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75005 Paris

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section.pcf5@gmail.com

16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 00:00

 

Après avoir décidé la fermeture du centre de santé  Saint-Victor le 25 mai, l’UTMIF (Union Territoriale de la Mutualité Ile de France) a dû faire marche arrière en urgence le mercredi 9 juin. Le maintien de l’offre de soin de secteur 1 (sans dépassement d’honoraires) dans le 5e arrondissement est donc assuré.

 

La fermeture brutale du site de la Mutualité, prévue initialement pour le 1er juillet, a été stoppée. Il n’aura fallu pas moins d’un an et demi de mobilisation de la part des usagers et des habitants du quartier pour inverser le processus de liquidation de centres de santé effectuant plus de 200 000 actes médicaux par an et qui compte parmi les plus importants d’Île-de-France.

 

L’attitude arrogante et prédatrice de GL Events, multinationale spécialisée dans l’ « événementiel », qui vient récemment de reprendre la gestion du Palais Brognard – l’ancienne Bourse – et qui s’est installée depuis un an dans la maison de la Mutualité, a baissé d’un cran. Cette entreprise n’affichait que du dédain pour une mobilisation qui visait à maintenir l’offre de soins de proximité sur un site qu’elle cherche à transformer en palais des congrès de luxe. Elle n’a d’ailleurs pas hésité à faire appel aux forces de l’ordre pour chasser les militants qui souhaitaient informer les patients des dangers pesant sur l’avenir des centres de santé.

 

De son côté, la Mairie de Paris est restée sourde jusqu’au dernier moment aux avertissements et aux appels à l’action, lancés notamment par les militants et les élus du Parti Communiste Français. Nous avons en effet dénoncé depuis des mois, avec le soutien de la population, la logique spéculative à l’œuvre derrière la transformation de la Mutualité : celle-ci ne pouvait conduire qu’à la liquidation totale de l’offre de soin solidaire au centre de Paris, trop peu rentable pour des Mutuelles converties depuis plusieurs années à une gestion assurantielle tournant le dos aux « valeurs mutualistes » pourtant mises en avant dans leurs publicités. Seule la municipalité pouvait agir concrètement dans l’intérêt des Parisiens.

 

Pressé  par la mobilisation populaire, le Conseil de Paris des 7 et 8 juin a adopté un vœu en ce sens qui affirme que le « Maire de Paris interpelle […] l’ensemble des responsables de la Mutualité, comme ceux de la société GL Events, pour qu’ils précisent officiellement leur projet sur le devenir du centre de santé Saint Victor-Mutualité » et qui demande « le maintien des activités médicales du centre Saint Victor-Mutualité notamment de radiologie et d’imagerie par scanner avec une offre de soins en secteur 1 ». Lâchée par la mairie, dans ses projets de fermeture du centre, l’UTMIF doit revenir sur sa décision initiale dès le lendemain.

 

Nous ne pouvons que nous féliciter du choix de la Mairie de Paris de prendre enfin ses responsabilités dans le domaine de la politique de la santé  dans la capitale. Un engagement plus précoce aurait pu éviter une première réduction de l’offre de soin et du personnel sur le site de Saint-Victor et de la Mutualité au début de l’année 2010. La transformation de la Maison de la Mutualité en palais des congrès de luxe, se substituant à l’ancien lieu de rassemblement historique des organisations progressistes, n’est, quant à elle, toujours pas écartée.

 
 
 
 
 
 

Prenons appui sur cette première victoire pour exiger la pérennité  et l’extension d’une offre de soin solidaire et de qualité à Paris ainsi que le maintien des activités de la Maison de la Mutualité en continuant à nous mobiliser pour :

- l’annulation du permis de construire attribué par la Mairie de Paris à GL Events en avril

- le retrait du plan de restructuration de l’AP-HP

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 22:43

URGENCE :

Non à la fermeture du centre de santé Saint-Victor !

(5e arrondissement)

 

La fermeture du centre de santé Saint-Victor de la Mutualité a été votée par le Conseil d’Administration de l’UTMIF (Union Territoriale de la Mutualité Ile de France) en charge désormais du centre de soin.

 

La disparition de ce centre aurait pour conséquence la suppression de plusieurs centaines d’emplois et d’un accès aux soins en secteur 1 (sans dépassement d’honoraires) indispensables pour les travailleurs et les habitants du quartier et de tout l’Est parisien. Ce besoin est d’autant plus criant dans une ville où beaucoup de praticiens ne sont pas conventionnés et où la moitié des centres de santé ont disparu depuis 20 ans. C’est aussi perdre la possibilité pour les adhérents de plus de 200 mutuelles de bénéficier du tiers-payant.

 

Avec les milliers d’habitants et d’usagers qui soutiennent depuis décembre 2008 le combat contre la liquidation des activités de santé dans la Maison de la Mutualité, le centre Saint-Victor (5e) et du Moulinet (13e),

nous exprimons notre indignation et notre mécontentement.

 

La décision prise par l’UTMIF est un camouflet pour le maire de Paris qui avait exprimé son engagement pour le maintien et la pérennité des centres de santé.

 

Il est possible aujourd’hui de stopper le démantèlement programmé de la Mutualité. C’est le pouvoir et la responsabilité du maire de Paris qui a autorité pour retirer le permis de construire qu’il a lui-même accordé.

 

Sur la demande de notre parti et du Parti de Gauche, le Conseil de Paris est saisi et nous exigeons qu’il décide les 7 et 8 juin 2010 la poursuite de l’activité du centre Saint-Victor dans l’immédiat et dans le futur, dans l’intérêt des personnels et de la population.

 

 

Parti Communiste Français du 5e arrondissement, le 4 juin 2010

 

 

Communiqué du Comité de Liaison de la Mutualité (comiteliaison.mutualite@laposte.net) : PCF 5e ; PCF 13e ; PG 5e ; PG 13e ; POI 5e/6e/7e ; POI 13e ; NPA 5e/13e

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 10:29

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Les plus curieux des habitants du quartier Saint-Victor auront peut-être remarqué depuis quelques jours la présence d’un très discret panneau situé dans un renfoncement à l’arrière de la Maison de la Mutualité, rue de Pontoise. Il s’agit du Permis de Construire n° 07510509V0031, accordé le 14 avril 2010 par la mairie de Paris à une société lyonnaise pour la « réhabilitation d’un bâtiment de 5 étages sur 2 sous-sols ».

 

GL Events, multinationale lyonnaise qui a pris possession des locaux il y a près d’un an, a donc carte blanche pour transformer la Maison de la Mutualité en un centre des congrès de luxe. Bien que ce bâtiment historique, symbole du mouvement mutualiste et du mouvement ouvrier, soit devenu la nouvelle vitrine de ce spécialiste de l’« événementiel », la nouvelle de sa réhabilitation n’est pas affichée avec la pompe à laquelle on aurait pu s’attendre.

 

Et pour cause ! Les menaces pesant sur l’avenir de la Maison de la Mutualité sont connues par les personnels, les usagers et les habitants du 5e depuis des mois : tous dénoncent une opération immobilière honteuse qui consiste à liquider les équipements à caractère public et social dont la rentabilité est inférieure à celle attendue par l’installation d’un centre des congrès de luxe et des bureaux de GL Events. Depuis des semaines, tout est fait pour éviter que cette liquidation prochaine des activités de la Maison de la Mutualité ne soit trop ébruitée. Cette volonté avait déjà conduit la nouvelle direction à envoyer la police pour intimider les quelques militants qui distribuaient devant le bâtiment des tracts appelant à notre réunion publique du 15 février (voir nos deux articles : invitation et compte-rendu).

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Rien d’étonnant donc à ce que l’obligation légale d’afficher les permis de construire sur la voie publique soit honorée de la manière la plus discrète qui soit. Situé dans la rue la moins passante longeant le Palais, caché dans un coin à plusieurs mètres du trottoir, dissimulé derrière une grille et taillé le plus petit possible (80 cm), le panneau est à peine visible pour celui qui ne le cherche pas. GL Events, les Mutuelles qui ont participé à l’opération immobilière tout comme la Mairie de Paris ne souhaitent sans doute pas bénéficier de cette publicité, pourtant gratuite, pour les travaux à venir.

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Le détournement du bâtiment de son usage initial, celui d’un centre de santé fréquenté par des dizaines de milliers de franciliens et d’un lieu historique de rassemblement du mouvement ouvrier, se fait avec la complicité des grandes Mutuelles et de la FNMF. Celles-ci montrent une fois de plus leur volonté de réduire voire d’abandonner la gestion de centres de santé pour se consacrer à des activités plus rentables comme les filières de soin ou encore l’administration de leurs portefeuilles immobiliers (voir notre précédent article).

 

La mairie de Paris, en particulier la première adjointe Anne Hidalgo, en tant que chef de l’exécutif, avait assuré à plusieurs reprises son soutien aux activités des trois centres de santé du 5e et du 13e. Elle avait toutefois toujours refusé de faire voter l’interdiction des travaux en Conseil de Paris, pourtant seule mesure concrète qui permettait à la mairie de faire pression sur la FNMF et GL Events pour le maintien des activités. La section PCF du 5e arrondissement s’est quant à elle constamment battu pour une telle solution. Un vœu en ce sens a d’ailleurs été présenté par le groupe des élus communistes et du PG au Conseil de Paris : retiré une première fois en faveur d’un vœu inconsistant présenté par l’exécutif parisien, il est repoussé une seconde fois par un vote conjoint des groupes socialistes et UMP (voir notre réaction). Notre souhait de rencontrer l’exécutif parisien, nos demandes réitérées d’explication sur la stratégie immobilière de la mairie, nos questions aux responsables municipaux sur la politique de la santé, en particulier à M. Le Guen, sont restées sans réponses à ce jour.

 

Nous sommes contraints de faire le constat lucide que la politique immobilière de la mairie de Paris ne sert pas en priorité les intérêts des habitants et des travailleurs parisiens mais celui des multinationales de l’immobilier et de la finance. L’article du dernier canard enchaîné pointant les collusions entre la municipalité, représentée par Anne Hidalgo, et les groupes immobiliers du 15e arrondissement (voir l’article) nous renforce dans la conviction que cette politique doit être dénoncée pour ce qu’elle est : une politique au service du capital, justement celle qui avait poussé les Parisiens il y a presque dix ans à infliger une défaite historique à une droite décrédibilisée, derrière la figure de Jean Tibéri.

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 12:25

 

Plus de 80 personnes, usagers des centres de santé de la Mutualité et habitants du 5e, se sont rassemblées lundi soir dernier rue Tournefort. Cette mobilisation montre encore une fois la force de l’attachement populaire aux centres de santé de proximité et à la Maison de la Mutualité, lieu de rassemblement historique du mouvement ouvrier.

L’organisation planifiée de la diminution de l’offre de soins de qualité en secteur 1 (sans dépassements d’honoraire) avec tiers-payant dans les centres de santé mais aussi dans le secteur hospitalier (plan du 20 novembre dernier prévoyant 1150 suppressions de poste à l’AP-HP cette année et près de 4000 d’ici 2012) a été au centre des débats. En cause, une logique de dégradation systématique du secteur public hospitalier et de la Sécurité sociale au profit des cliniques privées et des assureurs. Le gouvernement actuel, à travers la loi Bachelot, est le premier responsable de cette dérive conduisant tout droit à un système de médecine à deux vitesses. Les grandes mutuelles, chez qui les « valeurs mutualistes » ne sont plus que de vagues souvenirs ou un argument publicitaire, ont emboité le pas à la ministre de la santé en poussant l’application d’une réforme qui leur fera gagner de nouvelles « parts du marché » de la santé.

Dans le 5e, la logique du profit maximum est à l’œuvre : GL Events, une multinationale spécialisée dans l’événementiel de luxe, à des années lumières du secteur de la santé, a signé un bail de 35 ans, le 6 octobre dernier, pour gérer et « rentabiliser » les bâtiments de la F.M.P. Conséquence immédiate : la Maison de la Mutualité doit devenir un centre de congrès de luxe, occupant toute la place, pour que son taux de rentabilité corresponde à sa situation privilégiée au centre de la capitale. Les activités du centre de santé en seront réduites d’autant avec la suppression d’une dizaine de spécialités et de 73 postes.

Face à ces mauvaises nouvelles, les participants à la réunion publique ont montré leur volonté de combattre par tous les moyens et jusqu’au bout cette liquidation annoncée des activités de santé et de la vocation originelle de la Maison de la Mutualité. La mobilisation des salariés, des usagers, des habitants et des mutualistes ne peut être ignorée ni par les mutuelles, ni par GL Events, ni par le ministère de la santé, ni par la Mairie de Paris. Cette dernière a la possibilité de mettre tout son poids politique dans la bataille en empêchant, dans un premier temps, les travaux de transformation de la Maison de la Mutualité.

Il reste peu de temps pour intervenir mais il n’est pas trop tard ! La lutte se poursuit à un niveau supérieur pour obtenir la révision du plan de transformation de la Maison de la Mutualité et du plan social à la F.M.P.

Défendre les centres de santé de proximité est une priorité ! Cette lutte est étroitement liée à notre mobilisation contre la loi Bachelot et les conséquences désastreuses de son application.

Exigeons :

- le maintien des centres de santé Saint-Victor, de la Maison de la Mutualité et du Moulinet et toutes les spécialités médicales

- le maintien de tous les emplois

- une gestion mutualiste

- le retrait du « plan stratégique » de l’AP-HP

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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 20:55

Les menaces de liquidation de plusieurs spécialités médicales dans les centres de santé de la FMP du 5e (centre Saint-Victor et Maison de la Mutualité) se font de plus en plus pressantes. Après la signature d’un soi-disant « plan de sauvegarde » à la fin du printemps 2009, la fermeture de l’ensemble des activités médicales situées à l’intérieur de la Maison de la Mutualité est en route. Celle-ci correspond à un déménagement de certains équipements (scanner, radio,…) mais aussi à la suppression définitive de plusieurs spécialités (acupuncture, allergologie, chiropraxie, hématologie, kinésithérapie, médecine du sport, neurologie, pneumologie, psychiatrie, tabacologie et urologie ou encore le transfert des activités du laboratoire d’analyses médicales au privé).

L’intention de la FNMF et des Mutuelles qui ont participé à l’élaboration de ce « plan » est clair : transformer la Maison de la Mutualité en un centre des congrès de luxe dont le taux de rentabilité attendu est incompatible avec le maintien d’équipements à caractère public et social. Il reviendra à GL Events, multinationale spécialisée dans l’organisation d’événements, de mener à bien cette tâche. Installée dans les murs pour 35 ans grâce à la signature d’un contrat emphytéotique, cette entreprise représente l’exact opposé de ce que symbolise ce lieu historique du mouvement ouvrier qui a accueilli, des décennies durant, des manifestations majeures des syndicats et des partis progressistes.

Nous pouvons et nous devons mettre un coup d’arrêt à ce processus de liquidation de l’accès aux soins des salariés et des résidents les plus modestes dans le centre de Paris ! La Mairie peut encore refuser l’autorisation de travaux et le permis de construire qui est nécessaire à GL Events pour opérer les transformations souhaitées de la Maison de la Mutualité ! Une autre solution permettant une pérennisation des activités médicales dans un cadre mutualiste, le maintien de tous les emplois et de la destination originelle de la Maison de la Mutualité est possible. Pour cela, nous devons faire pression tous ensemble, salariés, médecins, usagers du centre, habitants du 5e et mutualistes, sur la Mairie de Paris, les Mutuelles et le ministère de la santé. Cette nouvelle étape de la mobilisation sera lancée à l’occasion d’une

RÉUNION PUBLIQUE

pour la défense de la Mutu

LUNDI 15 février à 19h00

au 37, rue Tournefort (Paris 5e, M° Place Monge)

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 22:22
Depuis un an, la lutte pour la sauvegarde des centres de santé Saint-Victor (Paris 5e), du Moulinet (Paris 13e) et de la Maison de la Mutualité (Paris 5e) est menée par les salariés, les usagers, les mutualistes et les habitants du quartier. 160 licenciements, la disparition de plusieurs spécialités médicales et la transformation de la Maison de la Mutualité en palais des congrès de luxe est encore d'actualité. La section PCF du 5e arrondissment de Paris poursuit le combat et ne se résigne pas à la liquidation des activités mutualistes dans le centre de la capitale dont le maintien est crucial pour les dizaines de miliers de salariés et de résidents, souvent les plus modestes, qui en bénéficient.

Pour faciliter l'information sur l'évolution de cette lutte, nous venons de créer une rubrique "Mutualité" sur ce blog :

Mutualité

Article du 3 février

Article du 11 février


Article du 5 mars

Article du 10 septembre

Article du 14 septembre

Article du 16 octobre

Article du 28 octobre


La pétition toujours d'actualité : http://www.ipetitions.com/petition/sauvonslamutu/index.html
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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 01:24

 

La mairie de Paris doit prendre ses responsabilités !

La disparition de 160 emplois et la fermeture de plusieurs spécialités médicales dans les centres Saint-Victor (5e) et du Moulinet (13e) prévue par le plan de restructuration de la FNMF, ainsi que la cession de la gestion de la Maison de la Mutualité au groupe international privé GL Events qui projette de la transformer en centre de conférence de luxe, a soulevé une large opposition. La mairie de Paris, qui a à plusieurs reprises manifesté sa détermination en ce qui concerne le devenir de la Maison de la Mutualité et ces deux centres de santé, peut et doit agir ! Il s’agit d’une attente forte de la part des salariés, des mutualistes, des usagers de ces centres et des habitants du quartier.

 

Les forces politiques représentées au sein du Conseil de Paris se sont en effet prononcées depuis plus d’un an pour :

- Le maintien des activités de santé de proximité dans les centres Saint-Victor (5e arrondissement) et du Moulinet (13e arrondissement) dans le secteur 1 avec tiers-payant

- La nature mutualiste de la gestion de ces centres de santé

- La sauvegarde de l’emploi dans les deux centres de santé et dans la Maison de la Mutualité

- Le maintien de la fonction du Palais de la Mutualité, en particulier de ses salles de réunion, comme un centre de la vie démocratique


 

Un vœu de chaque groupe a ainsi été déposé dans ce sens lors du conseil de Paris des 15, 16 et 17 décembre 2008. Un vœu présenté au nom de l’Exécutif par Mme Anne Hidalgo, 1e adjointe, a finalement été voté et demande « que M. le Maire de Paris interpelle Mme la Ministre de la santé sur l’avenir du secteur des soins sociaux au cœur de Paris, particulièrement dans le 5e, ainsi que l’ensemble du secteur mutualiste, afin de mettre en place un scénario permettant le maintien d’une gestion mutualiste de ce lieu et de ses destinations. »

 

Lors du conseil de Paris du 11 et 12 mai 2009, un nouveau vœu a été voté. Il prend acte de la mobilisation des habitants, des usagers et des « forces vives de la capitale » pour la sauvegarde des centres de santé Saint-Victor et du Moulinet et de la Maison de la Mutualité. Présenté par Anne Hidalgo, toujours au nom de l’Exécutif, la municipalité s’engage à ce « que M. le Maire de Paris intervienne auprès des autorités désormais en charge du devenir de la Mutualité parisienne pour que soit maintenue une gestion mutualiste et que la destination du site soit conservée » mais aussi à ce « que les activités des centres de santé soient maintenues ainsi que les emplois qui y sont associés pérennisant ainsi une offre de soins diversifiés de secteur 1 dans le centre de la Capitale. »

 

Les projets de transformation des deux centres de santé et de la Maison de la Mutualité étant connus depuis cet été, la mairie de Paris dispose aujourd’hui d’une possibilité concrète pour agir. C’est pourquoi, la section communiste du 5e arrondissement, qui, depuis le début, est partie prenante de la lutte au niveau local, a été partisane de la présentation d’un vœu qui exige :

- de s’opposer aux travaux prévus au Palais de la Mutualité dans l’attente d’une inscription de celui-ci à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques

- de proposer une subvention qui permette le maintien de toutes les activités de santé exercées jusqu’à présent dans les 5e et 13e arrondissements

- de s’assurer de la pérennité des activités médicales et de soins en secteur 1 avec tiers-payant aux centres Saint-Victor et Moulinet, qui n’ont actuellement aucune garantie à long terme


 

Un tel vœu a été présenté par le groupe Communiste et élus du Parti de Gauche lors de la séance des 19 et 20 octobre 2009 mais retiré en cours de séance au profit du vœu d’Anne Hidalgo, présenté au nom de l’Exécutif. Bien qu’il rappelle l’attachement du Conseil de Paris aux diverses activités de la Mutualité, ce vœu ne prend aucun engagement ferme et n’utilise aucune des possibilités dont dispose la municipalité pour freiner le démantèlement de ces activités et soutenir la pérennité de l’offre de soin en secteur 1 avec tiers-payant au cœur de la capitale.

 

En lien avec la lutte menée avec les salariés, les mutualistes, les usagers et les habitants du quartier, la section communiste du 5e exprime sa surprise face au retrait, sans mise aux voix, du vœu qu’elle défendait pour la sauvegarde de la Maison de la Mutualité et des deux centres de santé par le groupe Communiste et élus du Parti de Gauche. Nous exprimons par ailleurs notre étonnement et notre réprobationconcernant le décalage qui existe entre l’attachement proclamé par l’Exécutif municipal parisien à la Mutualité et l’absence d’engagements concrets susceptibles d’éviter son démantèlement. Les communistes du 5e arrondissement renouvellent donc leur demande que ce vœu soit à nouveau présenté, et adopté.

Section PCF Paris 5e
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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 09:30

 

La situation est grave !

Les activités médicales suivantes des deux centres de santé Saint-Victor (Ve) et Moulinet (XIIIe) seraient supprimées : acupuncture, allergologie, chiropraxie, hématologie, kiné, médecine du sport, neurologie, pneumologie, psychiatrie, tabacologie et urologie.

L’activité du laboratoire d’analyses médicales serait transférée au privé.

160 à 170 emplois de personnels seraient supprimés.

Le Palais de la Mutualité serait géré par une société privée GL Events qui veut « casser » tout le bâtiment pour le transformer en centre d’affaires. Les réunions et meetings populaires ne pourraient plus s’y tenir. Toutes  les activités de soins sont exclues de la Maison principale.

Mardi 15 septembre, les personnels de la FMP (Fédération de la Mutualité Parisienne) étaient en grève à l’appel de tous leurs syndicats.

Nos partis sont unis depuis des mois contre cette destruction de la FMP organisée par la direction de la Mutualité Française (FNMF) et son président M. Davant.  

Après avoir multiplié  les délégations auprès de Mme Bachelot, de M. Davant et récolté des milliers de signatures d’habitants, nous décidons de nous adresser à M. Delanoë, maire de Paris, et aux présidents des groupes politiques au Conseil de Paris pour qu’ils adoptent un vœu visant :

1. Maintien de tous les emplois à la FMP !  

2. Maintien de toutes les activités menacées de disparition !

3. Maintien de la gestion mutualiste de la maison de la Mutualité avec accès aux soins, de proximité, coordonnés, diversifiés, en secteur 1, et de sa vocation de lieu populaire de réunions.  

Nous sommes tous unis pour exiger ces trois revendications essentielles pour sauver la Mutu.

Retrouver le projet de vœux pour le conseil municipal de Paris

Signez la pétition en ligne pour sauver la Mutu
www.petition-mutualite-5-13.org
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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 08:30

 

 

Nous sommes des milliers de signataires dans  les  cinquième et treizième arrondissements à l'exiger !    


               

Mardi 15 septembre, l'intersyndicale appelle les personnels à la grève, avec un rassemblement à

11h devant la Maison de la Mutualité.

 

Quand Davant, président de la FNMF a offert ses services à Sarkozy, lors du congrès de la Mutualité française à Bordeaux en juin dernier, pour démanteler davantage la Sécurité sociale, tout le monde a constaté que les dirigeants "mutualistes" avaient tourné le dos aux principes fondateurs de la mutualité : cela se vérifie aussi à Paris.


Ainsi les centres de santé St Victor et Moulinet à Paris (5 et 13), 220 000 actes par an, piliers du tarif Sécu à Paris, risquent d'être amputés de 22 spécialités. Chacun voit bien que derrière ces premières attaques c'est toute la cohésion de soins des centres qui risque d'être mise en cause... (accès aux soins de proximité, soins coordonnés, suivi du patient, tiers-payant, CMU…)


Le Palais de la Mutualité, lieu historique de rassemblement des mouvements populaires, passerait aux mains du groupe international GL Events (spécialisé dans l’immobilier d'affaires) : on abandonnerait tout projet social et de santé publique pour un centre luxueux et lucratif.

Tout cela aurait pour conséquence la suppression de 160 emplois et un plan de licenciement collectif  présenté au CE le 17 septembre.

Mais une riposte de grande ampleur s'est développée. Des milliers de signatures ont été collectées à l'appel du collectif des partis de gauche. De son coté le Conseil de Paris, à la demande de notre collectif, s'est prononcé pour le maintien intégral des activités médicales et des emplois ; nous nous adressons à nouveau à B.Delanoë pour lui demander de ne pas donner l’autorisation des travaux de démantèlement du Palais de la Mutualité et pour le versement d’une subvention permettant le maintien de toutes les activités de santé. Il y a urgence et les personnels seront en grève mardi prochain.


Usagers des centres de santé mobilisons nous pour cette nouvelle étape afin, ensemble, de construire le rapport de forces qui permettra :

le maintien intégral des activités de nos deux centres de santé

le maintien de tous les emplois à la FMP

le maintien de la gestion mutualiste de la Maison de la Mutualité  et de sa vocation de lieu populaire de réunions
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 09:39

Le mouvement mutualiste et la Ville de Paris doivent agir !

C’est en effet le sort réservé, si on laisse faire, au Palais de la Mutualité dans le 5e arrondissement par ses nouveaux gestionnaires. On a ainsi appris par la presse cet été (l’Humanité du 5 août 2009) que la gestion du Palais avait été confiée au groupe international GL Events. Curieuse décision pour un groupe mutualiste censé promouvoir les valeurs de solidarité ?


La liquidation de l’offre de santé à Paris

Alors que le bâtiment accueille depuis les années 1930 un centre de santé mutualiste, symbole et témoin des progrès réalisés vers la mise en place d’un système de santé solidaire, les activités médicales seront tout bonnement évacuées. Les salles de réunion du Palais, connues dans tout le pays comme un lieu historique de rassemblement du mouvement ouvrier et utilisées aujourd’hui par tous les partis démocratiques du pays risquent quant à elle d’accueillir des événements organisés et accessibles aux seules grandes multinationales.

Au-delà du symbole, les Parisiens et les Franciliens verront encore diminuer l’offre de soin en secteur 1 (sans dépassement d’honoraire) avec tiers-payant dans la capitale. Plus de la moitié des centres de santé a disparu à Paris depuis les années 1980, poussant les habitants et les travailleurs les plus modestes à renoncer à se soigner ou à consentir des sacrifices financiers difficiles à assumer.

Le centre de santé Saint-Victor, voisin du Palais verrait disparaître de nombreuses spécialités dont l’allergologie, la pneumologie, la psychiatrie, l’urologie, la kinésithérapie et des postes de médecine et pourrait être entièrement menacé à terme. Si cette opération n’est pas stoppée, nous pouvons craindre la disparition de plusieurs centres dans Paris (St-Victor, rue du Moulinet) !

Chronique d’une mort annoncée ?

En décembre dernier, les salariés de la Fédération mutualiste française (FMP) se sont fortement mobilisés pour tenter d’enrayer un plan de démantèlement de deux centres de soins du 5e et déjà plusieurs centaines de suppressions d’emplois. Depuis, le plan a été adopté par le conseil d’administration malgré une mobilisation qui s’est élargie aux habitants du quartier.

L’avenir de ces deux centres attise les convoitises ! Le projet de « fluidifier » le Palais de la Mutualité, c’est-à-dire de déménager toutes les activités médicales, est vite apparu comme une opération très lucrative. Les taux de rentabilité attendus par un centre de réunion de luxe sont incompatibles avec le maintien de tout équipement à caractère public et social.

Les difficultés financières des centres de santé, largement fabriquées par l’application d’une directive européenne de 2002 sur le secteur mutualiste, ont servi de prétexte.

Paradoxalement, des mutuelles ne défendent pas cet acquis du mouvement mutualiste mais sont partie prenante de l’opération financière. Deux plans « de sauvegarde » sont alors proposés début avril : celui de M. Bonin, administrateur provisoire de la FMP nommé par l’ACAM, et celui de Jean-Pierre Davant, président de la FNMF (Mutualité française). Dans les deux cas, les activités médicales logées dans le Palais de la Mutualité sont menacées et la suppression d’au moins 80 postes est prévue.

Peu de temps après l’adoption du plan Davant, nous assistions au transfert de propriété du Palais de la Mutualité – jusqu’alors aux mains de la FMP – à une SCI (société civile immobilière) pour 23 millions d’euros, les parts étant réparties entre la FNMF et les grosses mutuelles qui ont accepté d’injecter du capital.

A quoi va servir cet argent ? Sera-t-il une garantie pour l’amélioration et la pérennisation de l’offre de soin ? On peut en douter dans la mesure où cet investissement est principalement dirigé vers le financement d’un PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi – nouvel euphémisme qui succède à « plan social » pour désigner un plan de licenciement collectif) de 8 millions d’euros et de la réhabilitation du Palais de la Mutualité pour sa transformation en centre de conférence de luxe. Le financement des activités médicales n’est, par contre, pas assuré à court terme selon l’intersyndicale. Cela confirme la priorité que se sont fixée les exécuteurs de ce soi-disant « plan de sauvegarde » : la rentabilisation et la valorisation du Palais.


Continuer la lutte aujourd’hui !

Les salariés, les usagers du centre et les mutualistes restent plus que jamais mobilisés. Les discours des directions des mutuelles sur la sauvegarde des activités médicales, des emplois et de la vocation originelle du centre de la Mutualité ne trompent plus personne.

La ville de Paris, qui s’est déjà prononcée dans un vœu pour le maintien des activités sur le site doit agir ! Notamment  ne pas donner l’autorisation des travaux de démantèlement du Palais de la Mutualité et de s'engager au versement d’une subvention permettant le maintien de toutes les activités de santé.

Les mutuelles et les fédérations mutualistes impliquées dans cette opération immobilière doivent rendre des comptes !

Nous tous, habitants du 5e, usagers du centre, adhérents mutualistes, nous devons rester mobilisés pour dénoncer ce plan de liquidation de la Mutualité, défendre les emplois et les activités menacés ! Continuons à faire signer massivement la pétition et à élargir le mouvement !

Mardi 15 septembre, l'intersyndicale appelle les personnels à la grève, avec un rassemblement à 11h devant la Maison de la Mutualité.

 

Usagers des centres de santé mobilisons nous pour cette nouvelle étape afin, ensemble, de construire le rapport de forces qui permettra :

- le maintien intégral des activités de nos deux centres de santé

- le maintien de tous les emplois à la FMP

- le maintien de la gestion mutualiste de la Maison de la Mutualité  et de sa vocation de lieu populaire de réunions

 

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