Jeudi 10 février 2011, à l’appel des syndicats de la FSU, la grève des personnels de l’éducation nationale a été fortement suivie, avec entre 19% (selon le ministère) et 50% de grévistes selon les organisations syndicales. Coïncidant avec les luttes des personnels de la justice, l’action des enseignants a montré que la combativité des salariés n’a pas été atteinte depuis le passage en force de la loi Woerth contre les retraites.
Les forces existent toujours plus que jamais pour faire reculer le gouvernement tout de suite, commencer à inverser sa politique. L’école est un des sujets centraux les plus rassembleurs.
De nombreux parents d’élèves ont manifesté leur soutien aux grévistes, notamment dans les écoles où des classes sont menacées de fermeture. L’immense majorité de l’opinion refuse ne comprend pas et refuse que le pouvoir supprime 16.000 postes d’enseignants à la rentrée dans le secteur public quand 62.000 élèves supplémentaires sont attendus. A Paris, le mouvement a été encore un peu mieux suivi que nationalement. Pour accueillir 600 élèves de plus, le rectorat prévoit de supprimer 77 postes…
Les luttes locales ont permis d’enregistrer de premier succès. A Paris, 4 fermetures de classe ont été annulées.
Dès la rentrée des vacances de février, la bataille va reprendre. La date du samedi 19 mars a été retenue par l’ensemble des organisations pour une manifestation nationale.
Faire céder le gouvernement sur l’école, sur la base de l’avenir du pays, de son économie, c’est une des meilleures façons de gagner l’alternative politique. Les communistes seront aux avant-postes de ce combat.