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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 11:05
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2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 18:36

Sarkozy se souhaite à lui-même d’aggraver la même politique, de s’attaquer aux retraites, le tout dans une relative paix sociale. Détrompons-le!

 

100101_Gandrange_affiche-CGT.jpgPeu importent les faits pour Nicolas Sarkozy.

Ses vœux télédiffusés pour 2010 ont été dominés par son habituelle autosatisfaction. Elle est plus indécente que jamais après une année 2009 marquée par un recul économique et social qui a si durement touché le plus grand nombre.

 

Il a beau essayer de tourner les choses : aucun artifice ne parvient à justifier son contentement. Le style Sarkozy ne peut plus prendre.

 

Aux Français, écœurés par les profits des banques retrouvés grâce aux milliards d’euros injectés par le gouvernement, Sarkozy vante la « taxation des bonus des traders » et la réduction des paradis fiscaux. Quelle bonne blague, aussi bonne que le couplet sur la « moralisation du capitalisme » !

 

Le président s’est évertué à déguiser en « mesures énergiques » et « plan d’investissement sans précédent » les dizaines de milliards d’euros de fonds publics détournés  pour renflouer la finance, soutenir la bourse et les profits des grands groupes capitalistes.

Les salariés, la grande majorité de la population ont de quoi voir qui paye et paiera la note de cette politique : chômage, baisse des salaires réels, abandon de l’industrie et de l’agriculture, nouvelles atteintes à la protection sociale et aux services publics, dizaines de milliers de suppressions d’emplois publics...

En fait d’investissement, les bases du développement du pays sont sapées, celles du « modèle social » dont hypocritement Sarkozy reconnaît qu’il a amorti la crise.

 

Payer? Sarkozy ne retrouve son ton d’esbroufe que pour défendre un nouvel impôt, la taxe carbone, bien sûr au nom de la défense de l’environnement. Le Conseil constitutionnel a jugé trop grossières les modalités d’exonération des grandes firmes industrielles. Le Président a voulu les rassurer : il ne « s’arrête pas à la première difficulté » quand l’intérêt du patronat est en jeu.

 

En revanche, changement de ton obligé, il ne se hasarde plus sur le terrain des promesses sur l’emploi ou le « gagner plus ».

  Pour 2010, Sarkozy se borne à promettre la prolongation de la même politique, forcément en pire.

Il a dû évoquer quelques étapes précises à retenir.

Il fait comme si était déjà passée la contre-réforme des lycées destinée, au nom de l’autonomie, à creuser les inégalités, réduire les emplois et les heures d’enseignement public, créer et élargir un marché lucratif.

De même, pour lui, la réforme territoriale doit être rapidement emballée, porteuse de recul démocratique, de nouvelles inégalités régionales, de taxes nouvelles.

Pompier pyromane, il n’a fait qu’une allusion aux suites à venir du débat sur « l’identité nationale » par lequel il a allumé un feu de diversion.

Mais le nouveau gros morceau dans le plan (quinquennal) que lui assigne le Medef en 2010, même si Sarkozy n’y a consacré qu’une ligne, c’est l’étape suivante du démantèlement de notre système solidaire de retraite. Dès le lendemain des régionales.

 

Forts des enseignements de la mobilisation de 2003, les travailleurs doivent se préparer à une grande bataille en 2010 pour les retraites.

 

Sarkozy s’est efforcé de conjurer cette perspective de lutte. Compassionnel, il a pratiquement remercié le peuple d’avoir souffert en silence en 2009. Il a félicité, à côté des chefs d’entreprise, les « partenaires sociaux » pour leur « grands sens des responsabilités » en 2009, laissant entendre qu’il considère les syndicats comme les garants de la paix sociale dont il a besoin.

 

Ne le laissons pas prendre ses rêves pour des réalités en 2010 ! Dans des milliers d’entreprises, du privé comme du public, les salariés sont entrés en lutte en 2009, avec leurs sections, leurs unions syndicales. Le 19 mars 2009, trois millions de salariés, de jeunes, de retraités sont descendus dans les rues pour dénoncer la politique du gouvernement. Les luttes ont commencé à converger en 2009 notamment pour la défense de l’hôpital public (contre la loi Bachelot), pour l’industrie, contre la nouvelle loi de privatisation de la Poste etc.

 

Le sens des responsabilités de ceux qui se placent dans le camp des travailleurs, non comme « partenaires » mais comme adversaires du patronat et du capital, les oblige effectivement à faire mieux en 2010, notamment sur les retraites. Gageons qu’ils auront entendu la provocation de Sarkozy.

 

Pour nous communistes, il ne fait pas de doute que la perspective politique de rupture se trouve là, dans la capacité des luttes à converger pour mettre un coup d’arrêt à la politique du pouvoir. qui est bien loin de se réduire à son porte-parole Sarkozy. A notre niveau, nous voulons y contribuer le plus possible.

Ce sont nos vœux à nous pour 2010 !

 

 

PS :

Sarkozy ne s’est pas étendu sur la politique extérieure. Il se contente de copier ses maîtres de l’OTAN en souhaitant une bonne année aux soldats envoyés au casse-pipe pour défendre leurs intérêts et non « nos valeurs ». 2010 peut et doit être aussi l’année du retrait des troupes d’Afghanistan.

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 18:23

 

Depuis le 15 décembre 2009, l’Assemblée nationale a commencé à examiner le projet de loi de transformation de La Poste en SA et de mise en concurrence de la totalité de la distribution du courrier.

Les interventions de certains députés, notamment communistes, serviront, à nouveau, à éclairer les enjeux et dangers. Mais d’ici Noël, le projet de loi sera voté quels que soient les barouds d’honneur que joueront à l’intérieur et à l’extérieur de l’hémicycle certains politiciens.

 

Pour autant, la bataille pour le service public de La Poste sera très loin d’être terminée et perdue.

 

Il sera encore temps tout d’abord de faire échec à ce projet de loi.

Le calendrier soigneusement calculé par le pouvoir pourrait se retourner contre lui.

Pour éviter que cette bataille ne coïncide avec les grandes mobilisations du début 2009, il a été obligé de reporter de 6 mois le dépôt du projet de loi. Ensuite, pour être encore plus tranquille et laisser s’alanguir le mouvement, il a renvoyé à la période des fêtes le vote définitif.

Mais du coup, après les recours et le temps de publier les décrets d’application, la date officielle de changement de statut va être reportée au 1er mars 2010.

Un répit qui rend à nouveau crédible un développement et une convergence des luttes pour gagner le retrait de la loi.

 

On se souvient que le CPE avait déjà été adopté par le Parlement quand les luttes ont gagné son abandon en 2006.

 

Contre l’hôpital public, le gouvernement a joué pareil que contre La Poste. Pour esquiver la montée d’un mouvement large et convergent, il a fait passer la loi Bachelot en même temps que les élections européennes qui ont fait diversion (bien malgré nous !). Mais devant les premières conséquences de la loi Bachelot, l’action du printemps sert d’appui à la reprise et au développement, ces dernières semaines, de luttes très larges, dans des dizaines d’hôpitaux, notamment contre les suppressions d’emploi, avec la loi Bachelot en ligne de mire.

 

On peut faire le parallèle avec La Poste. Là aussi, des luttes locales se multiplient en parallèle des mobilisations pour le retrait de la loi Lagarde. Elles sont souvent longues et déterminées (voir une liste non exhaustive pour les quelques dernières semaines en partant des débrayages des facteurs de paris 15). Elles visent toutes consciemment le processus de privatisation. Les directions hésitent entre répression et apaisement mais doivent partout concéder des avancées.

poste-carte.jpg

Au bout de 6 mois d’action contre la loi Lagarde, nous affirmons que les conditions d’un rapport de force pour gagner l’inversion du processus de privatisation de La Poste sont plus grandes encore aujourd’hui, dans l’entreprise d’abord, parmi les usagers et les populations ensuite qui sont de plus en plus conscients de leur intérêt à les soutenir.

Le retrait de la Loi Lagarde, dans tous ses aspects, continue de constituer la revendication politique susceptible d’unir le mouvement, dans un contexte de développement des luttes dans tous les services publics.

Mais l’heure est aussi à analyser en quoi certaines initiatives nationales (la « votation »), en dehors de l’entreprise, ont pu être contre-productifs, amener à des opérations de récupération politicienne qui ont détourné le mouvement de ses objectifs et de ses moyens primordiaux.

Ce n’est pas d’une alternance aux élections de 2012, avec ceux qui refusent toujours de se démarquer de la « concurrence libre et non faussée » des directives européennes que l’on doit attendre une rupture et la mise en échec des privatisations ! 

 

Rien n’est jamais acquis pour les travailleurs, mais pas davantage pour le patronat et ses serviteurs ! Ensemble, nous pouvons le montrer en 2010 !

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 12:48

Aujourd’hui, les actions et réalisations des collectivités territoriales sont concrètes : écoles, crèches, logements, équipements sociaux, culturels, sportifs, de santé, environnement, transport… Elles emploient 1 800 000 agents, réalisent 73 % des investissements publics et ont permis le maintien et la création de centaines de milliers d’emplois. Mais la réforme territoriale préfère sacrifier les populations les moins solvables, les territoires les plus défavorisés et livrer au marché tous les services et secteurs rentables.


Concrètement, la réforme des collectivités territoriales c’est :


  • La suppression progressive de l’essentiel des communes et à terme de tous les départements transformés, avant leur disparition, en rouages captifs et dociles de l’État et de la rentabilité financière
  • La constitution de féodalités avec des super-régions et métropoles, archipels au service du profit financier
  • Le retour d’un État qui ne paye rien et commande tout. L’arbitraire est de retour avec le « Grand Paris », des préfets omnipotents, la « RGPP » , véritable politique de réduction des emplois publics et des dépenses publiques des services déconcentrés de l’État. Le monde associatif, sportif et culturel est en détresse financière !
  • L’éloignement le plus possible des citoyens des lieux de décision avec la création de conseillers territoriaux cumulant les pouvoirs et transformés en élus techniciens au sacrifice de leur mission de proximité avec les citoyens
  • La division par deux des agents de la fonction publique territoriale alors qu’ils sont les acteurs irremplaçables des services publics de proximité, alors que les collectivités sont des amortisseurs des désastres sociaux provoqués par la crise. C’est un boulevard pour la privatisation des services publics, « leur externalisation ». C’est une catastrophe pour les personnels et les petites communes.
  • La généralisation d’un nouveau système électoral de primes à l’UMP et au bipartisme. Le mode de scrutin uninominal à un tour doublé d’une pincée de proportionnelle va conduire à l’étouffement démocratique, aux combines politiciennes pour des sièges et à l’abstention, à l’écoeurement des citoyens qui seront les principales victimes

la suppression de la taxe professionnelle : le coup de grâce qui sonne l’agonie financière des collectivités. La taxe professionnelle représente aujourd’hui 50 % des ressources fiscales des communes. Avec la réforme, les recettes fiscales proviendront pour 2/3 des ménages et seulement pour 1/3 des entreprises. On en rigole encore au MEDEF !

Casser les collectivités locales, dans la foulée des grands services publics, supprimer leurs moyens : c’est réformer dans le sens du déclin !

Pour faire vivre un projet de réforme des institutions qui réduise les inégalités territoriales et qui garantisse l’égalité entre les collectivités en leur donnant les moyens financiers et humains indispensables, pour les foyers de démocratie, lieux d’expression des droits et besoins humains, pour les services publics de proximité, pour les statuts des personnels et l’emploi public, pour le développement des territoires

Habitants et élus : ensemble, mobilisons nous !

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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 17:27

Dans l’éducation :

Les enseignants et personnels de l’éducation nationale seront aussi en grève pour protester contre les suppressions de postes (16 300 prévues dans le primaire et le secondaire dans le budget 2010, soit 45 000 depuis 2003 alors que le nombre d’élèves continue d’augmenter), pour la revalorisation des traitements (un certifié touche 1,2 fois le SMIC en début de carrière, les enseignants et CPE ont un salaire de 35% inférieur en moyenne du reste de la fonction public d’État),

A l’université aussi, les personnels des CROUS, qui assurent le fonctionnement des restaurants et des résidences universitaires, lancent une grève pour toute la semaine du 23, protestant contre la privatisation-externalisation rampante d’un nombre croissant de leurs activités et contre une « gestion manageriale » de plus en plus brutale depuis 2007.

Les enseignants-chercheurs appellent eux-aussi à la grève du 24 et dénoncent un recours systématique aux CDD, les cadeaux faits au patronat sur le budget de la recherche et, plus généralement, la continuation de la logique de l’université-entreprise qu’a mis en place Valérie Pécresse à travers la loi LRU.

La mobilisation monte aussi chez les étudiants qui réclament entre autres la garantie de la qualité des enseignements pour l’ensemble du territoire et le maintien du cadre national des diplômes. Revendications qui s’opposent donc à la loi LRU, au plan licence et révèlent la logique destructrice introduite par le « système de Bologne » promu par l’Union Européenne. En Autriche, en Allemagne et en Hongrie, les grèves et manifestations se poursuivent depuis déjà plusieurs semaines sur la même exigence d’une université publique, gratuite et de qualité.

Dans les autres services publics (transport, énergie, hôpital) :

A la SNCF, après le succès de la grève du 20 octobre, à la RATP, à EDF et GDF, des hôpitaux dans l’ensemble du service public, le mouvement s’étend.

La perspective d’un nouveau « novembre/décembre 95 » est réaliste. D’autant que les salariés du privé, notamment de l’industrie sont aussi passés à l’action.

 

La perspective politique peut se débloquer par les luttes et leur convergence ! Communistes, nous mettons nos propositions et notre action à leur service.

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 12:14
Les cinq principaux syndicats de La Poste appellent à la grève mardi 24 novembre. D’ores et déjà, comme à Paris, leurs organisations départementales appellent à un mouvement reconductible jusqu’au retrait du projet de loi.

Les communistes, dans la suite de leurs actions depuis des mois, apportent leur entier soutien à ce mouvement et feront tout pour qu’il aboutisse à une victoire.

Comment ? En obtenant, comme nous avons gagné le retrait du CPE en 2006, le retrait du projet de loi du gouvernement et des deux dispositions qu’il porte : la transformation de La Poste en société anonyme et la transposition de la directive européenne de mise en concurrence totale de la distribution du courrier.

 

Le gouvernement et la direction de l’entreprise sont de plus en plus sur la défensive et essaient de tromper l’opinion publique, de gagner du temps pour faire passer le projet dans la période de Noël.

Mais personne ne croit le ministre Estrosi quand il prétend que le projet de loi rend La Poste « imprivatisable ». Le changement de statut a été le moyen d’ouvrir le capital, c'est-à-dire de privatiser progressivement, France Telecom, EDF, GDF… La même recette est à l’œuvre. Il est apparu dans le débat au Sénat que, précisément parce que le projet de loi casse tout ce qui reste du monopole public de La Poste, la privatisation partielle cesse d’être anticonstitutionnelle.

Confronté à la colère et à la mobilisation croissantes des usagers dans les bureaux, à une mobilisation sans précédent depuis très longtemps des personnels de l’enseigne (45% de grévistes dans les bureaux parisiens le 21 septembre), le PDG Bailly relance une campagne, complaisamment relayée dans les media, sur les bienfaits de la restructurations des bureaux en ville. Mais l’expérience est têtue ! La fermeture des guichets, le manque de personnel exaspèrent les usagers et allongent les queues que les écrans de télévision publicitaires et les espaces boutiques ne diminuent en rien. Le congrès des maires de France doit constater aussi que plusieurs milliers de bureaux de plein exercice, encore, sont menacés en zone rurale.

 

Rien que depuis le début novembre, des dizaines de luttes se développent dans les centres de distributions, les centres de tri ou de préparation du courrier : à Plougastel, à Rennes, à Dardilly dans le Rhône, à Saint-Quentin, à Beauvais, à Gif-sur-Yvette… Les directions locales hésitent entre répression et apaisement. Des avancées importantes sur les revendications ont été obtenues par le mouvement comme au centre de distribution de Paris 17.

 

Tout cela reflète le potentiel énorme de rassemblement pour défendre le service public de La Poste.

Le 22 septembre, 100.000 postiers étaient dans l’action.

Le 3 octobre, deux millions d’usagers ont exprimé leur volonté d’agir avec eux contre tout projet de privatisation.

 

Ces possibilités de rassemblement des salariés, des usagers dépassent largement les limites de l’union des organisations politiques.

La discussion au Sénat a permis, grâce en particulier aux sénateurs communistes, de faire durer les débats, de pousser le gouvernement dans ses retranchements. Mais l’issue du vote au Parlement est connue d’avance.

Tous les soutiens politiques aux luttes sont bons à prendre. Mais, il faut être clair sur l’objectif. Ce n’est pas de reconstituer la « gauche plurielle » mais de faire échec au gouvernement tout de suite. Le PS approuvant les directives européennes, les initiatives politiques communes sont bridées sur le fond. On ne peut plus se cantonner à réclamer un référendum, que Sarkozy n’octroiera pas, sur un sujet indéfini pour ne gêner aucun parti. Ce n’est pas notre conception de l’unité dans l’action ! Certains politiciens renvoient même toute issue aux élections et à 2012.

 

Non ! C’est maintenant que cela se joue et que l’on peut gagner.

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 15:00

 Les convergences de luttes ne se décrètent pas. Mais elles se construisent.

 

 

Le 22 octobre, 30.000 ouvriers, représentant leurs collègues de près de 200 usines de la métallurgie, de la chimie… du pays, ont défilé dans les rues de Paris pour montrer leur détermination à arrêter la politique qui accompagne la casse industrielle du pays.

 

Les agriculteurs n’acceptent pas de ne pas être rémunérés pour leur travail parce que l’UE dérégule les marchés, organise la concurrence avec des pays où, par exemple, il n’y a pas de protection sociale pour les saisonniers.

 

A France-Télécom, les salariés réagissent devant l’exploitation et le « management » par le harcèlement destiné à accélérer la casse de ce qui reste de service public et d’esprit de service public.

 

A la SNCF, un tiers des agents (50% à Montparnasse) ont fait une première journée de grève le 20 octobre contre le projet de démantèlement du fret et d’éclatement de l’entreprise en vue de la privatisation.

 

Le même jour, les agents du pôle emploi ont fait grève à 50% pour exprimer leur exaspération devant la sape des moyens humains pour aider à la recherche d’emploi et à la formation, au moment même où le chômage explose.

On pourrait encore citer bien d’autres exemples de lutte.

 

La bataille de La Poste ne cesse de prendre de l’ampleur. Elle peut être le point de convergence et de rassemblement populaire qui mettent en échec le gouvernement.

 

Communistes, nous plaçons nos propositions et nos initiatives au service de ces convergences de lutte, notamment dans l’immédiat la poursuite de la bataille pour le service public de La Poste.

 

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 15:00

Fermetures d’usines, délocalisations, hausse du chômage, baisse des salaires, des retraites, dégradation de la protection sociale, casse des services publics, pénurie de logements… : STOP à la politique du gouvernement !

Un rapport de force existe pour faire reculer le gouvernement et commencer à rompre avec la politique au service des plus riches. Ce n’est pas de l’optimisme, c’est un constat. Le pouvoir le fait aussi de son côté.

Tout ce qui a motivé la force des journées de grèves et de manifestations du début de l’année (3 millions dans les rues le 19 mars) est encore plus vrai.

 

600.000 chômeurs de plus cette année, une baisse des salaires pour ceux qui gardent leur emploi, même quand ils travaillent plus, 140 milliards d’euros de nouveaux déficits publics dont il veut nous faire payer la note : le bilan de Sarkozy est éloquent. C’est exactement le contraire de ses promesses.

La « crise » a bon dos. Elle sert de prétexte et de moyen pour aggraver encore les choix qui l’ont causée. Encore plus de casse des acquis sociaux, d’injustice sociale, de cadeaux au patronat qui délocalise, aux banques déjà renflouées à nos frais… C’est devenu évident pour le plus grand nombre.

Est-ce que tous les salariés, retraités, jeunes se résignent, font le choix de subir en attendant d’illusoires jours meilleurs, comme on commence à leur en promettre pour 2012 ?

Non, pas du tout, quoiqu’en disent les media à la botte ! Les luttes n’ont pas cessé de se multiplier, même cet été.

La convergence des luttes, c’est bien ce que craint le gouvernement.

Il le montre en jonglant avec le calendrier, à la fois pressé par le Medef d’aller vite en besogne et méfiant devant le risque de coïncidence entre plusieurs grands mouvements.

La loi contre La Poste était initialement programmée pour le début de l’année. Elle a été reportée au deuxième semestre pour que la lutte ne se développe pas en même temps que les grandes journées de manifestation.

En décembre 2008 déjà, devant le début du mouvement lycéen, Darcos a préféré repousser d’un an le projet de loi contre le lycée, pour qu’il ne coïncide pas avec le mouvement étudiant. Voilà maintenant que Sarkozy cherche l’apaisement, reporte encore le projet et en atténue le contenu. Il ne faudrait pas que les lycéens rejoignent les postiers !

La loi Bachelot contre l’hôpital public a fédéré et fédère toujours presque toutes les catégories contre elle. Le gouvernement a réussi à la faire voter pendant les élections européennes qui ont servi de diversion.

Le deuxième volet de la « réforme » Fillon de 2003 (les 41, 42… annuités ) contre la retraite solidaire était prévu pour 2009. Il a été reporté sans mot dire à 2010.

L’année prochaine, les 35.000 nouvelles suppressions d’emploi dans la fonction publique programmée dans le budget 2010 attaqueront directement les services de l’Etat dont l’éducation nationale.

Grève et manifestation des ouvriers de l’industrie, des cheminots, des enseignants, des postiers avec le soutien de millions d’usagers… : ENSEMBLE, nous pouvons mettre le pouvoir sarkozyste en échec

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 12:30


Le 20 octobre 2009, les cheminots étaient appelés à la grève par trois organisations syndicales. C’était la première journée de grève nationale à la SNCF depuis un an, suivant de nombreuses luttes locales.

 

Le succès de cette grève « carrée », d’un seul jour, malgré la compromission active et le travail de sape du syndicat autonome, montre le potentiel de mobilisation des cheminots pour s’opposer à la privatisation rampante, en commençant par celle de l’activité fret.

 

La direction de l’entreprise, le gouvernement, les media à sa botte, s’en sont bien rendu compte et se sont efforcés d’en minimiser l’impact.

 

En chiffres d’abord. Après avoir reconnu 30% de grévistes, la direction a revu son chiffre à 21,7%. En réalité, 31,6% du personnel, toutes catégories confondues, a fait grève, jusqu’à 34% à 16h30.

Les media, qui nous ont habitués, même avec des taux de grévistes très inférieurs, à montrer des « usagers » excédés pour les dresser contre les cheminots, ont choisi cette fois, de mettre l’accent sur le niveau de trafic maintenu malgré la grève.

Alors qu’avec le « service minimum », et l’obligation scandaleuse de se signaler 48 heures auparavant, la direction connaissait exactement les conséquences du mouvement, elle a feint de constater un meilleur niveau de circulation que prévu.

 

Nous ne pouvons y voir qu’une campagne pour démoraliser les cheminots grévistes ou non avant une éventuelle confrontation beaucoup plus dure dans les semaines et mois à venir.

 

Le mouvement du 20 octobre était en effet fort aussi de son contenu.

Au sujet du fret, il a dénoncé la casse prévisible de 6000 emplois, les effets sur l’environnement des transports par camions remplaçant les wagons isolés, complètement en contradiction avec le discours gouvernemental sur le « Grenelle de l’environnement », la privatisation en voie, le mensonge des 7 milliards d’euros d’investissements annoncés.

Il a su aussi faire le lien avec la poursuite de la privatisation rampante de toute l’entreprise, son éclatement en 5 entités, les conséquences pour les usagers (dégradation du service, tarifs…).

 

Alors que le mouvement contre le projet de loi de casse du statut de La Poste et de marchandisation du courrier se développe fortement, que des journées de lutte sont prévues, notamment dans l’Education nationale le 24 novembre, que la mobilisation s’étend dans l’industrie, le pouvoir redoute une action de grande ampleur à la SNCF (et à la RATP), un nouveau novembre/décembre 95 en 2009 !

 

Voilà pourquoi il essaie d’étouffer les conditions objectives qui existent pour le construire.

Plus que jamais, l’heure est à la convergence des luttes !

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 13:30
Une victoire encourageante des postiers des Renaudes (Paris 17e)

 

Les facteurs et factrices du centre de distribution des Renaudes ont déclenché le 28 septembre un mouvement de grève pour s'opposer à la réorganisation du centre. Dans le cadre d'un projet fort injustement dénommé «Projet facteur d'avenir» la direction de la poste voulait supprimer 12 nouveaux postes.

Face à cette menace lourde de conséquence pour les personnels et le public, une intersyndicale comprenant SUD PTT et CGT Poste a déclenché le 28 septembre une grève illimitée pour exiger le retrait des suppressions d'effectifs. 150 grévistes sur un effectif de 210 agents, c'est une grande première sur le centre des Renaudes. Pourtant la direction dans un premier temps a refusé de négocier traînant même 19 syndicalistes devant les tribunaux pour « grève illégale ».

Il faudra 2 semaines de lutte, la détermination des agents et le soutien de nombreux usagers pour qu'enfin les dirigeants fassent machine arrière, renoncent au 12 suppressions de postes et retirent leurs plaintes à l'encontre des syndicalistes.

Une grande grève à Paris et en province est ce que craint le plus la direction de la Poste et le gouvernement. La mobilisation des postiers est la plus à même de contrer le processus de  privatisation du service postal.

Le PCF et ses militants soutiennent le mouvement, en lien avec les usagers, pour la défense des services publics. Amplifions le mouvement pour faire reculer les projets du gouvernement sur le changement de statut de La Poste !

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