autant leur donner les moyens de développer de vrais services publics locaux et démocratiques, programmant le corsetage de l’emploi public territorial.

Comme l’a clairement résumé le Premier ministre le 10 octobre 2007 « La réforme de l’État supposera que chacun d’entre nous accepte qu’il y ait moins de services, moins de personnel, moins d’État sur son territoire. »

Nous ne l’acceptons pas !

Aux cotés des usagers, agents, élus, qui se battent quotidiennement pour le maintien et l’amélioration de services publics de proximité :
                                                                                                                                    
- Nous sommes partisans d’une modernisation de la Fonction publique en réponse à l’évolution marchande, inégalitaire et destructrice de la société.
                                                                                                                        
- Nous voulons une véritable démocratisation de la décision, du contrôle et de l’évaluation associant citoyens et agents.                                                                                                            

- Nous voulons une réforme fiscale assurant un financement équitable et pérenne des missions de service public.                                                                                                                                                                  

- Nous réaffirmons que le statut des fonctionnaires est là pour garantir à tous les usagers la défense d’un intérêt général qui ne se réduit pas à la somme des intérêts particuliers.
                                                                                            
- Nous lançons un appel à une vaste mobilisation citoyenne pour mettre un terme à cette politique destructrice. Organisons un débat démocratique, sans a priori, sur les besoins en services publics, sur les rôles respectifs de l’Etat et des collectivités locales et la place des agents publics.

Contre la RGPP, rassemblons-nous autour des valeurs de solidarité, de justice et d’efficacité économique et sociale de tous les services publics.


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20 avril 2008 7 20 /04 /avril /2008 10:55



Modelux, Metal Couleur, Buffalo Grill, la Grande-Armée, Veolia propreté, Chez Papa, Pizza Marzano,… la liste est longue des mobilisations, occupations et piquets de grève des salariés sans-papiers ! Mardi 15 avril, c’était plus d’une vingtaine d’entreprises dans toute l’Île de France qui étaient concernées par le spectaculaire mouvement revendicatif des salariés organisé avec l’appui de la CGT. Parce que des travailleurs sans papiers sont des travailleurs sans droit, c’est bien une véritable exploitation de l’homme par l’homme que les grévistes dénoncent !

Se rendre sur leur lieu de travail pour ces salariés est une véritable partie de cache-cache avec la police, et une fois arrivé au travail, qu’y trouvent-ils ? Des horaires monstrueux, des conditions de travail effroyables, une pression énorme de la part de leurs employeurs sans aucun droit de parole. Est-il encore nécessaire de rappeler que les salariés sans papiers paient leurs impôts et leurs cotisations sans jamais en voir les fruits ?

Tout cela a bien sûr des conséquences sur les conditions de travail des autres salariés. Un salarié sans papiers est obligé de tout accepter, y compris les salaires les plus bas, ce qui tire l’ensemble des salaires et des conditions de travail vers le bas. La première réponse, c’est la rancune, l’aigreur : trop souvent, les travailleurs sans papiers sont isolés, mis à part par leurs collègues de travail. Mais il y a une autre façon de voir les choses : puisque l’intérêt des travailleurs sans papiers est celui de tous les travailleurs, pourquoi ne pas se battre ensemble ? La régularisation des travailleurs sans papiers, c’est l’augmentation de tous les salaires, l’amélioration de toutes les conditions de travail, c’est plus de charges sociales pour la Sécu et les retraites… alors aujourd’hui, les travailleurs sans papiers en grève ne sont pas seuls. Leurs collègues de travail sont à leurs côtés dans la grève. Avec eux, ils ont déjà gagné deux choses : la dignité, et la solidarité.

Seuls ils sont impuissants, c’est pourquoi cette mobilisation issue d’une véritable organisation collective est exemplaire. La CGT comme les grévistes sont décidés, ils iront jusqu’au bout : jusqu’à la régularisation de ces exploités de l’ombre ! Parce qu’un travailleur régularisé c’est avant tout un travailleur avec des droits.

Des salariés roumains de Dacia aux salariés maliens des restaurants parisiens, le problème est le même : les travailleurs sans papiers sont avant tout les délocalisés des entreprises non délocalisables. Cette mobilisation doit être l’occasion de poser les questions de fond : comment reconnaît-on la valeur du travail en France et dans le monde ? Comment les richesses sont-elles produites et redistribuées ? Aujourd’hui, ces questions sont celles des luttes des caissières de Carrefour comme celles des luttes des travailleurs sans papiers. Un mouvement est en marche qui ne doit pas s’arrêter.

VENEZ LES RENCONTRER ET LES SOUTENIR SUR LEURS LIEUX DE TRAVAIL… ET DE GREVE !

À Paris :


La chaine de restaurant
« Chez Papa »  :
grève et occupation
206 rue Lafayette 75010 Paris 
métro Louis Blanc

« Pizza Marzano »

grève et occupation
30 boulevard des Italiens
75009 Paris 
métro Opéra

« Fabio Lucci »  :
piquet de grève depuis le 27 mars
avenue Jean Jaurés  75019 Paris
métro Porte de Pantin

COGEDIM :
grève et occupation
6/8 rue Xantrailles
75013 Paris 
métro Olympiades

Et dans les environs…

Entreprises de construction désamiantage démolition TDBM (Blanc Mesnil)
ARCADEM (Les Pavillons sous Bois)
DEMERET (Rueil Malmaison) 

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19 avril 2008 6 19 /04 /avril /2008 10:39



La direction du journal Le Monde a annoncé le 4 avril dernier la suppression de 130 postes, dont deux tiers de journalistes. Pour la première fois de l’histoire de ce journal, un appel à la grève a été lancé par l’intersyndicale et voté par l’immense majorité des salariés. Le PCF apporte son soutien aux personnels en lutte. Cette situation est d’abord le résultat d’une gestion catastrophique : dérive financière, conformisme, projets avortés d’introduction en bourse ou rachats inconsidérés d’autres titres, sensés garantir l’avenir. Cette logique de financiarisation a au contraire affaibli le groupe. Preuve que le Monde est une entreprise comme les autres, ce sont les salariés qui trinquent les premiers, et notamment les journalistes. L’information de référence, le travail d’investigation, l’analyse des sources, tout cela nécessite au contraire de préserver ce qui fait la première richesse d’un titre : ses salariés. Les entreprises de presse et les médias jouent un rôle trop précieux dans la vie démocratique pour qu’ils soient livrés aux appétits d’une poignée d’affairistes en mal de tribune. L’État doit donner à la presse quotidienne et à l’audiovisuel public les moyens d’une information de qualité, indépendante des intérêts financiers.
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18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 10:37



Samedi dernier, à Ljubljana (Slovénie) un mélange de couleurs, de langues et de drapeaux des quatre coins de l’Europe était venu dénoncer l’explosion des inégalités en Europe. A l’appel de la confédération des syndicats européens, des dizaines de milliers de manifestants de chacun des 29 pays européens étaient venues manifester pour l’élévation du pouvoir d’achat, de meilleures conditions de travail, et la reconnaissance, partout en Europe, du droit syndical. Pendant ce temps, toujours à Ljubljana, les ministres des finances réitéraient leur appel à la « modération salariale »…si l’Europe sociale ne peut pas se construire dans les urnes, elle se construira dans les luttes !
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17 avril 2008 4 17 /04 /avril /2008 10:33
Mais que chantent ces lycéennes d'Henri IV, en lutte contre les suppressions de postes dans l'Éducation Nationale ?



D'autres images des manifestations lycéennes dans notre Album photo.
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17 avril 2008 4 17 /04 /avril /2008 10:32
Samedi dernier des milliers de personnes défilaient partout en France au nom de « La xénophobie tue ». Inhumanité des centres de rétention, chasses à l’homme funèbres, refus du droit d’asile ont tué des dizaines de personnes. Tandis qu’une récente directive de la préfecture des Hauts-de-Seine demande aux agents d’accueil et de contrôle d’arrêter toute personne en situation irrégulière venant régulariser sa situation. MM. Sarkozy et Hortefeux nous ventaient les mérites de l’immigration choisie : force est de constater qu’avoir un travail ou faire des études ne suffit pas à faire partie des « heureux chanceux ». Les expulsions se multiplient, parfois dans des conditions dramatiques. La politique d’immigration de la droite au pouvoir est catastrophique que ce soit sur le plan économique quand des personnes disposant pourtant du soutien de leurs employeurs sont expulsées ou sur le plan humain quand des personnes se jettent à l’eau pour échapper aux contrôles de police. Il est urgent de se mobiliser aujourd’hui pour redonner à l’immigration toute la place qui est la sienne dans notre pays.
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16 avril 2008 3 16 /04 /avril /2008 13:20
Une nouvelle cellule est née dans la secction du 5ème !

Les communistes et sympathisants de l'Université Paris 3 se sont réunis pour la deuxième fois la semaine dernière, à Censier. Ils ont décidé de travailler ensemble sur les propositions de la municipalité parisienne pour l'enseignement supérieur et la recherche. Une nouvelle réunion devrait avoir lieu à la fin du mois de mai.

Voici le rapport que Pierre Laroche, ancien enseignant-chercheur à Censier, a prononcé pour introduire la réunion.

Rencontre à Censier (10/04/08)

Petit retour sur les municipales

Après la présidentielle et les législatives, la presse et beaucoup de dirigeants du Parti communiste français avaient tellement proclamé que nous étions finis qu’on aurait dû s’attendre à un effondrement aux municipales et cantonales. Comme cela n’a pas été le cas, on a assisté ces dernières semaines, après une année de prostration, à une explosion de jubilation dans notre expression publique : « 3è parti français », « débâcle de la droite », « notre politique d’union a porté ses fruits et entraîné le triomphe de la gauche ».

Je suis plus réservé :

- - nous avons repris des couleurs, en avalant quelques couleuvres : nos alliés ont cherché à nous trahir et nous ont trahis quand ils l’ont pu (Seine St Denis). Notre politique d’alliance s’est parfois faite au prix de concessions importantes sur les hommes et les programmes. A suivre.

- - dans le 5è, on peut dire que notre activité et nos positions ont permis à la gauche d’approcher la victoire. Nous pouvons sans doute dire que nous sommes pour quelque chose dans l’important recul de Tiberi et dans le fait que le Modem n’a pas pu entrer dans la liste Delannoë au 2e tour.

- -surtout, le taux élevé de l’abstention doit nous alerter : les électeurs n’ont pas trouvé à gauche de réponse satisfaisante à aux déceptions  qu’ils ont ressenties après les élections de l’an passé.

En revanche, et malgré la déception d’avoir échoué, de peu, à bouter Tiberi hors de la mairie du 5e, je vois un vrai motif de satisfaction dans le recul de la droite et l’échec du Modem au plan parisien et national. A une condition, c’est que nous ne nous en contentions pas et que nous en profitions pour relancer les luttes et avancer des projets, au plan politique, économique et, surtout peut-être,  idéologique.

Des luttes sont engagées dans divers secteurs, contre la politique du MEDEF  et, pour ce qui nous concerne professionnellement mais cela concerne toute le société, contre la politique en matière d’enseignement et de recherche, le désengagement de l’Etat, les réductions d’effectifs, la précarisation des emplois, l’offensive contre le statut de fonctionnaires, la loi LRU.

L’objet de notre réunion n’est pas de proposer une alternative à ces luttes, de concocter une adaptation de Paris 3 à cette loi, mais de donner une dimension politique à nos luttes en proposant concrètement des objectifs rassembleurs de transformation et de rejet des modalités  et des fondements idéologiques de cette loi, de chercher comment exploiter la situation nouvelle, en demandant des éclaircissements à la mairie de Paris et en proposant, aux élus communistes en premier lieu, des interventions sur certaines questions qui concernent concrètement la vie et l’avenir de Paris 3.
 

Les projets de la mairie.

Comment agir à Paris 3 dans ce contexte politique changé peut-être, ou en cours de changement : que penser des projets avancés par Bertrand Delannoë et Lynn Cohen-Solal, s’en saisir ou, le casa échéant,  montrer leurs failles. Ils ont en effet annoncé publiquement, à plusieurs reprises, que, dans le cadre du soutien à « l’économie de l’innovation », la mairie de Paris s’engage à un investissement d’1 milliard d’€ pour l’Université, la recherche et l’innovation.

Quelques  exemples :

1/ Dans 6 ans, Paris devrait disposer de 100 000 m2  pour accueillir les créateurs d’entreprises innovantes, avec une attention particulière pour celles qui travaillent dans le développement durable. Des conventions seront passées avec les jeunes entreprises innovantes, le développement du très haut débit sera favorisé.

2/ Pour répondre à la dispersion des établissements universitaires sur plusieurs centaines de sites, la mairie soutiendra les initiatives de regroupements des universités et des centres de recherche en finançant des projets présentés par des structures universitaires fédératives et notamment des Fondations d’universités. Bertrand Delannoë juge qu’il faut aussi penser le développement universitaire autour de quelques grands pôles urbains rapprochant, à l’échelle de Paris métropole, c’est-à-dire en partenariat avec les communes et départements voisins, l’enseignement, la recherche, les logement pour étudiants, les incubateurs et pépinières d’entreprises innovantes.  

3/ La Ville de Paris financera des travaux importants autour de la Montagne  Ste Geneviève, le long de la Seine, de Jussieu vers la ZAC Rive gauche, en passant par la BNF et la Pitié-Salpêtrière. La Ville continuera à acquérir du foncier pour terminer l’installation de l’université Paris Diderot et d’un pôle de langues. Un  troisième pôle est proposé dans le N-E parisien.

4/ D’autres propositions concernent l’offre de logements pour étudiants, d’accueil pour les chercheurs étrangers de passage, une maison d’accueil pour chercheurs et universitaires.

5/ Un conseil de la vie universitaire sera créé auprès de la mairie, en charge des relations avec les Universités, les écoles, les établissements de recherche.

Cette politique irait avec celle déjà engagée pour la diffusion du savoir et de la culture, enjeu vital pour Paris et particulièrement pour le 5e (face au risque de muséification).
 

Quelques questions :

Il est clair que l’intervention de la mairie se heurte aux limites de ses compétences municipales. Mais elle peut aussi se tourner vers l’Etat. Et certaines questions peuvent déjà être éclaircies par un dialogue avec nos élus et, le cas échéant, avec les élus de la majorité à la mairie de Paris ; la mairie elle-même devrait pouvoir répondre à nos questions.

- que veut dire Bertrand Delannoë quand il dit concevoir la gestion des universités comme celle d’entreprises ?

- et quand il privilégie « les entreprises innovantes, les jeunes pousses, les pépinières » ? Comment entendre le verbe « privilégier » ?  Et les universités  existantes, que faire pour les dynamiser ?

- que penser d’initiatives de regroupements des universités et des centres de recherche pour des projets présentés par des structures universitaires fédératives et notamment des Fondations d’universités. Quelle place pour des fonds privés ? A quelles conditions ?

- la gestion des personnels n’est pas du ressort municipal. Mais dans les projets concernant les logements pour les personnels, qu’en est-il des  IATOSS ?

- quels sont précisément les projets parisiens de  la mairie qui peuvent concerner Paris III, Censier, dans l’immédiat et à terme ? La mairie de Paris ne peut peut-être pas intervenir sur des questions comme la fusion P3/P4, mais pourrait-elle nous donner la possibilité matérielle d’un regroupement des différentes composantes de notre université dans un  lieu unique qui nous a    ssure un avenir plus stable ? Où ? Sous quelles formes juridiques ?

- comment la mairie peut-elle faciliter et hâter le déroulement du désamiantage de Censier, sa mise aux normes de sécurité et ses suites ?

- la mairie de Paris pourrait-elle ouvrir un ou des locaux dans le 5è et ailleurs pour que puissent s’y tenir librement, gratuitement ou à prix réduit, des réunions comme celle-ci ? C’est une condition du développement de la vie démocratique.

- quelle peut être l’implication concrète de la mairie de Paris sur les propositions Delannoë, qui sortent souvent des compétences municipales  (Delannoë et LCS l’ont souligné à plusieurs reprises)? Sur les questions du contrôle des prix du foncier, il nous a été répondu clairement que la Ville ne dispose d’aucun instrument : que proposer si nous voulons trouver une position géographique stable, accessible, sur une superficie suffisante ? Peut-on ajouter que, dans l’intérêt de notre Université et dans celui du 5e et de Paris, il serait bon que Paris 3 reste dans cet arrondissement pour contribuer à garder au 5è son caractère de lieu de travail  et de travail culturel. Et ne devienne pas un musée.

- La mairie du 5e ne s’implique pas dans les problèmes de l’Université. : aucun contact avec les établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Il est proposé de nommer auprès du maire du 5e une personne en charge de la concertation avec ces établissements pour information et identification des besoins. Une personne ? Dans un placard ?

Dans l’actuelle confusion politique et idéologique de Paris 3, il conviendrait de commencer aujourd’hui à dégager quelques axes d’intervention clairs, concrets, mobilisateurs, d’en débattre avec les élus communistes parisiens et de la majorité au conseil  municipal et, si possible, de s’adresser à la mairie de Paris. En ne lâchant pas les luttes en cours dont la lutte contre la loi LRU.

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16 avril 2008 3 16 /04 /avril /2008 11:21



OGM, un amendement qui change tout !

Mercredi 2 avril, les députés débattaient du projet de loi relatif aux OGM, et le débat fut pour le moins agité! Au terme d’un débat houleux, l’amendement défendu par le groupe communiste et républicain a finalement été adopté par l’Assemblée. En ajoutant aux critères de respect de l’environnement et de santé publique les critères de respect « des structures agricoles, des écosystèmes locaux, et des filières de production et commerciales qualifiées ‘sans OGM’», cet amendement opère une véritable révolution. Dorénavant sont écartés de la culture des OGM des territoires entiers, tels que les régions couvertes par le label AOC, des zones de montagne ou littorales protégées et des filières de qualité. Forts de ce premier succès, les communistes sont déterminés à poursuivre la lutte pour une agriculture à visée humaine.

Pour soutenir l'amendement 262...


Des risques environnementaux et de santé publique…

Bien sûr, lorsqu’on évoque les risques des OGM, on pense tout de suite aux risques pour l’environnement et la santé publique. Et on a raison, car ils sont bien réels ! Les problèmes de dissémination interdisent toute possibilité de coexistence des cultures OGM et des cultures conventionnelles, tandis que la modification des micro-organismes du sol provoquée par l’utilisation d’OGM met fortement en doute une reconversion postérieure vers des cultures conventionnelles ou biologiques. Quant aux risques sanitaires, est-il utile de rappeler que nous ne disposons d’aucune étude robuste ?                                                                                    

…aux catastrophes économiques et sociales !

On pense moins souvent aux conséquences économiques et sociales, pourtant dramatiques ! Utiliser des cultures OGM aujourd’hui, pour un agriculteur, c’est, partout dans le monde, se rendre complètement dépendant des grandes firmes telles Monsanto dont l’unique but est de verrouiller et contrôler l’ensemble du marché des semences ! Dans l’ensemble des pays en développement, les OGM appauvrissent encore plus les petits paysans.

Dans de telles conditions de commercialisation, qui osera dire que les OGM sont un moyen de réduire la pauvreté et de lutter contre la faim dans le monde ? La principale cause des famines n’est pas le manque de nourriture mais bien les dysfonctionnements profonds dans son allocation. Lutter contre la faim dans le monde, c’est réduire les inégalités sociales et se battre contre la dépendance des petits agriculteurs. Les crises alimentaires sont autant d’appels à des dépassements et avancées de civilisation qui remettent en cause à chaque fois les modes de production, d’échange et de consommation capitalistes, les rapports sociaux de domination, d’exploitation et d’aliénation de l’homme et de la nature qu’il génère.

C’est pourquoi le PCF entend lutter aujourd’hui dans ce sens, pour une agriculture sûre et de qualité, productive et non productiviste, rémunératrice du travail, respectueuse des hommes et de l’environnement.

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15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 10:14



À l’appel de l'ensemble des syndicats d’enseignants, d’étudiants, des organisations lycéennes, de la FCPE et de la ligue de l’enseignement, les lycéens, enseignants et personnels se sont à nouveau mobilisé jeudi dernier. Malgré les vacances scolaires dans 12 académies, près de 60 000 manifestants ont protesté contre les suppressions de postes, la réforme du bac pro et celle du lycée. Les rassemblements ont eu lieu dans plusieurs dizaines de villes de France : Paris, mais aussi Grenoble, Lyon, Toulouse, Alès, Albi, Saint Etienne, Chambery, Valences… Plus de 200 lycées étaient bloqués ou mobilisés. Dans notre quartier, le lycée Fénelon était bien visible dans la manif, ainsi que le lycée Montaigne, qui avait pourtant été fermé d’autorité par son proviseur pour la journée.

C’est un nouveau succès pour la mobilisation, qui ne va pas s’arrêter là. Les parents d’élèves, soucieux de préserver l’avenir de l’éducation publique, appellent à une initiative le samedi 12 avril. Et enseignants et lycéens ont pris rendez-vous pour une nouvelle journée de grève et de manifestations le mardi 15 avril. Cette fois-ci, les enseignants du primaire, qui subissent eux aussi de plein fouet la politique de dégradation de l’enseignement public (nouveaux programmes, suppressions de postes…), se joindront au cortège.

La mobilisation s’amplifie et la lutte pour une Éducation Nationale ambitieuse est de plus en plus la lutte de tous. Combien de temps encore le ministre Xavier Darcos pourra-t-il s’en tenir au mépris et au paternalisme ?

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13 avril 2008 7 13 /04 /avril /2008 10:00


Une campagne indécente de démonisation
de la République Populaire de Chine est en cours.

 
« Interdisez les Jeux aux chinois et aux chiens »
 
Une campagne indécente de démonisation de la République Populaire de Chine est en cours. Ce sont les gouvernements et les organes de presse qui la pilotent et qui l’orchestrent, eux qui approuvent des deux mains le martyre interminable du peuple palestinien et sont toujours prêts à déchaîner et approuver des guerres préventives comme celle qui, en Irak, a déjà fait des centaines de milliers de morts et des millions de réfugiés.
 
On agite le drapeau de l’indépendance (parfois masquée sous le terme d’ « autonomie ») du Tibet, mais si cet objectif venait à être atteint, c’est alors que le même mot d’ordre serait lancé également pour le Grand Tibet (une région trois fois plus grande que le Tibet proprement dit) et ensuite pour le Xinjiang, pour la Mongolie intérieure, pour la Mandchourie et pour d’autres régions encore. La réalité est que, dans son projet dément de domination mondiale, l’impérialisme vise à démembrer un pays qui depuis de nombreux siècles s’est constitué sur une base multiethnique et multiculturelle, et qui aujourd’hui voit vivre ensemble 56 ethnies. Ce n’est pas un hasard si cette croisade n’est pas lancée pas le Tiers Monde, qui regarde la Chine avec sympathie et admiration, mais l’Occident qui, depuis les guerres de l’opium, a précipité le grand pays asiatique dans le sous-développement et dans une tragédie épouvantable dont est en train finalement de sortir un peuple qui représente un cinquième de l’humanité.
 
En partant de mots d’ordre analogues à ceux qu’on hurle aujourd’hui contre la Chine, on pourrait promouvoir le démembrement de nombreux pays européens comme l’Angleterre, la France, l’Espagne et surtout l’Italie, où ne manquent pas des mouvements qui revendiquent la « libération » et la sécession de la « Padanie ».
 
L’Occident qui se comporte en Saint Siège de la religion des droits de l’homme n’a pas dit le moindre mot sur les pogroms antichinois qui le 14 mars à Lhassa ont coûté la vie à des civils innocents, y compris des enfants, des femmes et des vieillards.  Alors qu’il prétend être à la tête de la lutte contre le fondamentalisme, l’Occident déforme complètement la réalité de manière la plus grotesque du Tibet du passé (fondé en vérité sur la théocratie et l’esclavage de masse) et se prosterne devant un Dieu-roi, qui s’acharne à constituer un Etat sur la base de la pureté ethnique et religieuse (une mosquée a été également attaquée à Lhassa), en annexant à cet Etat des territoires qui sont certes habités par des Tibétains mais qui n’ont jamais été administrés par un Dalaï Lama : c’est le projet du Grand Tibet fondamentaliste cher à ceux qui veulent mettre en crise le caractère multiethnique et multiculturel de la République Populaire de Chine pour pouvoir mieux la démembrer.
 
A la fin du XIXème siècle, à l’entrée des concessions occidentales en Chine, on pouvait voir bien en vue le panneau : « Interdit d’entrée aux chinois et aux chiens ». Ce panneau n’a pas disparu, il a seulement subit quelques aménagements, comme le montre la campagne pour saboter ou diminuer d’une manière ou d’une autre les Jeux Olympiques de Pékin : « Interdisez les Jeux Olympiques aux chinois et aux chiens. » La croisade antichinoise en cours est en pleine continuité avec la longue et infâme tradition impérialiste et raciste.

Cet appel a été lancé par Domenico Losurdo, et traduit par
Caïus Gracchus.

La version originale et la liste des premiers signataires sont consultables
ici.

Pour signer : appellocina@libero.it
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