Le PCF est préoccupé par la gravité de la situation concernant le respect des droits sexuels et reproductifs, dont l'IVG, en France et en Europe. Le gouvernement espagnol s'apprête à adopter la législation la plus rétrograde en matière de droit à l'avortement depuis les années Franco. Cette concession à l’Eglise et à la droite la plus conservatrice est un terrible retour en arrière. Face à ce projet, les espagnols se mobilisent dans la rue, manifestations géantes durement réprimées par le gouvernement.
Cette menace pour les femmes d'Espagne s'additionne à des régressions effectives en Pologne et dans d'autres pays européens. Il est très inquiétant de voir un peu partout en Europe une montée des intégrismes, entraînant une attaque frontale contre la liberté et l’autonomie des femmes.
En France, pour l'immense majorité des députés du Front National et de l'UMP, les femmes ne pourraient avoir recours à l'IVG qu'en « situation de détresse ». La députée communiste Marie-George Buffet, et avec elle les députés de gauche pour une fois rassemblés,, a défendu devant l'assemblée nationale la suppression de ce passage de la loi qui date de 1975.
Dans les faits, le recul est considérable dans notre pays pour les droits des femmes à disposer de leur corps. La loi dite « Bachelot », conduite dans une logique de rentabilisation, frappe de plein fouet l’offre de soin et particulièrement l’activité des centres IVG (démantèlement des services, suppression de locaux et de personnels).
Nous voulons une Europe qui garantisse dans la loi et dans sa politique de santé le droit à la maternité choisie. Nous serons en France, en Espagne et ailleurs en Europe dans la rue le 1er février pour rappeler que l'avortement est un droit pour toutes.