Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

____________________


images.jpeg
DEMANDEZ L'HUMA !
Vous pouvez rencontrer les communistes du 5e arrondissement tous les week-end sur vos marchés. Ils y vendent l'Humanité Dimanche, y distribuent le 5e.communiste (leur journal) et  bavardent volontiers avec les passants.

Nous sommes tous les samedis à partir de 11h aux marchés de Port-Royal et tous les dimanches à la même heure au marché de la place Monge.

Recherche

Archives

Nous contacter :

Parti communiste français

42, rue Mouffetard

75005 Paris

Tél. : 01 43 37 44 19

section.pcf5@gmail.com

20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 22:28

 

L'avenir du quartier mérite un débat démocratique !


La droite a porté des coups sévères à l'Université et la Recherche. Ils ont appliqué la politique libérale européenne. Avec la LRU, ils ont réduit le CNRS à une agence de moyens ; condamné les universités à la faillite au nom d'une soi-disante autonomie, réduite à l'autonomie de la misère lorsque les fonds sont coupés ; court-circuité les instances démocratiques. Ils ont généralisé la recherche sur projet finalisé à court terme, avec explosion de la précarité des jeunes scientifiques. Pourquoi ce saccage ? Pour plaire au MEDEF ! Les grandes entreprises économisent sur leurs frais de recherche et de formation, elles veulent que le secteur public travaille pour elles.


Le gouvernement actuel, et la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche poursuit aujourd’hui la même politique, reprenant à son compte les dogmes de la droite et du patronat. Le PCF dénonce et combat cette orientation catastrophique. Les députés communistes ont notamment voté contre la loi Fiorasso qui n'opérait aucune véritable rupture avec la LRU de Pécresse et Sarkozy.

 


Le dernier avatar de cette cuisine a frappé le 18 octobre à Censier. Invoquant le très réel danger dû à l'amiante, Mme Fioraso émet un oukase : Paris 3 déménagera à Picpus en 2018 ! Personne, ni à l'université, ni dans l'arrondissement n'a été en mesure de débattre des raisons de ce déménagement définitif. On nous dit que le retour de Paris 3 serait plus cher qu'un déménagement à Picpus. Où sont les preuves, les chiffres, les budgets ? On se félicite qu'une décision soit enfin prise pour un problème qui traîne depuis dix ans... Certes, mais depuis mai 2012, n'y avait-il pas le temps de consulter les structures démocratiques, d'organiser un débat avec les associations, les syndicats, les élus de l'arrondissement ? Faut-il rappeler que les solutions trouvées dans les dernières années pour reloger Censier à Jussieu ou à Poliveau ont été systématiquement enterrées ?


Un vœu déposé par le PS au Conseil d'arrondissement du 5ème souhaite « un grand projet d'intérêt général autour de l'Enseignement Supérieur de la recherche, de la vie étudiante, du logement » et y mêle l'invocation à « l'innovation ». Mais on sait ce que signifie l' « innovation » dans la bouche des dirigeants actuels : c'est le financement par les budgets publics du transfert des connaissances dans des applications rentables pour les entreprises qui préfèrent aujourd'hui investir leurs profits dans la finance.


Et si la Mairie a les moyens de rebâtir Censier, pourquoi ne pas y réinstaller l’université Paris 3 après les travaux ?


Les communistes demandent que les éléments du débat soient mis à la disposition de tous. Ils veulent contribuer au débat avec les populations, les étudiants et les enseignants-chercheurs concernés Ils souhaitent, dans l'intérêt de l'efficacité intellectuelle, du tissu universitaire cohérent qui existe encore au Quartier Latin, que l'éventualité soit envisagée du retour de Paris 3 sur Censier, après déménagement dans des locaux provisoires et reconstruction du site. L’université a besoin du Quartier latin et le Quartier latin a besoin de l’université.

Les communistes du 5ème arrondissement veulent que la droite revancharde soit battue, que Paris soit aux avant-postes d’une réorientation de gauche des choix politiques ; ils veulent peser pour une véritable politique de gauche aux municipales, une politique anti-austérité. Les électeurs du 5ème peuvent faire confiance aux communistes pour défendre demain, dans les arrondissements et au Conseil de Paris, une politique pleinement démocratique qui s'appuie sur les aspirations que nos concitoyens expriment.

Partager cet article
Repost0
20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 22:23

meetingmunicipales.jpg

Partager cet article
Repost0
14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 01:20

L'hôpital public à Paris : pour le droit à la santé de tous les Parisiens


La décision de la fermeture des urgences de l'Hôtel Dieu qui accueillent plus de 40.000 patients par an a été prise sans concertation avec les élu-es, les habitants et les personnels. Cette décision unilatérale de la direction générale de l'AP-HP guidée par les seuls intérêts financiers est un coup de poignard contre les Parisiens et le droit à la santé.


La saturation des hôpitaux parisiens, les Parisiens peuvent la constater tous les jours, quand il est désormais impossible d’obtenir un rendez-vous dans les meilleurs délais pour une consultation, quand les patients doivent attendre plusieurs heures dans des services d'urgence. Cette fermeture ne viendrait donc qu’amplifier les inégalités de santé à Paris pour les 9 premiers arrondissements notamment et est une menace pour la santé publique car les autres hôpitaux parisiens ne pourront pas absorber le flux de patients.

Les syndicats mobilisés, le comité de soutien et les élus et militants du PCF et du Front de Gauche mobilisés travaillent à la construction d’une alternative permettant d’assurer une offre de soins publics de qualité au cœur de Paris : service d’urgence, lits d’hospitalisation, plateau technique,ophtalmologie.

 

Contrairement à la volonté de Jean-Marie Le Guen, adjoint au Maire de Paris en charge de la Santé, Anne Hidalgo, Première adjointe au Maire de Paris, et candidate à la mairie de Paris pour les prochaines élections municipales a affirmé souhaiter bloquer le processus actuel de l'Hôtel Dieu et refuser de modifier le PLU. Les élu-es du Front de Gauche veilleront à ce que cet engagement soit respecté.

Nous saluons la décision de démettre Mireille Faugere de son poste de Directrice Générale de l’AP-HP qui s'est obstinée à déménager l'Hotel Dieu depuis sa nomination en 2010. La nomination de Martin Hirsch à sa place est une victoire pour tout ceux qui se battent pour l'Hôtel Dieu depuis 5 ans.

 

 

Le PCF appelle à la manifestation devant le Ministère de la Santé (Avenue Duquesne) le 19 novembre et à participer au comité de soutien de l’Hôtel Dieu et aux initiatives prises pour sauver l’hôpital.  
Partager cet article
Repost0
11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 12:11

Les patrons licencieurs de Bretagne ont trouvé la meilleure diversion possible pour détourner la colère des ouvriers, des paysans, de l’ensemble de la population : l’« éco»taxe.

L’écotaxe n’est pour rien dans les vagues de licenciements dans les usines agro-alimentaires, dans les difficultés des agriculteurs ou des pêcheurs. Et pour cause, elle n’a toujours pas été appliquée depuis son adoption par le gouvernement de droite ! Mais pour le patronat et la droite locale (un comble), l’écotaxe constitue le chiffon rouge idéal. 

D’abord pour récupérer la colère contre le matraquage fiscal. La perte de pouvoir d’achat devient intenable pour le plus grand nombre des salariés et des retraités. Les hausses d’impôts injustes, décidées par les deux derniers gouvernements, sont largement rejetées. En 2013, un million de foyers supplémentaires sont devenus imposables sur le revenu : les petits salaires, les petites pensions. Les taxes locales s’envolent. Et le pire est à venir avec les hausses de TVA prévues pour 2014 : 6,5 milliards d’euros, en moyenne 100 euros par habitant ! De tels sacrifices pour quoi faire ? Non pour améliorer les services publics, tout au contraire pour doper encore davantage les profits au nom du « Crédit impôt compétitivité.

Le patronat veut faire la confusion entre ces hausses d’impôt et l’écotaxe. On le comprend : cet impôt, c’est lui qui devrait s’en acquitter et non les ménages ! On comprend que les groupes agro-alimentaires qui expédient chaque année 700.000 porcs se faire abattre en Allemagne aux confins de la Pologne, qui osent, comme Gad, proposer des reclassements à leurs salariés en Roumanie, ne veulent pas payer une taxe kilométrique au transport qu’ils pensent avoir du mal à répercuter sur le consommateur .

Pour autant, l’écotaxe est un impôt très mal taillé et tout à fait contestable.Sa collecte incroyablement coûteuse enrichit un prestataire privé à hauteur de 240 millions d’euros par an, le quart du produit attendu. Elle pénalise le transport local, là où, de fait, il n’y a pas d’alternative ferroviaire ou fluviale. Surtout, le système ne concerne pas les autoroutes. Les sociétés d’autoroute réalisent chaque année plus de 2 milliards d’euros de bénéfices, plus du double du produit net espéré de l’écotaxe. Elles ne sont pas tenues de le réinvestir. Cette véritable rente échappe au financement de l’extension du réseau, du renforcement du rail et des transports moins polluants auquel serait destinée l’écotaxe.


Pour le patronat de Bretagne, l’écotaxe est le moyen d’accuser « Paris » de tous les maux et pour jouer du sentiment régional.Leur démagogie régionaliste n’est que le cache-sexe de « l’Europe des Régions », c’est-à-dire de « l’Europe des profiteurs », de l’offensive du capitalisme en Europe contre tous les acquis sociaux et démocratiques nationaux. Aucun risque que les patrons, d’origine bretonne, nordiste ou provençale, s’allient jamais à un tel programme ! Salariés, retraités, paysans, pêcheurs : tous ensemble contre les grands patrons de Bretagne ou de Navarre, les autorités à leur botte à Quimper, à Rennes, à Paris ou à Bruxelles !


 

Les récents événements économiques et sociaux en Bretagne portent, sous plusieurs aspects cruciaux, une remise en cause de l’ensemble de la politique poursuivie au service du capital par le gouvernement. Communistes, nous mettons en avant de véritables positions de ruptures que nous voulons porter avec les travailleurs dans les luttes.

  • Pour une fiscalité moins injuste immédiatement: groupons-nous et mettons en échec l’augmentation de 6,5 milliards d’euros de la TVA pour financer les cadeaux au patronat (le CICE) ! 
  • Pour un développement plus écologique des transports : combattons la poursuite de la privatisation du rail, la réforme ferroviaire Au lieu de l’écotaxe, rendons à la Nation les autoroutes qu’elle a déjà payées plusieurs fois ! 
  • Pour l’agriculture et l’industrie agro-alimentaire : plaçons cette dernière sous la tutelle de la collectivité pour réorganiser les filières en promouvant les filières courtes et les industries de petite dimension produisant de la nourriture de qualité à des prix accessibles et rémunérateurs pour les producteurs. 
  • D’une façon générale, remettons en cause l’Union européenne du capital, exigeons le refus de l’application des traités, directives et règlements européens illégitimes !
Partager cet article
Repost0
4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 22:42

 

Les révélations du Guardian sur l’espionnage de la France et de l’Union européenne par les Etats-Unis sont extrêmement graves. En matière de défense nationale, le gouvernement français a le devoir de tirer toutes les conséquences de cet acte d’agression. Le seul acte qui vaille face à cette agression nord américaine contre notre pays, est la sortie immédiate de l’OTAN et la rupture de toute coopération militaire et policière avec les États-Unis. De plus les négociations sur l’achat de drone MALE aux Etats-Unis doivent être arrêtées sine die. Commander de tels drones dont tous les systèmes informatiques et de télécommunication sont sous contrôle des Etats-Unis, reviendrait à donner au Pentagone et à la NSA les clefs d’une partie de notre politique de défense. Devant la nécessité de conserver une capacité de renseignement indépendante, notre pays doit sans plus attendre s’engager dans un programme de coopération industrielleeuropéen pour produire et acquérir les drones d’observation dont il a besoin.

La gravité de cette affaire appelle à la réaction la plus ferme de notre pays.

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 22:39

De nouveaux appels à mobilisation sont lancés pour cette semaine pour que la loi change pour qu'enfin tous les lycéens, parents d'enfants scolarisés et étudiants soient régularisés.
La prochaine manifestation Parisienne aura finalement lieu mardi 5 novembre 12h à Bastille (avant les vacances nous avions annoncé une mobilisation lundi à 11h à République. L'info semble avoir si bien circulé qu'il pourrait y avoir des lycées qui manifesteront dès ce lundi).

En plus de Paris, des manifestations sont prévues dans d'autres villes et les organisations travaillent à étendre le mouvement : Rouen 10h30 place de l'Hôtel de Ville, Metz 14h00 place de la République, Lille 11h00 porte de Paris, Strasbourg 10h00 place de la République, Rennes 12h30 place de la mairie, Amiens 18h00 place de l'Hôtel de Ville, Grenoble appel à blocage des lycées, ...
Le PCF Paris appelle à participer nombreuses et nombreux aux manifestations de mardi et jeudi.

Partager cet article
Repost0
2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 18:11

Nos compatriotes Pierre Legrand, Marc Feret, Thierry Dol et Daniel Larribe, enlevés le 16 septembre 2010 au Niger, sont désormais libres et de retour en France. Le PCF se réjouit de leur libération et leur adresse toutes ses amitiés en leur souhaitant la bienvenue au pays. Nous saluons le courage qui fut le leur et celui de leurs familles et proches, tous extrêmement éprouvés par cette épreuve inhumaine.

 

Revendiquées par des groupes armés islamistes, ces prises d'otages sont des actions criminelles aux objectifs purement vénaux. L'Afrique de l'ouest, le Sahel, en particulier, sont, a fortiori, depuis l'intervention « occidentale » en Libye le théâtre d'une insécurité et d'une instabilité constantes où pullulent bandes armées criminelles qui pillent les populations et organisent des trafics d'armes.

La France n'est pas sans responsabilité dans cette situation ; et la présence de troupes et bases militaires n'est pas pour résoudre le problème mais pour le contenir. Il faut encore que les autorités françaises reconsidèrent la politique de la France en Afrique et la présence d'entreprises françaises qui exploitent les ressources du continent pour les exporter et non pour le développement de l'Afrique.

 

C'est cette politique qu'il faut changer, la politique étrangère de la France doit impérativement viser de nouveaux buts – le développement et la lutte contRe les inégalités sociales et économiques, la solidarité et la coopération mutuellement profitable, le respect des souverainetés des États africains, l'appui à la construction ou la consolidation des puissances publiques.

 

Partager cet article
Repost0
31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 00:52

Par Igor Zamichiei, secrétaire départemental du PCF Paris

Après six mois de débats publics sur le projet municipal et de rencontres avec les forces de gauche de la capitale, la Fédération de Paris du PCF vient d'arrêter son choix stratégique pour les élections municipales de 2014 à Paris par un vote de ses adhérent-e-s, les 17, 18 et 19 octobre. Nous sommes la seule force politique qui a fait le choix de consulter ses adhérent-es. Les communistes parisiens se sont prononcés majoritairement pour une liste commune avec le Parti socialiste dès le premier tour. Notre débat a montré la volonté de tous les communistes de porter dans l'échéance municipale notre programme « Paris pour tout-te-s : une ville pour l'humain d'abord ! » pour mettre en œuvre des avancées municipales concrètes pour les Parisien-ne-s.

Avec cette décision, nous voulons engager une puissante dynamique politique pour empêcher la droite de reconquérir la capitale et permettre la victoire en mars prochain d'une gauche rassemblée sur des engagements permettant une nouvelle étape de la politique municipale dans l'intérêt des Parisiennes et des Parisiens. En 2001, nous avons repris la ville à la droite pour la rendre aux Parisien-ne-s en réalisant l'union des forces de gauche au premier tour. Durant les deux dernières mandatures l'action de la Ville de Paris, notamment des élu-e-s communistes, a contribué à améliorer la vie des Parisien-ne-s grâce en particulier à la production de 70.000 logements sociaux, le retour en régie publique de l’eau et la création de nombreux équipements publics dont 10.000 places en crèches supplémentaires. Nos élu-es ont en même temps toujours su, en toute autonomie, s'opposer aux politiques municipales qui n'allaient pas dans ce sens comme par exemple le gel de l'emploi public alors même que de nouveaux équipements publics étaient créés. A la veille des élections municipales de 2014, nous décidons de joindre à nouveau nos énergies à gauche car nous mesurons qu'il reste beaucoup à faire pour que Paris soit une ville pour toutes et tous.

Pour nous la politique municipale parisienne peut contribuer à protéger les Parisien-ne-s de la crise et être un atout dans le bras de fer engagé contre les politiques d'austérité. Nous nous opposons à une politique gouvernementale qui s'exerce sous la pression du patronat et des forces de l'argent contre les intérêts d'une majorité de nos concitoyen-ne-s. Notre détermination à changer le cap de cette politique est totale et nous pensons que l'échéance municipale peut être un point d'appui pour cela. A Paris, contrairement au niveau national, des propositions importantes du PCF sont prises en compte et nous pouvons construire demain une nouvelle majorité de gauche ambitieuse pour et avec les Parisien-ne-s. L'accord que nous venons de conclure avec le Parti socialiste le confirme en portant l'ambition de nouvelles avancées comme la production de 30% de logements sociaux, la mise en œuvre de la gratuité des premiers m3 d'eau, le développement de nouveaux équipements publics et de l'emploi public, la création de centres de santé, d'un observatoire de lutte contre les violences faîtes aux femmes ou encore la mise en place d'un Conseil économique social, environnemental parisien pour permettre au monde syndical et associatif de débattre des choix de la Ville. Dans cette période de crise, les Parisien-ne-s peuvent compter sur nous : chaque fois que des avancées sociales, écologiques ou démocratiques seront possibles à Paris, nous agirons pour les mettre en œuvre. Notre seule boussole est l’intérêt des Parisien-ne-s.

Nous ne dissocions pas ce choix de notre volonté de développer le Front de gauche. Le Parti de gauche veut transformer l'élection municipale parisienne en un référendum contre la politique de François Hollande et n'a pas l'ambition de constituer une majorité municipale à Paris avec toutes les forces de gauche. Il a pris la décision dès son congrès de constituer des listes sur cette orientation sans débat préalable avec le PCF. Ce choix s'inscrit dans un débat qui s'est ouvert au lendemain de l'élection présidentielle entre les composantes du Front de gauche sur la stratégie à mettre en œuvre pour le rendre utile à notre peuple. Nous pensons que notre démarche est plus efficace pour protéger les Parisien-ne-s des politiques d'austérité. Elle nous permettra, à l'appui des luttes, de conquérir et de mettre en œuvre des avancées si la gauche l'emporte en mars prochain. Pour le PCF, le Front de gauche doit avant tout être une force politique utile aux Parisien-ne-s par la mise en œuvre d'avancées concrètes et il doit construire pour cela des rassemblements adaptés à chaque lutte et à chaque échéance électorale. Nous continuerons de mener avec l'ensemble des composantes du Front de gauche les luttes sociales contre les politiques d'austérité gouvernementales et de préparer les élections européennes pour lesquelles nous voulons présenter des listes du Front de gauche.

Nous initions aujourd'hui dans l'unité une campagne offensive avec notre chef de file communiste Ian Brossat sur la base de notre programme pour construire avec Anne Hidalgo la victoire de la gauche en mars prochain et initier une nouvelle étape de la politique municipale qui améliore la vie des Parisien-ne-s.

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 19:07

Le 17 octobre 1961, dans les derniers mois de la guerre d’Algérie, 30.000 travailleurs algériens manifestent pacifiquement à Paris. Le Front de libération nationale, le FLN, a organisé cette mobilisation pour dénoncer le couvre-feu raciste instauré à l’encontre des Algériens vivant en région parisienne, pourtant officiellement considérés comme citoyens français par l’Etat colonial.

La manifestation est réprimée avec une violence inouïe. La police frappe, tabasse, roue de coups, tire. Elle jette des centaines de manifestants dans la Seine pour qu’ils se noient. Des milliers sont arrêtés, battus, sinon torturés plusieurs jours durant dans des centres de rétention. Selon les historiens, il y aurait eu entre 100 et 300 morts.

Le déchaînement policier a été minutieusement organisé.Il est directement le résultat de consignes précises de l’autorité, du préfet de police Maurice Papon, celui-là même qui, en tant que secrétaire général de la préfecture de la Gironde, aida à déporter les juifs de Bordeaux sous l’Occupation.

Les crimes des policiers du 17 octobre 1961 seront tous couverts. Les faits seront et sont encore étouffés aujourd’hui officiellement. Il ne s’agit de rien d’autre que d’un crime d’Etat, d’un crime de l’Etat impérialiste français, alors dirigé par de Gaulle.

Fin 1961, l’indépendance prochaine de l’Algérie ne fait plus de doutes. Mais, l’impérialisme français entend préserver les intérêts des compagnies françaises, son accès aux ressources naturelles, au pétrole, malgré la décolonisation. La guerre et la répression continuent afin de peser sur les négociations, en Algérie mais aussi en France. Le capitalisme français entend aussi continuer à exploiter au maximum les travailleurs immigrés algériens sur le sol français et ne peut supporter leur révolte et leur organisation.

Le racisme est intrinsèque au colonialisme, au capitalisme, à l’impérialisme. Ceux qui les combattent leur opposent l’unité des travailleurs.

Exigeons plus que jamais toute la vérité sur Charonne, toute la vérité sur le 17 octobre 1961 que les autorités continuent occulter ! Plus que jamais, 52 ans après, rendons hommage aux martyrs du 17 octobre 1961 qui luttèrent côte-à-côte jusqu’à la mort pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Partager cet article
Repost0
17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 18:32

Les députés EELV se sont abstenus, une seule a voté contre. Quelle est la signification exacte de l’accord national EELV – PG ? Sur les municipales ?


Une intervention d'Isabelle Attard pour expliquer son choix sur le lien suivant.

Partager cet article
Repost0