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DEMANDEZ L'HUMA !
Vous pouvez rencontrer les communistes du 5e arrondissement tous les week-end sur vos marchés. Ils y vendent l'Humanité Dimanche, y distribuent le 5e.communiste (leur journal) et  bavardent volontiers avec les passants.

Nous sommes tous les samedis à partir de 11h aux marchés de Port-Royal et tous les dimanches à la même heure au marché de la place Monge.

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Parti communiste français

42, rue Mouffetard

75005 Paris

Tél. : 01 43 37 44 19

section.pcf5@gmail.com

9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 14:22

A l'annonce du décès d'Hugo Chavez ce mardi, tous les présidents latino-américains ont souligné son œuvre immense pour le continent, des centaines de milliers de Vénézuéliens ont exprimé dans les rues du pays leur tristesse. Pourtant, les médias français aiment à présenter Chavez comme un « dictateur », un « démagogue » ou un personnage fantasque : rien n'est plus caricatural.


Un président qui obéit à la volonté populaire : à quand en France ?

Chavez a organisé onze élections en quinze ans, quatre fois réélu, il a même accepté un référendum de l'opposition en 2004 ... visant à le destituer. Une opposition qui n'a pas hésité à monter un coup d’État en 2002 mis en échec par le peuple vénézuélien descendu par milliers dans les rues. Drôle de leçons de démocratie quand on sait ce que nos dirigeants font de la volonté populaire, qu'on se souvienne des millions de manifestants contre la réforme des retraites en 2010, ou du « Non » à la Constitution européenne en 2005. Où sont les vrais démocrates ?  

La « Révolution bolivarienne » : 15 ans de politiques au service du peuple

Les médias ne peuvent totalement l'occulter, Chavez reste le premier président du pays à avoir redistribué à l'immense majorité les revenus du pétrole, autrefois captés par une infime minorité. L'argent du pétrole, mais aussi les nationalisations des secteurs-clés ont permis de financer l'éducation et la santé pour tous. Quand Chavez arrive au pouvoir en 1998, le Vénézuéla est un des pays les plus inégalitaires d'Amérique du sud, c'est aujourd'hui le plus égalitaire.

La lutte pour une « Autre Amérique » face à l'impérialisme américain

Le président vénézuélien a défendu une autre union du continent américain, une autre Amérique. L'ALBA (Alliance bolivarienne pour les Amériques) créée par Chavez en 2005 était un cadre pour des échanges mutuellement avantageux entre nations du continent américain, dans le respect de la souveraineté des nations. Certaines de ses alliances avec des dictateurs en Iran ou en Libye étaient des erreurs et affaiblissaient son combat. Il n’en reste pas moins que l’œuvre de Chavez a transformé radicalement le pays et le continent, permis à des millions de Vénézuéliens de sortir de la misère, redonner un nom – le « socialisme du 21ème siècle » – à l'alternative au capitalisme.

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 14:54

Arafat Shaheen Jaradat : 204e palestinien décédé dans les prisons israéliennes.

C'est 10 jours après son arrestation, dans des conditions obscures, qu'est décédé ce palestinien de 30 ans de la région d'Hébron. L'autorité palestinienne a lancé un appel internationale pour qu'une commission d'enquête internationale fasse toute la lumière sur ce décès. L'état hébreu est responsable de l'intégrité physique des prisonniers.

Des milliers de prisonniers politiques

Il y aurait plus de 4500 palestiniens en prison en Israël. Il s'agit de prisonniers politiques. Environ 500 sont condamnés à la perpétuité. Un cinquième de la population palestinienne adulte est passée par les geôles israéliennes : le système relève de la répression de masse. Salah Hamouri, le franco-palestinien libéré le 18 décembre 2011 a témoigné en France des conditions de détentions terribles que ces prisonniers doivent subir.

Le PCF, par la voix de ses parlementaires, a exhorté le gouvernement français pour qu'il fasse pression sur l'état israélien afin qu'il respecte les conventions internationales en matière de droits de l'homme.
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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 12:05

Nicolas Sarkozy et le gouvernement ont décidé de faire intervenir les forces militaires françaises contre la Libye. Le Parlement ne sera consulté, après coup, que le 22 mars.

 

Avec gravité, communistes, nous condamnons ces actes de guerre, lourds de périls pour le peuple libyen, pour notre pays, pour la paix en Méditerranée et dans le monde.  

 

Nous ne rentrerons pas dans le consensus des partis dominants de droite et de « gauche » qui acceptent de faire de notre pays le valet de l’OTAN et de l’UE, de l’impérialisme américano-européen.

 

Les travailleurs et les peuples de plusieurs pays du monde arabe se soulèvent contre les dictatures, pour la justice sociale. 

Voilà comment les gouvernements des Etats-Unis, des pays de l’UE et de la France réagissent :


-          En Tunisie, la ministre française des affaires étrangères proposait en janvier d’envoyer des forces de sécurité pour aider « notre ami Ben Ali » à maintenir l’ordre.

-          En Egypte, prenant les devants, le gouvernement américain a fait évincer « notre ami Moubarak » (déplacé dans une de ses résidences secondaires) pour mieux maintenir le contrôle de l’armée et des possédants sur le pays.

-          Au Barheïn, le roi tire sur les révoltés. L’armée du régime le plus obscurantiste de la région, l’Arabie Saoudite de « nos amis les rois du pétrole », envahit le petit pays. Les occidentaux se contentent d’exprimer une inquiétude.  

-          Au Yémen, « notre ami le président Saleh » fait tirer sur la foule depuis des semaines : les Etats-Unis observent et cherchent une équipe de remplacement.   

 

Y-a-t-il quelque chose de différent dans les motivations occidentales pour intervenir en Libye ? Absolument pas ! Les mêmes intérêts exactement sont à l’œuvre. Que ceux qui dépliaient le tapis rouge pour vendre des Rafales à Kadhafi, il y a quelques mois encore, ne nous jouent pas la partition de la solidarité entre les peuples !


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La différence en Libye, c’est qu’il y a beaucoup de pétrole, que c'est un pays peu peuplé, dont la population active est composée à 50% de travailleurs immigrés surexploités, exclus de la rente pétrolière.

 

Ces derniers jours, le gouvernement américain a hésité. Peut-on continuer à s’arranger comme avant avec Kadhafi ou bien, l’opportunité existe-t-elle de démembrer le pays, de traiter avec des partenaires plus faibles et accommodants pour les intérêts des multinationales ?

Sarkozy s’est empressé de reconnaître le « Conseil transitoire », composé d’anciens ministres de Kadhafi, de représentants de divers clans, dont les monarchistes. 

 

Visiblement, l’impérialisme américain a fini par opter pour la deuxième solution. Mais il a pris la précaution de laisser le soin d’agir à ses satellites britanniques et français (Sarkozy a réintégré notre pays dans le commandement militaire de l’OTAN !). Peut-être faut-il aussi préserver l’image d’Obama.

 

Souvenons-nous ! On n’a jamais retrouvé les armes de destruction massive au nom desquelles l’OTAN (sans la France alors !) a envahi l’Irak. Bush prétendait délivrer l’Irak de son dictateur mais se promettait en même temps de « renvoyer ce pays au Moyen-âge ». C’est fait !

Le peuple libyen, ses aspirations démocratiques, n’ont rien à gagner des frappes aériennes occidentales. Elles menacent de faire rentrer la Méditerranée, le monde arabe dans un dangereux et incontrôlable engrenage guerrier.

L’alignement sur l’impérialisme américain a déjà coûté la vie à 54 soldats français en Afghanistan où l’opération militaire grève le budget français de 700 millions d’euros par an.

 

Communistes, nous recherchons les moyens les plus efficaces de mobilisation pour exprimer notre refus de l’intervention militaire française en Libye.

 

Pas un sou, pas un homme, pas un avion pour la guerre impérialiste !

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 09:28


Ni l'instauration d'une zone d'interdiction aérienne, ni les frappes ciblées proposées par Nicolas Sarkozy n'ont été entérinées par les 27, manifestement très divisés, réunis hier en sommet à Bruxelles pour examiner la situation dans le monde arabe et en particulier en Libye. L'aventurisme guerrier du Président de la République n'a pas fait recette parmi les chefs d'Etats et de gouvernements de l'Union européenne.
Le Parti Communiste Français exprime sa consternation devant les appels de la France et de la Grande-Bretagne à des opérations militaires particulièrement risquées et susceptibles d'entrainer une escalade militaire incontrôlable, un engrenage de guerre. De telles propositions d'opérations militaires ressemblent à des postures de politique intérieure. Elles n'offrent par ailleurs aucune  garantie d'efficacité pour arrêter la répression et les exactions armées du régime de Kadhafi contre le peuple libyen.

Le PCF réitère sa pleine solidarité avec l'opposition au régime de Tripoli qui doit garder la pleine maîtrise de ses choix. Il appelle à toutes mesures d'aide à cette opposition et de sanctions et d'embargo visant le régime de Kadhafi. 

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 08:48

Après les hausses successives du prix du gaz (+ 20 %) et de l'électricité (+ 6 %) sur les 12 derniers mois, le litre d'essence sans plomb atteint aujourd'hui 1,49 € en moyenne.

Les médias en imputent la cause aux évènements en Libye. Or, celle-ci ne couvre que 2 % des approvisionnements mondiaux. Surtout, les hausses du prix du pétrole ont commencé bien avant, en liaison avec la baisse du dollar, une formidable spéculation encouragée par la politique monétaire des États-Unis, la déréglementation des marchés soumis à la soif de rentabilité financière des majors et des banques. A cela s'ajoute  la fiscalité pétrolière, punitive pour les familles, que les États européens ne veulent pas alléger, afin de capter une partie de la rente pétrolière pour limiter les déficits que creuse leur soutien gigantesque aux grands capitaux.

Mais cela est ignoré et l'on préfère rendre le pétrole responsable de toutes les difficultés, alors que la hausse de ses cours ne fait qu'accentuer la phase d'exacerbation de la crise avec les politiques mises en œuvre depuis au service de la domination des marchés financiers.

On préfère mettre au seul compte des événements en Libye les hausses qui, pourtant, sont engendrées surtout par la spéculation et le refus des dirigeants de l'OCDE d'engager une révolution énergétique.

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 08:51

L’impunité c’est l’assurance que se perpétuera la même politique. Pourquoi ? Parce que les gouvernements israéliens successifs s’obstinent à nier les droits fondamentaux du peuple palestinien, à saccager le contenu de tous les accords de paix proposés depuis ceux d’Oslo. Ils violent le droit international dans l’impunité. Ils poursuivent la colonisation de Jérusalem-Est et de la Cisjordanie. Ils ont martyrisé Gaza sous prétexte de réponse à des tirs de roquettes aveugles – certes condamnables. Ils ont provoqué un bain de sang lors de l’opération contre la « flottille humanitaire ». Sanctionner la politique israélienne apparaît aujourd’hui comme une nécessité si on veut faire avancer la cause d’une paix juste au Proche-Orient, c'est-à-dire le respect des droits du peuple palestinien, de sa sécurité et de la sécurité du peuple israélien.

 

Des sanctions ? Mais quelles sanctions ? La question nécessite une clarification.

Si l’on est partisan, comme nous le sommes, de contribuer à réaliser les conditions d’une paix juste et durable, la première exigence est la suspension de l’accord préférentiel entre l’Union européenne et l’Etat d’Israël. Ne pas le suspendre encourage une politique qui nie en permanence les droits humains les plus élémentaires. L’Union européenne a par ailleurs adopté des textes, relatifs à la traçabilité des produits israéliens ou supposés tels, qu’elle n’applique que de façon partielle et insuffisante. Les investissements d’entreprises européennes qui facilitent la colonisation ou en profitent doivent cesser.

Suspendre l’accord préférentiel jusqu’à ce qu’Israël s’engage réellement dans un processus de paix, appliquer les textes qui interdisent aux produits des colonies d’être importés en Europe sous label israélien, constituent à nos yeux des objectifs politiques immédiats, crédibles, justes, efficaces, rassembleurs. Les paroles creuses de soutien aux droits palestiniens, démenties par les encouragements de facto à la politique qui les nie, laissent le champ libre aux dirigeants actuels d’Israël. Que change cette situation et demain des négociations pourront reprendre avec comme préalable le gel des colonies, pour aboutir au retrait israélien sur les frontières de 1967, à un accord sur Jérusalem, capitale partagée, et à une solution négociée du problème des réfugiés sur la base des résolutions de l’ONU.

 

C’est dans cette perspective que nous rejetons deux positions antagonistes. D’un côté celle qui prône le boycott total d’Israël, mesure proclamée radicale ; d’un autre côté, celle des forces qui n’ont jamais agi pour que l’Union européenne exerce une pression réelle sur la politique israélienne et prennent prétexte de la prétendue radicalité du boycott total, qualifié de campagne de haine, pour exiger d’inacceptables censures ou poursuites judiciaires. Nous considérons qu’il faut être aux côtés des progressistes israéliens, qui soutiennent le boycott des produits des colonies, comme aux côtés des progressistes palestiniens.

Nous soutenons la demande de hauts responsables palestiniens pour une action vers l’Union européenne, en vue de sanctions efficaces, et non du boycott total d’Israël. La lutte pour des sanctions à l’encontre de la politique israélienne doit s’accompagner de clarté sur les objectifs poursuivis et sur les moyens de lever les obstacles. Seule cette clarté permettra de convaincre ; elle seule permettra l’union la plus large pour que cesse enfin un conflit meurtrier, absurde en tout point car les conditions du règlement pacifique juste et négocié sont connues et elles s’imposeront. Elle seule permettra à l’indignation de trouver son prolongement efficace et sa contribution au rétablissement du peuple palestinien dans ses droits fondamentaux.

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 13:53

Nous reproduisons dans la suite un communiqué du CJPP5 (http://cjpp5.over-blog.com/) appelant à manifester mardi 18 janvier à 18h30 pour défendre la liberté d'expression bafouée par la direction de l'Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm. Cette dernière a en effet cédé aux pressions du CRIF, empêchant ainsi la tenue d'une conférence dénonçant les violations flagrantes par Israël du droit international, ses crimes en Cisjordanie et à Gaza et la poursuite d'une violente politique coloniale qui nie les droits les plus élémentaires du peuple palestinien. Les communistes du 5e s'associent à la démarche initiée par les intervenants de cette conférence et appellent à ce rassemblement.

Après l'annulation, par l'ENS, de la réunion publique avec Stéphane Hessel, TOUS AU RASSEMBLEMENT MARDI 18 A 18h30 place du Panthéon contre la censure et pour le respect des libertés démocratiques



Soutenons Stéphane Hessel

  

  

et les pacifistes de la campagne BDS

 

 

Le CRIF revendique la censure de Stéphane Hessel et l’atteinte à la liberté d’expression à l’ENS


Nous apprenons avec stupeur la décision de Mme Canto-Sperber, la directrice  de l'Ecole Normale Supérieure, de retirer la réservation de la salle accordée pour la tenue d'une rencontre exceptionnelle avec Stéphane Hessel mardi 18 janvier. Cette conférence s'inscrivait dans la lignée de l'appel qui a reçu les signatures prestigieuses de personnalités politiques et intellectuelles de sensibilités très diverses, et de 10000 autres citoyens. L'appel peut encore être signé ici : www.collectifpaixjustepalestine.org 


  Le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) revendique cette victoire de la censure, et remercie ses amis : Valérie Pécresse (ministre de l'enseignement supérieur), Bernard-Henry Lévy, Alain Finkielkraut, Claude Cohen-Tanoudji, Arielle Schwab. Tous, selon lui, seraient intervenus activement pour bâillonner Stéphane Hessel et ses prestigieux soutiens. Lire le communiqué du CRIF ici : http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=23242&returnto=accueil/main&artyd=70
 
Mobilisées pour les droits démocratiques et contre les menaces visant Stéphane Hessel et les prévenus de la campagne BDS, de nombreuses personnalités devaient effectivement s'exprimer à la tribune ou par des messages:


- Benoist Hurel (secrétaire général adjoint du Syndicat de la Magistrature)
- Leila Shahid (ambassadrice de la Palestine auprès de l'Union Européenne)
- Haneen Zoabi (députée au parlement israélien)
- Michel Warschawski (Israélien, fondateur du Centre d'Information Alternative)
- Nurit Peled (mère israélienne d'une victime d'attentat, fondatrice du cercle des familles endeuillées, Prix Sakharov pour la paix du parlement européen)
- Elisabeth Guigou (députée, ancienne Ministre de la Justice et Garde des Sceaux)
- Daniel Garrigue (député, porte parole de République Solidaire)
- Gisèle Halimi
- ... et bien d'autres...
 
300 personnes étaient déjà inscrites pour cette conférence, notamment annoncée sur Mediapart. La direction a déjà reçu de nombreux mails de protestation, auxquels elle répond par le déni. Le comportement indigne de la directrice d'un des hauts lieux de l'intelligence française et de celles et ceux qui ont fait pression sur elle pose de nombreuses questions auxquelles nous répondrons, avec nos invités et amis, lors du rassemblement auquel appellent les organisations ayant soutenu cette conférence.
 
Tous au

 

  

 

 

grand rassemblement contre la censure

 

 

et pour le respect des libertés démocratiques. 
 

 

 

mardi 18 janvier à 18h30 

 

 

 

 

 

 

Place du Panthéon Paris 75005

 

 

Nul n'a le droit d'interdire aux citoyens de notre pays de dénoncer l'impunité des violations israéliennes du droit international et la collusion de notre gouvernement

avec la droite extrême au pouvoir en Israël!
 
 Premiers signataires : AFPS (Association France Palestine Solidarité), CCIPPP (Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien), CJPP5 (Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5ème), Génération Palestine, GUPS (Union Générale des Etudiants de Palestine, UJFP (Union Juive Française pour la Paix), CVPR (Comité de Vigilance pour une Paix Juste au Proche-Orient)

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 13:39
 

La voie du changement s'ouvre en Tunisie 

 

La Tunisie vit depuis le 17 décembre 2010 une révolte populaire contre le chômage, l'exclusion, la pauvreté, la vie chère, l'exploitation éhontée, la corruption, l'injustice et la tyrannie. Ces protestations populaires sont parties de la ville de Sidibouzid pour s'étendre à toutes les régions du pays. La pauvreté et la tyrannie, endurées dans la ville, sont un phénomène général qui touche tout le peuple tunisien. La rage et l'indignation est la même dans tout le pays. 

 


Le régime policier et dictatorial du président Ben Ali a affronté la révolte dans son style habituel. En s'appuyant sur la désinformation, la tromperie, les mensonges et la répression brutale de la police qui a tiré sur des masses populaires désarmées, tuant des manifestants ne portant sur eux aucune arme. Ces méthodes ont échoué cette fois, elles ont alimenté les protestations et ont poussé les manifestants à transformer leurs demandes de simples revendications sociales à des exigences politiques sur la question des libertés. Même quand Ben Ali a prononcé son discours, au douzième jour de la révolte, pour promettre à nouveau hypocritement qu'il diminuerait la répression, personne ne l'a cru et les masses ont répondu que les protestations devaient se poursuivre.

  Les pancartes et les mots d'ordre mis en avant par les masses en révolte, du sud au nord, sont un signal clair du processus de prise de conscience politique dans la tête des Tunisiens au cours des vingt dernières années du règne de Ben Ali. Des mots d'ordre du type: « Le travail est un droit, bande de voleurs », « Bas les pattes du pays, bande de corrompus », « Travail, liberté, dignité », « Liberté, liberté et non présidence à vie », « A bas le parti de la constitution, à bas les tortionnaires du peuple », « Ben Ali lâche, le peuple ne se laisse pas faire »...

  Le peuple exige le changement avec la conviction que les aspirations à la liberté, à la démocratie et à la justice sociale ne peuvent se réaliser sous le régime de Ben Ali. Les masses populaires justement par la lutte, par l'Intifada, ne veulent plus de la dictature, et c'est un nouveau processus qui s'ouvre en Tunisie.

  Le peuple tunisien a besoin d'un nouveau gouvernement démocratique, national et populaire naissant de la volonté et de la représentation de ses propres intérêts. Et un système de ce type ne peut voir le jour à partir du système actuel et de ses institutions, ou de sa constitution ainsi que de ses lois, mais seulement sur ses ruines par une assemblée constituante élue par le peuple dans des conditions de liberté et de transparence, après avoir mis fin à la tyrannie. La tâche d'un Conseil populaire est l'élaboration d'une nouvelle Constitution qui pose les bases de la République démocratique, avec ses institutions et ses lois.

  L'opposition avec toutes les forces politiques et non-politiques, est invitée à serrer les rangs en vue du changement démocratique, pour former l'alternative à la tyrannie et à la dictature.


Le Parti communiste des ouvriers restera, comme il l'a toujours été, du côté des travailleurs, des démunis et des pauvres, en première ligne pour un nouvel ordre en Tunisie, pour la liberté, la démocratie et la justice sociale.


 

 Extraits du communiqué du Parti communiste des ouvriers de Tunisie

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 13:09

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



L'internationalisme prolétarien et la solidarité internationaliste sont au cœur même de notre engagement de communistes. Habitués sur ce site à exprimer notre solidarité avec la lutte des travailleurs, le combat des communistes, dans des circonstances parfois difficiles, dans le monde entier, il est revigorant de constater qu'une telle conception de l'internationalisme est encore dominante dans les mouvements ouvriers d'une bonne partie du globe.



Plusieurs partis communistes ont déjà adressé des messages de soutien aux travailleurs français en lutte, et aux organisations de classe qui mènent le combat. Le Parti Travail de Belgique (PTB)a adressé une « lettre de solidarité avec le peuple français »dans laquelle le PTB félicite « un exemple de détermination, de résistance et d'unité ». Pour le PTB, « la classe ouvrière française, une nouvelle fois à l'avant-garde de la lutte (…) nous montre la voie à suivre ». Le Parti communiste du Luxembourg (KPL)se joint également à « la lutte sans merci que vous menez pour défendre vos acquis sociaux et vos droits, eux mêmes conquis de haute lutte »et appelle à ce que « tous les travailleurs d'Europe (…) descendent eux aussi dans la rue pour exprimer leur colère et leur opposition à ces mesures. »




Des communistes les yeux tournés vers « l'exemple Français »




Les autres communistes européens suivent le mouvement par leur presse partisane, et en tirent des leçons pour leur mouvement.



Nos camarades portugais d'Avante!notent semaine après semaine la radicalisation du mouvement, son amplification et tentent ainsi de donner de la vigueur au mouvement analogue qui se dessine au Portugal avec la grève générale du 24 novembre en perspective. Certains communistes portugais, comme ceux dirigeant le site O Diarioparlent déjà d' « exemple de la France ». Nos camarades anglais du Morning Starconsacrent presque chaque jour leur une internationale à la France, et comparent avec regret le mouvement atone anglais sous hégémonie travailliste à l'ébullition sociale en France, où la tradition révolutionnaire représentée par le PCF et la CGT est encore vivace. Jusqu'à nos camarades grecs du KKE, et leur organe Rizospastis, qui ont désormais les yeux tournés vers la France, et y voient plus qu'un relais à la lutte qu'ils ont entamé il y a un an de cela et qui ne s'essouffle toujours pas.



Mais les échos du mouvement traversent les mers. Sur le continent américain, les communistes colombiens évoquent une grève contre le néo-libéralisme qui pourrait bientôt devenir un nouveau « Mai 68 ». Nos camarades péruviens, vénézueliens, cubains, états-uniens – dans les contextes nationaux divers dans lesquels se déploie leur lutte et pour laquelle ils essaient de dresser des parallèles – suivent également avec attention les événements en France.



Le Parti communiste brésilien (PCB)vient même de publier une note politique où il exprime « son soutien total à la lutte des travailleurs français »et caractérise également le mouvement français « d'exemple pour les travailleurs de toute l'Europe et du monde entier ».




« Faire comme en France », ou comment la base secoue des directions syndicales timorées en Espagne et en Italie




En Espagne et en Italie, le mouvement français est mis en avant par les forces révolutionnaires, pour faire bouger les lignes dans le mouvement politique et syndical représentant cette tradition.



Plusieurs fédérations politiques du PCE et syndicales des CC.OO appellent à amplifier le mouvement après la grève du 29 septembre et à prendre comme exemple. Le journal reconstructeur (cad, pour la reconstruction du PCE) La Republicatitrait même dernièrement, en français dans le texte: « Vive la classe ouvrière française! » après la journée du 15 octobre. Malgré un message de soutien du secrétaire-général des CC.OO Ignacio Toxo le 7 septembre adressé à la CGT, depuis ce dernier ne cesse de répéter que les conditions ne sont pas les mêmes en France et en Espagne et récuse toute radicalisation du mouvement en Espagne.



En Italie, le mot d'ordre « Fare come in Francia »(Faire comme en France) monte de plus en plus depuis la base des partis communistes et des syndicats de tradition révolutionnaire. Il trouve désormais un écho tant à la direction du PdCI(Parti des communistes italiens) qu'à celle du PRC(Parti de la refondation communiste). Face à une direction syndicale de la CGIL trop timorée, c'est sa branche métallurgiste de la FIOMqui a montré l'exemple le 16 octobre dernier, portant plus d'un million de métallos dans les rues de Rome.



Chez les métallurgistes, le mot d'ordre de la « grève générale », désormais adopté par les directions de la FIOM et de la CGIL, a pris de l'ampleur à partir du moment où le mouvement s'est développé en France et a prouvé la possibilité d'une victoire face aux politiques du capital.




De la Belgique au Brésil, de l'Allemagne à l'Afrique noire: la lutte des travailleurs français suscite solidarité syndicale et aiguise l'esprit de lutte!




Les syndicalistes apportent aussi désormais leur soutien, notamment par la voix d'un communiqué de la Fédération syndicale mondiale (FSM)dans lequel la FSM « salue la lutte grandiose des travailleurs, des jeunes travailleurs, des lycéens en France, qui se renforce jour après jour, et elle exprime sa solidarité internationaliste et profonde avec cette lutte ».



Sans surprise, le PAMEgrec et la CGTP-IN portugaise ont déjà exprimé leur entière solidarité avec le mouvement en cours. Le premier syndicat allemand DSBavec ses 7 millions de membres a adressé le 21 octobre dernier une lettre de soutien au secrétaire-général de la CGT dans laquelle nos camarades allemands tiennent à nous confirmer que « les expériences en Allemagne ont montré que l'allongement de l'âge de départ à la retraite n'a pas rendu la retraite plus sûre ». Pour la DSB, travailleurs allemands et français doivent mener une lutte commune contre cette politique « socialement injuste et qui conduit à la privatisation des systèmes de sécurité sociale ».



En Belgique, la FGTB,et sa branche CGSP,ont déjà dépassé la simple solidarité verbale avec le mouvement des travailleurs français et sont passés aux actes, en contribuant au blocage de plusieurs dépôts pétroliers dans le pays.



Encore une fois, la solidarité va bien au-delà du continent européen. Du syndicat de masse brésilien (3 millions d'adhérents) critique envers le lulisme Conlutasau LKPguadeloupéen qui avait montré la voie aux travailleurs métropolitains en passant par la DISK(Confédération des syndicats révolutionnaires) turque et ses 400 000 syndiqués. Tous ont déjà envoyé un message de solidarité adressé à la CGT. Tout comme des dizaines de syndicats d'Afrique noire francophone – de Madagascar, de Djibouti, de la Cote d'Ivoire, du Sénégal, du Burundi, du Tchad ou encore du Burkina Faso – ont également exprimé leur soutien et leur solidarité au syndicat représentant historiquement la lutte de classe en France.



Car tous y voient une lutte menée sur territoire Français au nom des travailleurs du monde entier.

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 12:15

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



« Nous ne donnons pas de chiffres, comptez-les vous-mêmes », en répondant ainsi samedi, le dirigeant de la FIOM laissait les journalistes submergés par la marée humaine qui avait envahi Rome ce samedi 16 octobre. Même la préfecture de police, pourtant encline à la minimisation systématique, en a tout de même compté 200 000.



La FIOM est finalement sortie de sa réserve en fin de journée pour annoncer que le cap du million de manifestants était atteint.



Peu importe les chiffres exacts, le fait que plusieurs centaines de milliers de métallurgistes italiens se soient déplacés dans la capitale italienne à l'appel de leur syndicat de classe, la FIOM, avec comme mot d'ordre la défense de leurs conditions de travail (« Oui aux droits, non au chantage: le travail est un bien commun ») était déjà une réussite en soi.



D'autant plus que le syndicat des métallurgistes, branche autonome de la CGIL ayant conservé des positions de classe que la maison-mère a délaissé depuis, exclut tout corporatisme. Au contraire, la manifestation de jeudi était axée sur l' « unité dans les luttes », la convergence des luttes, avec présence de diverses corporations industrielles, d'ouvriers en bleu de travail mais aussi d'étudiants, de précaires, de chômeurs, de retraités et d'immigrés dans le cortège.



Au-delà de simples revendications catégorielles liées à leurs conditions de travail, les métallurgistes italiens ont manifesté en bloc contre l'ensemble de la politique du gouvernement italien: remise en cause des conventions collectives; chômage de masse, chantage à l'emploi et délocalisations comme dans le cas de l'usine FIAT de Pomigliano (Chantage du patron de FIAT à l'usine de Pomigliano: alignement sur les conditions de travail des ouvriers polonais ou fermeture de l'usine); plan d'austérité pour les travailleurs et renflouements pour l'industrie (Détail du plan d'austérité du gouvernement Berlusconi: la « manœuvre »); jusqu'à la revendication de la sortie des troupes d'Afghanistan.



Toutes ces revendications étaient articulées entre elles par les manifestants et convergeaient vers la mise en échec des plans du gouvernement et du patronat.



Pour les participants et les organisateurs de la manifestation, il ne peut y avoir d'alternative politique sans lutte dans la rue, et le mot d'ordre simple scandé par les manifestants: « Grève! Grève! Grève »posait la perspective immédiate.



Ainsi était mise à l'ordre du jour la question du passage de la mobilisation à une autre étape en Italie, et ensuite de la grève générale.




La FIOM et même la CGIL pose désormais la question de la grève générale après la manifestation du 27 novembre




Point d'unité syndicale en Italie dans un mouvement divisé en trois tendances majeures et gangréné par le réformisme. D'une part, les syndicats jaunes que sont la CISL et l'UIL qui collaborent ouvertement avec le gouvernement. D'autre part, la CGIL, syndicat à tradition communiste, tiraillé entre une direction réformiste et une base de classe plus combative. En son sein, la FIOM, branche autonome des métallurgistes, ayant donc maintenu des positions de lutte de classe.



Les métallurgistes semblaient avoir pris acte de l'impossibilité d'une action unitaire avec la CISL et l'UIL et les insultes fusant envers les dirigeants de ces deux centrales, en particulier pour Rafaelle Bonnani, secrétaire-général de la CISL, qui n'a cessé de discréditer le mouvement dans les médias acquis au gouvernement.



Événement historique, le secrétaire-général de la CGIL Guglielmo Epifani s'est par contre joint à l'appel lancé par le secrétaire-général de la FIOM, Maurizio Landini et les deux leaders syndicaux ont défilé à la tête du cortège romain.



fiomLa question de l'amplification de la mobilisation et d'un point de chute pour une grève générale a été posée par les deux leaders syndicaux.Pour Epifani, cela reste avec prudence, en effet celui-ci a évoqué « la possibilité d'une grève générale bien que ce ne soit pas notre seule arme ». Il a tenu à exprimer encore une fois son optique « gradualiste » et son ouverture aux négociations avec le gouvernement, toutefois: « Si nous n'avons pas obtenu de réponses du gouvernement d'ici la manifestation du 27 novembre, alors nous enchaînerons avec la grève générale ».




Alternative politique et attente déçue d'une organisation de classe et de lutte, du Parti communiste italien historique




fiom3Landini s'est montré plus offensif lors du discours de clôture, place San Giovanni. Face aux cris venant de la foule« Grève! Grève! Grève », celui-ci leur a répondu: « Nous avons le devoir de continuer cette bataille et pour continuer il faut que nous arrivions à déclarer la grève générale. »In fine, c'est la question de l'alternative politique qui a été posée par le leader métallurgiste: « Nous n'avons pas peur des mots. Nous voulons changer cette société ».



Mais avec qui à gauche?Certains observateurs ont parlé de « Parti FIOM », sortant de son rôle syndical et se substituant à l'impuissance de la gauche parlementaire, capable seul de mobiliser l' « Italie rouge » orpheline du PCI, d'une organisation de classe, de lutte, révolutionnaire.



Entre un PD complice du gouvernement, des partis personnels tentant la formule du berlusconismede gauche (Nichi Vendola, Beppe Grillo ou Antonio Di Pietro) et des communistes empêtrés dans une Fédération de gauche qui se dirige de plus en plus vers un Die Linke à l'italienne que vers la nécessaire reconstruction du Parti communiste, la gauche italienne est tout sauf ce que le million de métallurgistes descendus dans les rues de Rome attendent.



On pourrait rajouter que là réside tout le drame de la gauche italienne depuis la dissolution du PCI en 1991.

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