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DEMANDEZ L'HUMA !
Vous pouvez rencontrer les communistes du 5e arrondissement tous les week-end sur vos marchés. Ils y vendent l'Humanité Dimanche, y distribuent le 5e.communiste (leur journal) et  bavardent volontiers avec les passants.

Nous sommes tous les samedis à partir de 11h aux marchés de Port-Royal et tous les dimanches à la même heure au marché de la place Monge.

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Parti communiste français

42, rue Mouffetard

75005 Paris

Tél. : 01 43 37 44 19

section.pcf5@gmail.com

16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 20:39

L’instrumentalisation de la fatigue des enfants à l’école risque de creuser les écarts entre les enfants, notamment ceux issus des classes populaires, car c’est une fois de plus, moins d’école pour ceux qui en ont le plus besoin. L'échec scolaire n’est pas dû à la fatigue mais à la difficulté de l’école à faire entrer tous les élèves dans les apprentissages.

Le débat sur les rythmes scolaires doit s’ancrer sur des idées fortes : tous les enfants sont capables d’apprendre. Il leur faut plus d'école et une meilleure école qui prenne en compte leurs difficultés ( enseignants formés, dispositif RASED…) ; une scolarité obligatoire de 3 à 18 ans.

La réforme des rythmes scolaires ne doit pas signifier le désengagement de l’État : aujourd’hui, chaque nouveau transfert de charges sur les collectivités territoriales se fait au détriment du statut des personnels, de l'emploi et du service public, notamment dans les villes les plus populaires. Toutes les disciplines, mêmes celles non inscrites dans « le socle commun de connaissances et de compétences » comme l’Éducation Physique et Sportive, les arts plastiques ou la musique, doivent être enseignées partout avec le même niveau d’exigence. L’éducation est et doit rester nationale !

Manifestation des enseignants mercredi 19 décembre 10h, RDV Place de la Sorbonne.
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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 14:58

Alors que se concluaient mardi les assises de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR) au Collège de France, des milliers de manifestants se sont élevés lundi 26 novembre contre la précarité généralisée dans l’ESR.

La précarité comme seul avenir ?

De moins en moins d’emplois titulaires, un financement de la recherche de plus en plus precaire avec la montee en puissance des financements sur projets… le resultat, c’est l’explosion de la précarite dans l’enseignement supérieur et la recherche. Quel gaspillage ! Des jeunes sont formés par le service public, puis jetés, avec comme seul avenir la précarité ou l’exil. Des équipes sont constituées pour être aussitôt démantelées. Et tout cela pour faire des économies sur l’emploi public ! 

Avec le budget 2013, le gouvernement continue à donner la priorité à la réduction des dépenses publiques et à céder aux pressions du patronat et des agences de notation. Le Crédit Impôt Recherche, dont l’inefficacité a été prouvée, est maintenu. Les charges nouvelles s’accumulent pour les établissements d’enseignement supérieur et de recherche, sans transfert de moyens. Le résultat : des suppressions de postes, dans un contexte de pénurie de plus en plus grave.

Pour répondre aux besoins de la société, il faut avoir le courage de rompre avec les politiques d’austérité qui mènent l’Europe à la catastrophe. La sortie de crise passe par le développement d’un service public national d’enseignement supérieur et de recherche ambitieux. D’urgence, il faut pérenniser les financements de la recherche et sécuriser les emplois, pour libérer l’initiative des personnels. Partout, il faut instaurer la coopération en lieu et place de la concurrence.

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 16:06

Mardi dernier, les salariés de la ville de Paris se sont mis en grève. L’exécutif municipal campant sur ses positions, la grève a été reconduite.

La plupart des métiers débutent au SMIC (ouvriers, agents administratifs, agents des crèches…) et y stagnent pendant des années. Au bout de 10 ans, un agent aura vu son salaire augmenter de 23€. Le salaire d’un fonctionnaire ne suit plus l’inflation. De 2000 à 2011 c'est 11 % de pouvoir d'achat de perdu.

Public, privé on cherche toujours à les opposer. Petits salaires…mais sécurité de l’emploi ! C’est de moins en moins vrai, hélas. De nombreux secteurs du service public sont donnés au privé: la poste, EDF... c’est aussi le cas au sein des collectivités territoriales. Alors que de nouveaux besoins et des nouvelles envies sont exprimés par les usagers, la Mairie de Paris choisit de déléguer une partie de plus en plus grande au privé.  Elle emploie 15 000 agents non fonctionnaires : des contrats aidés et d’insertion mais aussi des agents en CDD, des saisonniers qui enchaînent parfois les contrats en restant toujours dans la précarité.

La mairie de Paris n'a pas le pouvoir d'augmenter directement les salaires de ces employés, mais elle peut augmenter leur pouvoir d’achat. En augmentant le nombre de promotions d’un grade à l’autre ; en prenant en charge la journée de carence imposée par Sarkozy ; en prenant en charge la totalité des cotisations mutuelles, en embauchant réellement tous les agents précaires qui travaillent pour la ville : CDD, saisonniers, contrats aidés ; en appliquant la loi de déprécarisation de mars 2012 le plus largement possible.  

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 16:28

La dernière Lettre du RAPSE (Réseau d'Action Promouvoir et Sécuriser l'Emploi) propose des argumentaires clairs et concis sur 2 sujets d'actualité :

 

Tout d'abord la situation économique du groupe PSA et sa course desespérée pour obtenir des liquidités qui lui permettraient d'échapper à la pression des marchés ; rappelons que le groupe PSA est sorti du CAC 40 il y a tout juste un mois. La fermeture de l'usine d'Aulnay se fait dans la précipitation alors qu'un dialogue avec les organisations syndicales, porteuses de contre-propositions, est possible.

 

D'autre part des extraits commentés du Traité Européen (TSCG). On y verra entre autres que "les critères de convergence du traité de Maastricht (3% de déficit et 60% de dette)  sont extrêmement durcis alors qu’ils se sont révélés impossible à tenir durant la crise." Le fameux pacte de croissance, rajouté in extremis au traité Merkozy reprend quant à lui "l'idée que le libre échange intégral serait porteur de croissance".

 

Nous ne pouvons donc que vous conseiller la lecture de ce document que vous trouverez au lien suivant.

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 19:37
Non au Traité d’austérité
          Mobilisons-nous dans le  5ème contre le Pacte budgétaire !

 

RÉUNION PUBLIQUE  Jeudi 27 septembre 19H

Amphi Rataud à l’École Normale Supérieure, 45 rue d’Ulm

(Rer B Luxembourg, M° Place Monge, Bus 21, 27, 38, 89)

 

Avec  

Frédéric LORDON,  

Membre du collectif des économistes atterrés, directeur de recherche au CNRS

Denis DURAND,

CGT Banque de France, membre du Conseil économique Social et

Environnemental

 

Le président de la République veut faire ratifier au plus vite par le Parlement le Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) de la zone euro, plus connu sous le nom de « Pacte budgétaire », tel qu’il a été signé par Nicolas Sarkozy.

Ce Pacte budgétaire aggrave les politiques néolibérales qui ont mené aux problèmes actuels de la zone euro. En imposant aux Etats un « déficit structurel » inférieur à 0,5 %, il va obliger à des coupes drastiques dans les dépenses publiques.

Économiquement inefficace, ce Pacte budgétaire est socialement insupportable car les programmes d'austérité  aujourd’hui imposés à la Grèce et aux autres pays en difficulté réduisent les protections, accroissent les inégalités, touchent le plus durement les populations les plus précaires - femmes, jeunes, ouvriers, immigré-es - et enfoncent dans la récession, le chômage et le surendettement.

Ce Pacte budgétaire représente un déni démocratique tout en plaçant l’économie sous contrôle de marchés financiers. C’est pourquoi nous et les autres organisations signataires de ce texte dans le 5ème arrondissement refusons ce Pacte budgétaire.

MANIFESTATION CONTRE LE TRAITÉ

à l’appel du collectif national

Dimanche 30 septembre, 13h30 à Nation

Site pour l’appel du collectif national : http://www.stopausterite.org/

 

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 07:34

 

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Le succès  populaire de notre marche sur la Bastille a dépassé toutes nos attentes . Ce rassemblement massif a représenté plus de 100000 personnes, beaucoup plus que prévu. Une vraie   fête populaire dimanche ! La place de la Bastille et toutes les rues avoisinantes étaient occupées par une marée de drapeaux rouges, et le cortège défilant depuis la Nation était loin d'être fini lorsque Jean-Luc Mélenchon a pris la parole à la Bastille.
Au- delà du discours de notre candidat Jean-Luc Mélenchon, c'est la force de notre rassemblement. Toutes les entreprises en lutte pour maintenir l’emploi, les indignés, les vieux et les jeunes,  les  ouvriers et les universitaires, les salariés des services publics, ils étaient venus de toute la France
Grâce au travail de tous les militants c'était un succès bien plus grand que tout ce que l'on avait osé imaginer. C'est bien la preuve que nous  sommes devenus une force. Nous pouvons "peser", nous pouvons même gagner!
Beaucoup de choses restent à faire d'ici  le 22 avril, convaincre,,rassembler, développer la dynamique  pour sortir de cette crise et des politiques d’austérité qui nous étouffent, offrir de vraies solutions aux problèmes du peuple . Nous sommes l’espoir

la vidéo du discours : http://www.youtube.com/watch?v=84T-XLN_RPE


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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 11:36

Le 25 mai dernier , la Direction de l’Ecole Normale Supérieure avait enfin cédé et signé le protocole de fin de conflit répondant à la plupart des revendications de l’Assemblée Générale et des grévistes de l’établissement, ancien-ne-s précaires de la cuisine et du ménage : L’obtention de CDI pour tou-te-s les grévistes ainsi que pour tou-te-s les personnel-le-s employé-e-s par l’ENS depuis plus de trois ans La mutation du chef de cuisine, suite à l’ouverture d’une enquête portant sur des violences et des harcèlements sur le lieu de travail. Le paiement de 75% des jours de grève et de 75 euros d’indemnité mensuelle, forme de reconnaissance du caractère anormal de l’emploi de CDI dans la fonction publique, sur des emplois pérennes, au lieu d’attribuer des postes de fonctionnaires titulaires.

Sept mois de conflit, des blocages et une grève longue de plus de 130 jours, ainsi que quatre semaines d’occupation des salons de la Direction, jusqu’à une évacuation par la police, ont permis d’aboutir à cette victoire dont la fédération Sud Étudiant s’était réjouit.

Ne pouvant supporter une telle défaite, la contre-attaque de la direction de l’ENS ne s’est pas faite attendre : 9 étudiants et personnels, dont des membres de la CGT et de Sud Étudiant, ont été convoqués en conseil de discipline et le pire est à craindre pour certains d’entre eux puisque le renvoi est envisageable.

Parce que cette répression est inacceptable, signez la pétition de soutien :

http://www.petitionpublique.fr/?pi=...

Étudiant-e-s, salarié-e-s, même précarité, même combat !

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 08:52

Les femmes sont les premières à subir le chômage, l’extension de la précarité, la dégradation du statut du travail causés par la politique menée au service du MEDEF depuis 20 ans.

Elles forment ainsi 83% des salariés à temps partiel, 80% des « travailleurs pauvres » (payés en dessous du SMIC), 83% des titulaires de retraites inférieures au minimum vieillesse. Leurs rémunérations sont en moyenne inférieures de 19% à celles des hommes, de 11% à qualifications égales.

 

L’égalité entre hommes et femmes reste un combat.

Si en France, l’égalité est acquise sur le plan légal, ce n’est pas le cas partout dans le monde. L’égalité réelle, même en France, reste encore à conquérir. Les progrès risquent toujours d’être remis en cause.

 

Le renforcement de l’exploitation capitaliste, maintenant avec la crise, tend à aggraver les inégalités, à renforcer les positions persistantes de discrimination dont les femmes sont victimes.

 

Ainsi la contre-réforme Woerth des retraites pénalise spécialement les femmes, aux carrières plus chaotiques. Ainsi le sous-emploi ramène la conception du salaire d’appoint dans le couple ou le monopole féminin des tâches domestiques.

 

Les exploiteurs capitalistes et les réactionnaires se retrouvent toujours, le plus souvent dans les mêmes personnes.

 

Sarkozy veut diminuer la durée du congé de maternité. Il supprime les subventions au planning familial, attaque l’école maternelle dans ses moyens et ses fondements mêmes.

 

La question de l’égalité hommes/femmes est une question profondément politique. Les affirmations de principe et les grands symboles rentrent vite en contradiction avec la réalité les choix des gouvernements: possibilités d’extension de la précarité (ex : horaires éclatés), du travail du dimanche, démantèlement des services publics, austérité des dépenses publiques et sociales …

 


Pour l’égalité homme/femme et l’amélioration de la situation de tous : nous avançons des propositions de mesures concrètes :

 


 1– Emploi/Salaire: Etablissement et application du principe d’égalité des rémunérations, de l’accès à la formation continue. Revalorisation du SMIC 1500 euros net par mois et rattrapage immédiat des salaires pour tous. Interdiction du temps partiel imposé. Pénalisation accrue des contrats précaires. Retrait de la contre-réforme des retraites et réduction réelle du temps de travail. 

 2– Défendre et développer les services publics: création d’un service public national de la petite enfance, engageant un plan d’urgence de construction de crèches, de développement des formations dans les écoles de puériculture, instaurant la gratuité des crèches. A l’heure actuelle, seuls 8% des enfants de moins de 3 ans peuvent être gardés en crèches collectives : il manque 350.000 places. Des moyens supplémentaires doivent être accordés aux écoles maternelles dont la conception, au sein de l’éducation nationale, doit être préservée. Retrait de la loi Bachelot.

 3– Affirmer les droits des femmes: contraception libre et remboursée à 100%: défense du droit à l’IVG avec des moyens nouveaux, la création de nouveaux centres… Allongement du congé de maternité à 24 semaines et du congé de paternité à un mois. 

 4– Défense de la laïcité contre l’ingérence du religieux dans le politique et contre tous les intégrismes. 

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 08:44

Deux ans depuis le début d’une des plus graves « crises » du capitalisme, le contraste est frappant.

D’un côté, les profits des grandes firmes atteignent à nouveau des niveaux inédits : 10,3 milliards d’euros pour Total, 7,8 milliards pour la BNP, 2,2 milliards pour l’Oréal…

Elles annoncent la distribution de dividendes record. A elle seule, la symbolique Mme Bettencourt va toucher 500 millions d’euros, sans compter ses autres revenus, sur lesquels elle paiera proportionnellement moins d’impôts que vous (dispositif Copé). Le promoteur immobilier Unibail promet à ses actionnaires la distribution de 85% à 95% de ses 2 milliards d’euros de profit (Unibail vient de se voir attribuer l’extension des Halles et la construction de la Tour Triangle à la Porte de Versailles). 

 

De l’autre côté, une majorité de salariés, de retraités, de jeunes vit plus mal.

Et ce n’est pas une impression, du « ressenti ». C’est bien une réalité. Même les chiffres officiels l’admettent. Depuis 2008, selon l’INSEE, le pouvoir d’achat moyen par ménage a reculé de 0,3%. Et encore son indice est très contesté car il sous-estime notoirement le poids de certaines dépenses essentielles, notamment le logement ou bien de nouvelles dépenses contraintes (ex : la hausse des complémentaires santé devant les déremboursements).

Un Français sur 5 renonce à des soins faute de pouvoir avancer l’argent. 8 millions de personnes sont en situation de « précarité énergétique », c'est-à-dire qu’elles doivent renoncer à se chauffer. Etc.

Ce contraste ne doit rien à une fatalité. Il est le résultat direct de choix politiques, pris en France par le pouvoir sarkozyste comme dans les autres pays d’Europe par des gouvernements de couleurs variées, préconisés au FMI par un certains Strauss-Kahn. La crise sert d’instrument et de prétexte à un nouvel écrasement des salaires directs, à une nouvelle remise en cause des droits sociaux. Ils font payer par les peuples leur propre crise, ils les pillent, faute de luttes populaires suffisantes.

A l’automne, pour la défense des retraites, les salariés, retraités, jeunes ont montré que les forces existent pour commencer à mettre en échec cette politique.

Avec leurs limites et leurs propres difficultés, les mouvements de révolte dans les pays arabes montrent que l’action des peuples peut changer la donne.

En France aujourd’hui, le peuple peut se rassembler, lutter et gagner sur des objectifs immédiats, très concrets qui commencent à faire reculer la politique française et européenne au service des capitalistes et des plus riches.

 

Nous ne pouvons plus admettre d’être rackettés sur notre électricité et notre gaz.

Entre août 2010 et janvier 2011, les tarifs d’électricité des particuliers ont bondi de 8% (idem pour les « petits » professionnels). Où va l’argent ? Pour 2010, le bénéfice réel d’EDF est de plus de 4 milliards d’euros. Il est amputé de 3 milliards de « provisions » pour des investissements hasardeux à l’étranger (GB et USA), c'est-à-dire pour la finance. Ce qui n’empêche pas l’entreprise de distribuer aussi 2 milliards d’euros de dividendes aux actionnaires (dont l’Etat = un impôt déguisé particulièrement injuste). Pour 2011, après l’adoption au prétexte européen de la loi NOME (Nouvelle organisation du marché de l’électricité), on prépare l’opinion à des augmentations de 10 à 15%, sans parler du scandale des nouveaux compteurs et de l’augmentation des taxes. Arrêtons le gâchis : l’argent pour l’investissement en France, la sécurité et la sûreté des installations, pour les usagers et l’économie ! Baisse immédiate des tarifs et renationalisation intégrale d’EDF !     

 

Les banques ont renoué avec des profits monstrueux (4 milliards d’euros pour la Société générale).

Elles ont été massivement aidées au nom de la crise avec l’argent de la collectivité (plan approuvé par l’UMP et le PS !) mais continuent à spéculer dans le monde entier plutôt qu’à orienter le crédit vers l’activité économique. Dans le même temps, les tarifs bancaires imposés à chacun d’entre nous, notamment les plus pauvres, considérés comme des vaches à lait, relèvent du racket. Stop ! Le gouvernement a le pouvoir de contraindre les banques, de prélever leurs profits. Nous demandons la nationalisation de l’ensemble du secteur.

 

Les loyers ont augmenté de 27% depuis 10 ans en moyenne, le foncier de 100%!

Il y a de plus en plus de mal logés. A Paris, la superficie du logement par habitant diminue depuis plusieurs années. Le taux d’effort (par des dépenses consacrées au logement dans le budget des ménages) dépasse les 25%, atteignant 50% pour les plus pauvres, ou certains célibataires. Les charges des propriétaires occupants n’arrêtent pas d’augmenter. Les accédants à la propriété paient au prix fort l’envolée de l’immobilier. Dans quelques années, il est bien possible que l’on s’empare de leur bien pour leur faire payer la « dépendance ».

Ce véritable livre noir du logement est aussi le résultat de choix politiques. Le budget du logement a été encore diminué de 217 millions d’euros pour 2011. Le secteur HLM est ponctionné de 360 millions d’euros. Le livret A, destiné au financement du logement social, a été attribué aux banques qui le détournent. Pendant ce temps, les aides fiscales et cadeaux directs aux spéculateurs continuent d’augmenter. Assez ! L’argent public et l’épargne populaire doivent être dirigés en urgence vers la construction massive de logements sociaux pour répondre aux besoins et faire baisser la pression spéculative. Les loyers doivent être gelés.


Assez de profits sur nos besoins essentiels !


Tous les pans de la politique du pouvoir s’attaquent au pouvoir d’achat populaire. On pourrait reprendre les sujets un par un, la fiscalité de plus en plus injuste, les aides aux constructeurs automobiles qui engrangent de nouveaux de pharamineux profits mais continuent de délocaliser, les attaques sur l’hôpital, l’école…

Au centre se trouvent bien sûr la question des salaires et du statut des salariés, que le pouvoir aide à tirer vers le bas. 

L’austérité des dépenses publiques et sociales est prétextée par des déficits (Etats, Sécu) qui ont été délibérément creusés par les gouvernements successifs, qui ont cherché à enchaîner le pays à la finance internationale.

 

Mais en fait de l’argent, il y en a ! Les profits des entreprises du CAC, les classements des grandes fortunes le font éclater. Tiens ! 110220_servier2.jpg Servier, le patron des laboratoires du Médiator point en 9ème position avec un patrimoine de 2,9 milliards d’euros !  

 

Des slogans simples sont justes et communistes, nous les reprenons encore et toujours :

« Prendre l’argent là où il est ! », « Faire payer les riches ! ».

Les récentes mobilisations pour l’école, la justice. Les luttes qui se développent dans les hôpitaux, dans les usines (ex : PSA Rennes) montrent que le rapport de force existe toujours susceptible de faire reculer le pouvoir. Nous nous inscrivons entièrement dans ce mouvement qui seul peut changer les choses en 2011 comme en 2012.

Les prochaines élections cantonales, pour la moitié des habitants de banlieue et de province, seront l’occasion d’exprimer cette colère avec le vote communiste. Mais déjouons le piège consistant à enfermer la question de l’alternative politique dans les jeux politiciens stériles pour 2012, dans le choix du pire (Sarkozy) ou du moins pire (Strauss-Kahn) avec un ou des votes défouloirs et repoussoirs mis en scène pour stériliser la révolte.

Dès 2011, faisons le choix de la lutte, organisons notre colère !

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 13:51

 

Le 15 octobre, en plein pendant le mouvement, le Parlement européen adoptait un rapport planifiant le déclin des systèmes de retraite publics par répartition et l’avènement d’un « pilier » de retraite par capitalisation dans les mains de la finance. Les députés PS (Harlem Désir, Pervenche Bérès…) ou « écologistes » (Eva Joly, Cohn-Bendit…) ont voté pour avec la droite.

Le PS s’est littéralement posé le long des manifestations attendant que le mouvement atterrisse, attendant que l’objectif 2012 revienne en haut de l’actualité. Il s’est à peine caché de partager sur le fond tous les présupposés de la loi Woerth, laissant son aile « gauche » préférer 40,5 annuités plutôt que 43.

            Concernant la précarité, les autres forces politiques s'apitoient mais ne font rien ou aggravent la situation : extension des possibilités d'intérim ou de sous-traitance par la droite au cours de cette législature ou encore annualisation du temps partiel par Martine Aubry, ou recours aux exonérations de cotisations patronales sur les bas salaires, aggravant le recours aux emplois précaires, à temps très partiel.

Les médias ont joué à fond le virage du mouvement vers un antisarkosysme  simpliste plutôt que sur la convergence des luttes pour le retrait de la loi Woerth et l’élaboration par les forces de progrès d’une réforme en rupture avec le libéralisme.  Cela fait monter l’exigence d’ une perspective politique  de rassemblement autour d’un projet en rupture avec le capitalisme et sa crise. Cela se gagnera par les luttes et le travail de construction de ce projet. Le PCF peut jouer un rôle mobilisateur à partir de ses propres propositions.

Les communistes proposent une discussion publique, la plus large possible, partout, d’un projet populaire et partagé commun aux forces de progrès, exigeant  des transformations démocratiques, économiques et sociales, profondes.

Il faut battre Sarkozy, battre sa politique et créer une issue politique à la crise ! Le PCF appelle tous les citoyens soucieux d’imposer des transformations de progrès social, écologique, économique, culturel, à participer activement, dès maintenant  à l’élaboration d’un projet commun de gauche, fondé sur l’expression des besoins populaires  par les citoyens eux-mêmes, et décidé à porter des coups au capital et à ceux qui le servent

 

Exigeons une véritable sécurisation et un développement de l’emploi , des salaires et de la formation:

Sur l’intérim et le CDD : Le contrat à durée indéterminée doit redevenir la norme obligatoire des contrats de travail, Les autres contrats de travail doivent être graduellement transformés en CDI, sous réserve d'exceptions très strictement limitées. Des mesures seront prises pour favoriser ces conversions.

- De limiter dès aujourd’hui l’intérim à 5% par entreprise maximum pour casser l'intérim comme mode de gestion.

- Le pouvoir de contrôler le recours à ces contrats pour les C.E., ainsi que le contrôle de la conversion des contrats aidés et des contrats précaires, ou atypiques, en CDI sécurisés à temps plein

- Un droit à la formation continue rémunérée et suffisamment longue, accrue d'année en année, avec des dépenses publiques et des prélèvements mutualisés sur les  entreprises.

Sur la casse du service public et contre l’imposition de la « loi » du capital :

- De mettre un coup d’arrêt à la R.G.P.P. qui remet en cause le statut de la fonction publique et désorganise les services de l’État et l’abrogation de la L.R.U.

- D’orienter l’argent vers les moteurs de la croissance en dirigeant la constitution d’un pôle public financier dirigeant l’épargne populaire et le crédit ver le développement économique.

- La défense et la reconquête des monopoles publics pour les activités d’intérêt général relevant des services publics (énergie, transports, eau, courrier et télécommunications…)

- La non-application des directives européennes de déréglementation et de libéralisation.

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