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DEMANDEZ L'HUMA !
Vous pouvez rencontrer les communistes du 5e arrondissement tous les week-end sur vos marchés. Ils y vendent l'Humanité Dimanche, y distribuent le 5e.communiste (leur journal) et  bavardent volontiers avec les passants.

Nous sommes tous les samedis à partir de 11h aux marchés de Port-Royal et tous les dimanches à la même heure au marché de la place Monge.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 23:34

L'assemblée nationale a adopté le 22 juillet 2013 une nouvelle loi-cadre pour l'enseignement supérieur, la « loi Fioraso ». Les élus communistes et du front de gauche ont voté contre. Les mesures prises au nom de « l'employabilité » des étudiants et de la « compétitivité » du marché du travail aggravent la précarité professionnelle des futurs salariés.

La remise en cause des diplômes nationaux au profit de certifications régionales fait éclater les cadres de régulation, au détriment de l'égalité face au service public. La loi Fioraso permet aux établissements, y compris les établissements privés, d'attribuer eux-mêmes le statut de licence, de master ou de doctorat aux diplômes qu'ils délivrent, au détriment de la responsabilité de l'État et de la qualité scientifique des formations. Un cadrage national des diplômes, tant concernant les programmes que les modalités d'évaluation est indispensable. Il faut aller encore plus loin : nous avons besoin d'inscrire dans les conventions collectives des conditions minimales d'emploi et de salaire correspondant à chaque certification.

La « professionnalisation » de l’enseignement supérieur avec les modules d'employabilité, auto-marketing ou rédaction de CV, ont simplement vocation à faire du chômage et de la recherche d'emploi l'alpha et l'oméga des parcours professionnels. En réalité, il s'agit moins de former les étudiants à un métier que de les former à subir l'arbitraire brutal de leurs employeurs. L'université n'a pas besoin de ces modules « dé-professionnalisants », par contre il y a un grand besoin d'une véritable filière technologique, pour permettre la transmission des métiers et aux travailleurs de demain d'apporter une contribution nouvelle au monde du travail.

Les dogmes budgétaires avec la pseudo-autonomie des universités, paralysent l'enseignement supérieur. Une quinzaine d'établissements d'enseignement supérieur sont déficitaires à la rentrée 2013-2014. L'influence des « mécènes » entrepreneuriaux se renforce. Les personnels vacataires remplacent les titulaires, les investissements dans les équipements ne sont plus faits, les formations ferment les unes après les autres ….

La dégradation des diplômes et des conditions d'études conduira à des difficultés accrues dans l'insertion professionnelle des étudiants. Le choix de l'austérité nuit gravement à l'enseignement supérieur et au monde du travail. Il faut, au contraire, donner les moyens aux établissements de délivrer des diplômes de qualité. La fin de la pseudo-autonomie budgétaire est nécessaire et doit être le premier pas vers le réinvestissement massif dans nos institutions d'enseignement supérieur et de recherche indispensable au développement du pays, de la recherche et de la formation.

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