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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 12:11

Les patrons licencieurs de Bretagne ont trouvé la meilleure diversion possible pour détourner la colère des ouvriers, des paysans, de l’ensemble de la population : l’« éco»taxe.

L’écotaxe n’est pour rien dans les vagues de licenciements dans les usines agro-alimentaires, dans les difficultés des agriculteurs ou des pêcheurs. Et pour cause, elle n’a toujours pas été appliquée depuis son adoption par le gouvernement de droite ! Mais pour le patronat et la droite locale (un comble), l’écotaxe constitue le chiffon rouge idéal. 

D’abord pour récupérer la colère contre le matraquage fiscal. La perte de pouvoir d’achat devient intenable pour le plus grand nombre des salariés et des retraités. Les hausses d’impôts injustes, décidées par les deux derniers gouvernements, sont largement rejetées. En 2013, un million de foyers supplémentaires sont devenus imposables sur le revenu : les petits salaires, les petites pensions. Les taxes locales s’envolent. Et le pire est à venir avec les hausses de TVA prévues pour 2014 : 6,5 milliards d’euros, en moyenne 100 euros par habitant ! De tels sacrifices pour quoi faire ? Non pour améliorer les services publics, tout au contraire pour doper encore davantage les profits au nom du « Crédit impôt compétitivité.

Le patronat veut faire la confusion entre ces hausses d’impôt et l’écotaxe. On le comprend : cet impôt, c’est lui qui devrait s’en acquitter et non les ménages ! On comprend que les groupes agro-alimentaires qui expédient chaque année 700.000 porcs se faire abattre en Allemagne aux confins de la Pologne, qui osent, comme Gad, proposer des reclassements à leurs salariés en Roumanie, ne veulent pas payer une taxe kilométrique au transport qu’ils pensent avoir du mal à répercuter sur le consommateur .

Pour autant, l’écotaxe est un impôt très mal taillé et tout à fait contestable.Sa collecte incroyablement coûteuse enrichit un prestataire privé à hauteur de 240 millions d’euros par an, le quart du produit attendu. Elle pénalise le transport local, là où, de fait, il n’y a pas d’alternative ferroviaire ou fluviale. Surtout, le système ne concerne pas les autoroutes. Les sociétés d’autoroute réalisent chaque année plus de 2 milliards d’euros de bénéfices, plus du double du produit net espéré de l’écotaxe. Elles ne sont pas tenues de le réinvestir. Cette véritable rente échappe au financement de l’extension du réseau, du renforcement du rail et des transports moins polluants auquel serait destinée l’écotaxe.


Pour le patronat de Bretagne, l’écotaxe est le moyen d’accuser « Paris » de tous les maux et pour jouer du sentiment régional.Leur démagogie régionaliste n’est que le cache-sexe de « l’Europe des Régions », c’est-à-dire de « l’Europe des profiteurs », de l’offensive du capitalisme en Europe contre tous les acquis sociaux et démocratiques nationaux. Aucun risque que les patrons, d’origine bretonne, nordiste ou provençale, s’allient jamais à un tel programme ! Salariés, retraités, paysans, pêcheurs : tous ensemble contre les grands patrons de Bretagne ou de Navarre, les autorités à leur botte à Quimper, à Rennes, à Paris ou à Bruxelles !


 

Les récents événements économiques et sociaux en Bretagne portent, sous plusieurs aspects cruciaux, une remise en cause de l’ensemble de la politique poursuivie au service du capital par le gouvernement. Communistes, nous mettons en avant de véritables positions de ruptures que nous voulons porter avec les travailleurs dans les luttes.

  • Pour une fiscalité moins injuste immédiatement: groupons-nous et mettons en échec l’augmentation de 6,5 milliards d’euros de la TVA pour financer les cadeaux au patronat (le CICE) ! 
  • Pour un développement plus écologique des transports : combattons la poursuite de la privatisation du rail, la réforme ferroviaire Au lieu de l’écotaxe, rendons à la Nation les autoroutes qu’elle a déjà payées plusieurs fois ! 
  • Pour l’agriculture et l’industrie agro-alimentaire : plaçons cette dernière sous la tutelle de la collectivité pour réorganiser les filières en promouvant les filières courtes et les industries de petite dimension produisant de la nourriture de qualité à des prix accessibles et rémunérateurs pour les producteurs. 
  • D’une façon générale, remettons en cause l’Union européenne du capital, exigeons le refus de l’application des traités, directives et règlements européens illégitimes !
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