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DEMANDEZ L'HUMA !
Vous pouvez rencontrer les communistes du 5e arrondissement tous les week-end sur vos marchés. Ils y vendent l'Humanité Dimanche, y distribuent le 5e.communiste (leur journal) et  bavardent volontiers avec les passants.

Nous sommes tous les samedis à partir de 11h aux marchés de Port-Royal et tous les dimanches à la même heure au marché de la place Monge.

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Parti communiste français

42, rue Mouffetard

75005 Paris

Tél. : 01 43 37 44 19

section.pcf5@gmail.com

29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 11:11

Le PCF est préoccupé par la gravité de la situation concernant le respect des droits sexuels et reproductifs, dont l'IVG, en France et en Europe. Le gouvernement espagnol s'apprête à adopter la législation la plus rétrograde en matière de droit à l'avortement depuis les années Franco. Cette concession à l’Eglise et à la droite la plus conservatrice est un terrible retour en arrière. Face à ce projet, les espagnols se mobilisent dans la rue, manifestations géantes durement réprimées par le gouvernement.
Cette menace pour les femmes d'Espagne s'additionne à des régressions effectives en Pologne et dans d'autres pays européens. Il est très inquiétant de voir un peu partout en Europe une montée des intégrismes, entraînant une attaque frontale contre la liberté et l’autonomie des femmes.
En France, pour l'immense majorité des députés du Front National et de l'UMP, les femmes ne pourraient avoir recours à l'IVG qu'en « situation de détresse ». La députée communiste Marie-George Buffet, et avec elle les députés de gauche pour une fois rassemblés,, a défendu devant l'assemblée nationale la suppression de ce passage de la loi qui date de 1975.
Dans les faits, le recul est considérable dans notre pays pour les droits des femmes à disposer de leur corps. La loi dite « Bachelot », conduite dans une logique de rentabilisation, frappe de plein fouet l’offre de soin et particulièrement l’activité des centres IVG (démantèlement des services, suppression de locaux et de personnels).
Nous voulons une Europe qui garantisse dans la loi et dans sa politique de santé le droit à la maternité choisie. Nous serons en France, en Espagne et ailleurs en Europe dans la rue le 1er février pour rappeler que l'avortement est un droit pour toutes.

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 18:42

Les forces politiques, syndicales, laïques et associatives qui inscrivent leur action dans l'émancipation humaine et l'égalité des droits ont décidé d’organiser dimanche 16 décembre à Paris, à partir de 14 heures, un grand rassemblement qui partira de la Bastille pour se rendre à l'Opéra.

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 15:14

Nous reproduisons dans la suite le tract du Syndicat Général des Agents de Police (SGAP-CGT) de la Préfecture de Police de Paris.

Paris, le 1er septembre 2010

  • Augmentation de 16% de la violence contre les personnes sur ces dernières années.

  • Désertification de la police d'état dans les quartiers au profit de création d'une police (Compagnies de sécurisation) dédiée au maintien de l'ordre. Par exemple, un seul véhicule équipé par trois fonctionnaires sur la commune de Bobigny alors que plus de 300 fonctionnaires alimentent la compagnie de sécurisation de Seine Saint-Denis.

  • La RGPP conduit à la suppression de 10 000 postes entre 2004 et 2012, dont 4000 rien que cette année. Il ne restera plus que 100 000 policiers à terme pour effectuer l'ensemble des missions de sécurité sur le territoire.

  • Culture du chiffre ("contractualisation" des chefs de service avec primes annuelles de plusieurs milliers d'euros quand les chiffres sont atteints)

Une fois de plus l’actualité démontre la dangerosité, la difficulté de l’exercice de nos missions que de trop nombreux collègues payent dans leur chair voire de leur vie.

 

L'insécurité dans notre pays est une réalité ! Force est de constater que la politique gouvernementale du tout répressif, de la culture du résultat et de la rentabilité à outrance n'est pas de nature à enrayer ce phénomène qui porte gravement atteinte au droit à la sécurité de nos concitoyens.

La sécurité pour tous est un enjeu de société au cœur des préoccupations de la population. Il est donc temps d’élaborer une politique ambitieuse au service de tous, construite sur les bases d’une réflexion collective.

Nous demandons des assises de la sécurité portant réflexion sur l’organisation des forces de sécurité de notre pays, sur de nouvelles orientations avec pour socle la prévention, la dissuasion et la répression, ainsi que la réelle prise en compte des moyens humains et matériels pour mener à bien et en toute sécurité des missions redéfinies s’inscrivant pleinement dans un grand service public rénové.

 

La CGT Police ne cessera pas de mener ce combat afin que la sécurité des citoyens et des fonctionnaires de police soit réellement assurée.

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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 00:01

Malgré  l’étalage de grands mots sur le respect de l’égalité des droits entre les hommes et les femmes, celle-ci est encore loin d’être acquise dans les faits. A compétences égales, le salaire des femmes est, encore aujourd’hui, inférieur de 27% en moyenne à celui des hommes. La retraite d’une femme est inférieure de 42% à celle d’un homme.

Lutter pour les droits des femmes, c’est aussi lutter pour qu’elles disposent librement de leur corps. Malgré la loi qui permet l’IVG jusqu’à 12 semaines, 5 000 femmes avortent à l’étranger faute de structures, de personnels hospitaliers et de moyens. Pour que les lois s’appliquent réellement, il faut qu’elles soient accompagnées de moyens concrets et que cesse la casse de l’hôpital public. Il est aussi nécessaire d’obtenir la gratuité des moyens contraceptifs pour les jeunes filles et leur remboursement sur ordonnance pour tous.

Il est grand temps de prendre des mesures pour assurer à chaque femme sa dignité, notamment en luttant pour que la loi cadre sur les violences faites aux femmes, déposée par le CNDF, soit votée au Parlement. Mais le combat pour la dignité  des femmes ne s’arrête pas là : il est nécessaire d’assurer à chacune le droit au travail et au logement.  

Rendez-vous
Samedi 17 Octobre
14 h30,
place de la Bastille
Pour dire ensemble :
cela suffit !
 

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22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 10:38

 Voilà deux mois bientôt que télévision, magazines, intellectuels, experts et politiciens en rajoutent à tour de rôle sur le sujet de la burqa, du nikab, maintenant du « burqini ». Des variations infinies sont imaginables tant ce type de débats fait leur miel. Et ils ont encore six mois devant eux jusqu’aux conclusions de la mission parlementaire.


 Sarkozy a donné le signal de départ dans son discours de Versailles le 21 juin, reprenant au bond la balle envoyée par un certain nombre de députés, dont le quarteron des éléments les plus réactionnaires et populistes de l’UMP.


Ces députés ont soudain découvert la nécessité impérieuse d’une mission parlementaire sur une question qui concerne quelques centaines de cas en France (bientôt plus grâce à sa montée en épingle) et sur laquelle la quasi-totalité de l’opinion s’accorde.


Nous aussi, comme tout le monde ou presque, sommes horrifiés par l’idée que l’on puisse imposer à des femmes le port du voile intégral.


Mais nous devons réfléchir à qui profite la médiatisation de la burqa.


Certainement pas aux femmes menacées par cette agression (ou une autre) dont l’affaire va exacerber les causes.

Certainement pas aux travailleurs qui subissent la politique au service du patronat et de la finance. Leurs soucis sont ailleurs.

 En revanche, on note déjà la délectation des religieux de toutes les confessions, de toutes les tendances, même les plus intolérantes (UOIF).

Les voilà transformés en experts sollicités par la République pour dire ce qu’elle doit autoriser ou non, y compris les tenues vestimentaires ! Des éléments extrémistes isolés ne manquent pas d’en rajouter dans la provocation pour faire passer ces « modérés » pour des références.


En bref : « la burqa non, le voile islamique oui », logique nourrissant les prétentions publiques communes à toutes les religions.


Les religieux et le pouvoir sarkozyste ont trouvé un nouveau biais pour attaquer la laïcité. Halte là !


Les Eric Raoult, Thierry Mariani ou Georges Mothron (Argenteuil), ces inlassables recycleurs des « thèses » du Front national, ne masquent pas non plus leur satisfaction. Pour eux, voilà une nouvelle tribune pour répandre à nouveau les idées nauséeuses qui empestent nos quartiers et s’appliquent à casser les solidarités ouvrières.

Avec, en plus, un couvert de laïcité républicaine et une caution de gauche !

En prime, la lutte contre la burqa recouvre d’une mission civilisatrice les actions de guerre de l’armée d’occupation occidentale en Afghanistan.

On comprend que Sarkozy soit content !

Mais, progressistes, ne nous laissons pas piéger par cette tentative de détourner nos réflexes !

 Plus que jamais, battons-nous pour l’école laïque et républicaine, pour les services publics, pour le progrès social, contre le capitalisme et ses opiums du peuple ! 

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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 11:13
Et pourtant en ces temps de crise, pour les travailleurs (salariés, chômeurs, précaires, retraités) « c’est pas la fête ! ».

Et la mobilisation et la colère sont là, palpables. La peur aussi. Peur devant un gouvernement qui bafoue les droits les plus élémentaires des citoyens en les laissant en pâture aux logiques capitalistes : le droit à la santé, le droit au logement, le droit à l’éducation, le droit de grève ! Et bientôt le droit de manifester ?

Sous prétexte de nous libérer de nos peurs on nous y enferme et le nombre d’atteintes aux libertés bat des records : vidéosurveillance, loi antibandes etc.

A propos de cette dernière, l’Histoire bégaie : la loi antibandes d’aujourd’hui recopie quasiment au mot à mot la loi anticasseurs d’il y a presque quarante ans. En effet avec des arguments proches de ceux avancés aujourd’hui par Michèle Alliot-Marie et Christian Estrosi, Marcel Auriol député RPR en 1981 bataillait contre l’abrogation de la loi anticasseurs en œuvre depuis 1970 (1968+2=1970)… Robert Badinter était à l’origine de son abrogation et la qualifiait d’ « horreur juridique ». Furent ainsi jugés et condamnés, par dizaines, des manifestants, sidérurgistes, agriculteurs, commerçants, artisans, syndicalistes ou étudiants après des violences ou des bris de vitrine au cours de manifestations… Nul besoin de preuves, il suffisait d’appartenir au mouvement où même de passer par là… Sarkozy a déjà fixé le tarif, le 18 mars, ce sera 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende pour quiconque aura fait partie d’ «un groupement, même formé de façon temporaire, qui poursuit le but de commettre des violences contre les personnes ou des dégradations de biens ». Mais aussi pour celui qui « ne portant pas lui-même d’arme, participe volontairement à un attroupement dont une ou plusieurs personnes portent des armes apparentes ». C’est une nouvelle atteinte à la liberté et une régression de plus vers un Etat policier !

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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 13:33



Femmes
Vers de nouveaux droits
ou applications des lois existantes ?
 
Quelle place pour les femmes dans la société française ?
Les femmes et le parti communiste ?
Egalité professionnelle homme/femme quelle application ?
Etre une femme aujourd’hui ça veut dire quoi ?
Quelles difficultés rencontrent les femmes dans leur quotidien ?
Un monde de violence à l’encontre des femmes ?
Quelles actions engageons-nous pour changer notre quotidien ?
 
REUNION DEBAT LE 7 FEVRIER 2009 A 14 HEURES 30
SECTION PCF  61 rue  La condamine 75017 PARIS
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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 19:57



En diminuant de 42 % dans la Loi de Finances 2009 le montant affecté aux plannings familiaux, l’Etat montre sa volonté d’abandonner les missions qui sont les siennes quant à l’accueil, l’information et la prévention concernant la contraception, la fécondité, la sexualité. Il marque son désintérêt pour les pratiques d’accueil et de conseil. La conséquence de cette brutale démission de l’Etat est la fermeture programmée d’un grand nombre de ces lieux d’accueil individuels et collectifs. C'est inadmissible !

L’Etat doit assurer sa responsabilité nationale pour l’information, l’éducation à la sexualité, et la prévention pour toutes et tous conformément à l’article 1 de la Loi 73-639 du 11 juillet 73.

L’Etat ne doit pas supprimer les lieux d’écoute et de parole, mais les développer

L’Etat ne doit pas supprimer les interventions collectives, mais les développer.

L’Etat doit donner aux associations qui assurent ces missions, les moyens aujourd’hui nécessaires, pour le développement de leurs activités et de leurs interventions.

Tous ces acquis sont récents, ces droits sont fragiles,
Nous avons lutté pour les obtenir
Luttons ensemble pour les défendre !

Signer la pétition pour la défense du planning familial
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10 août 2008 7 10 /08 /août /2008 17:19
Le chef de l’Etat s’extasie devant « la victoire de la démocratie » que représente le vote de la réforme de la Constitution, dont il est à la fois à l’origine et le bénéficiaire.

Démocratie fondée sur des modes de scrutin malhonnêtes, en particulier pour ce qui est de l’intangible mode d’élection de sénateurs, reflétant les secteurs les plus âgés - les candidats devant avoir au moins 30 ans - et les plus conservateurs de notre société. Et « démocratie » qui aboutit à élargir les pouvoirs déjà exorbitants de celui qui devient de plus en plus à la fois chef de l’Etat, chef du gouvernement, chef du parti majoritaire, chef des armées, chef de la télévision… Après avoir, dans les faits, remplacé, avec la Constitution de la Ve République en 1958/62, le système parlementaire par un régime présidentiel, la droite donne naissance à un régime ultra-présidentiel : le premier ministre n’est plus le chef du gouvernement mais un exécutant des volontés du Président de la République.

La réforme, soumise au Congrès de Versailles mais pas à un référendum - il s’agit, pourtant de réformer la loi fondamentale de notre République –, donne au Président de la République la possibilité de s’exprimer devant le Parlement, alors que la Constitution lui interdisait de pénétrer dans les locaux de l’Assemblée nationale et du Sénat, au nom de la séparation des pouvoirs (législatif, exécutif, judiciaire, définie au Siècle des Lumières) ; les députés et sénateurs ne peuvent ni lui  répondre ni voter sur sa déclaration, alors qu’il garde le pouvoir de dissoudre l’Assemblée.

Autre atteinte à la séparation des pouvoirs : le Conseil supérieur de la  magistrature est désormais composé en majorité de personnalités nommées par le pouvoir politique. le Syndicat de la magistrature estime que la réforme politise l’institution en la soumettant au fait majoritaire et le Conseil supérieur de la magistrature considère qu’elle met en danger l’indépendance de la justice.

Un argument avancé  pour défendre la réforme est qu’elle donne plus de pouvoir au Parlement. Mais, par exemple, en cas d’intervention armée à l’étranger, ce qui n’est pas anodin, il n’est consulté que si l’intervention  excède 4 mois.

Le texte laisse intact le mode d’élection du Sénat, au suffrage indirect, parfaitement anti-démocratique, ne donne pas le droit de vote et d’éligibilité aux élections locales pour les résidents étrangers, n’introduit pas le moindre élément de proportionnelle pour les élections législatives.

Si certains points sont évoqués, comme les nouveaux droits du Parlement, c’est uniquement des droits confiés à la majorité du Parlement, majorité qui, du fait de la simultanéité de l’élection présidentielle et des législatives voulue par Lionel Jospin, a de bonnes probabilités de ressembler à une gémellité.

On est donc loin de la victoire de la démocratie, clamée par les partisans de cette réforme, qu’ils soient ou non membres de l’UMP.

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6 juin 2008 5 06 /06 /juin /2008 19:56

Il y a quelques semaines, les communistes du 5e arrondissement organisaient un café politique sur le thème: laïcité et instrumentalisation des religions, le communautarisme au service du capitalisme ? Grâce à la présence de membres de
l'Union rationaliste, la discussion a été très riche. Et elle continue sur notre blog !

Nos amis de l'Union rationaliste nous ont fait parvenir un dossier sur la laïcité
, et une étude précise de la loi sur le voile à l'école.

Un autre gros dossier:
les travaux de la comission "Laïcité et rapports avec les croyants" du PCF. Avec en particulier une chronologie de la laïcité en France, et une bibliographie sur la question.

Par ailleurs, un jeune camarade a rédigé
une contribution sur ce que pourrait être une vision communiste de la laïcité.

Bonne lecture !
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