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DEMANDEZ L'HUMA !
Vous pouvez rencontrer les communistes du 5e arrondissement tous les week-end sur vos marchés. Ils y vendent l'Humanité Dimanche, y distribuent le 5e.communiste (leur journal) et  bavardent volontiers avec les passants.

Nous sommes tous les samedis à partir de 11h aux marchés de Port-Royal et tous les dimanches à la même heure au marché de la place Monge.

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Parti communiste français

42, rue Mouffetard

75005 Paris

Tél. : 01 43 37 44 19

section.pcf5@gmail.com

15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 14:00
Le gouvernement, représenté par l’UMP Pécresse aux élections, a poussé les limites du mépris des citoyens jusqu’à interrompre la discussion du projet de loi sur le « Grand Paris » pour la reporter à l’après-campagne. C’est aussi incroyable que scandaleux.

 

A « gauche », côté Huchon, on exprime mollement son désaccord en se gardant d’aller très loin.

Il faut dire, à y regarder de plus près, que les divergences portent avant tout sur la « gouvernance » du projet, que le gouvernement veut placer sous le contrôle de l’Etat via un établissement public, que sur sa conception. Il est même frappant de constater les similitudes entre les tracés des nouvelles voies de transport prévus dans les projets, un moment concurrents, du « Grand Paris » (Blanc), de « Paris métropole » (Delanoë) ou de « Région capitale » (Huchon).

Dans tous les cas, de fait, la priorité est accordée au renforcement des liaisons, déjà favorisées, entre les « pôles de compétitivité » régionaux : aéroports, Défense, Plateau de Saclay, Marne-la-Vallée... Le « Grand Paris » se place résolument dans la compétition mondiale des capitales de la finance, c’est à dire dans la satisfaction des besoins des grands trusts. Cet objectif a comme contrepartie, le maintien et l’aggravation des inégalités de dessertes, de la ségrégation spatiale, du refoulement de millions de salariés encore plus loin de leur lieu de travail.

 

La plupart des candidats aux régionales s’en défendent et reconnaissent la nécessité d’améliorer les liaisons de banlieue à banlieue, de lever la saturation technique des RER A, B et C. Au PCF, ce sont nos priorités plus que jamais.

Mais des paroles aux actes, il y a plus qu’un pas… et gouverner, ce sera choisir, surtout en termes financiers. La majorité sortante en a fait la preuve.

 

On retrouve ainsi dans le programme de Huchon 2010 la plus grande partie du programme de Huchon 2004, souvent mot à mot. Il ferait mieux de donner des raisons, éventuellement valables, pour expliquer pourquoi sa majorité n’en a presque rien fait.

Dans son bilan pour les élections, en termes de nouveaux transports (période 2004-2010), il ne se prévaut que d’une réalisation : le nouveau tramway. Il n’y a pas de quoi.

La très couteuse ligne de tramway T3 (400 millions d’euros) a été inaugurée dans sa partie « Maréchaux sud » en 2006. Dans Paris intra-muros, à peine plus rapide que les bus en voie propre, ce magnifique matériel n’avait rien d’une priorité et est d’un faible avantage, sinon pour valoriser les futurs sièges de grands groupes à la Porte de Versailles et à Balard.

Nous n’oublions pas non plus qu’en 2003, la majorité régionale avait approuvé le projet scandaleux de train privé, direct entre l’aéroport de Roissy et la Gare de l’est, du nom de CDG Express, doublant le RERB mais ne s’arrêtant pas sur le parcours et pratiquant des tarifs prohibitifs. Heureusement ce projet semble avoir du plomb dans l’aile (mais la municipalité de Paris a voté son aménagement en 2009).

En termes d’investissement lourd, Huchon s’est aussi distingué en livrant en 2006 le « marché du siècle » (2 milliards d’euros), celui du renouvellement des trains de banlieue, au groupe canadien Bombardier plutôt qu’à Alstom dont les activités restent beaucoup plus localisées en France.    

 

Le prochain conseil régional doit entièrement changer de logique : combattre le projet de « Grand Paris » dans sa conception, développer réellement des transports de qualité de banlieue à banlieue.

Sur le plan financier, aucun investissement régional ne peut être inclus dans un « partenariat public-privé ». Cette formule enchaîne pour de très longues durées les collectivités à l’intérêt des groupes privés et leur coûtent finalement beaucoup plus cher. Les communistes se préparent à amplifier la mobilisation (ça le Conseil régional actuel le fait) pour faire payer l’Etat à 50%, à hauteur de ce que représente la région Ile-de-France pour l’intérêt national. Enfin, nous nous battons pour le doublement de « versement transports » dont s’acquitte le patronat, principal bénéficiaire des infrastructures de transports.

 

Toutes ces propositions sont indissociables de la bataille pour la défense et l’extension des services publics nationalisés RATP et SNCF.

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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 12:26

 

Une machine contre le service public et les collectivités territoriales et pour servir les capitaux multinationaux.

 


Ce plan est un élément de plus dans l’avalanche de réformes qui visent à remodeler notre société dans l’intérêt du capital : école, santé, La Poste, transports, énergie…

Le « Grand Paris » veut faire de la métropole parisienne une place financière internationale pour le capitalisme mondialisé : un projet de société au bénéfice  de la rentabilité financière,  c’est-à-dire la mise en concurrence des travailleurs et des territoires entre eux au détriment des populations. Sarkozy entend passer en force en détruisant les capacités d’intervention des collectivités territoriales. Il faudrait payer pour se faire entendre un droit de 200 millions d’euros pour que les collectivités locales puissent entrer au Conseil de surveillance de la société « Grand Paris » : cela représente les budgets de 5 villes de 30 000 habitants.

Intimement lié à  la réforme territoriale et fiscale, le « Grand Paris » constitue le champ d’expérimentation métropolitain  de la mise  en concurrence des territoires entre eux. Le citoyen éloigné du pouvoir local paiera encore plus de taxes alors que les entreprises qui bénéficient pourtant des équipements publics (routes, zones industrielles, etc.…) n’en paieront plus. La décision sera recentralisée autour d’un Etat autoritaire et technocratique au détriment des acquis démocratiques que notre peuple a obtenus par ses luttes en 200 ans.

Réduction sans précédent du nombre d’élus, remise en cause des départements, réduction des  compétences et de l’autonomie financière des collectivités locales, c’est le contournement du droit de l’urbanisme au niveau des communes, la promotion de quelques territoires autour de pôles de développement, la relégation de tous les autres. C’est la mainmise   des capitaux dominants sur Paris et sa banlieue. Des réseaux ferrés livrés clés en mains à Véolia, du foncier cédé aux géants du bâtiment et des travaux publics comme Bouygues, Nexity, Vinci qui à eux seuls représentent plusieurs dizaines de milliards d’euros en chiffre d’affaires au détriment  des populations, des logements sociaux, des écoles pour tous et des transports collectifs

Les questions financières relatives au transport seraient dorénavant réglées par la société « Grand Paris » et non plus par une instance publique représentative. Les projets en cours des collectivités  sont sacrifiés au nom de l’attractivité financière en délaissant des quartiers entiers, tandis que  patronat licencie, casse l’emploi et organise la concurrence entre les travailleurs. Le « Grand Paris » s’inscrit dans la logique capitaliste  de l’argent  pour l’argent pourtant responsable de l’aiguisement   de la  phase actuelle de la crise du capitalisme. L’action solidaire des départements est  mise en difficulté par l’asphyxie financière des collectivités locales alors que  l’Etat doit 400 millions d’euros de dettes cumulées depuis plus de 4 ans par non-compensation des transferts de charges aux citoyens de la région parisienne.

 

Sa réforme vise à écarter voire supprimer les collectivités locales. Nous lui opposons le développement dynamique de la région Île-de-France, sur les plans social, économique, environnemental et démocratique. Cela appelle des constructions nouvelles et des droits nouveaux pour les habitants, les jeunes et les salariés, une véritable relance du logement social de qualité et favorisant  la mixité, un aménagement du territoire qui donne un rôle moteur à l’Île-de-France pour contribuer à un plan national de  sécurisation de l’emploi et de la formation. Un développement  des transports publics et de la  gratuité. Le service public, considérablement étendu doit jouer un rôle majeur. Les populations et leurs élus locaux ont besoin de soutien aux multiples projets qu’ils élaborent avec leurs collectivités locales, une réelle participation créatrice de tous les acteurs, qui viserait à  un projet de développement de la région, alternatif et rassembleur au  service  des populations, pour une société plus efficace économiquement et socialement, plus juste et plus humaine.

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 23:37

 

Même si c’était vrai, il n’y aurait pas de quoi s’ébaudir. Depuis tant d’années que la charge de travail augmente, avec toutes ses années où les augmentations ont été inexistantes ou n’ont pas atteint l’inflation : ce serait à peine moins injuste. Et cela ne ferait jamais en moyenne qu’une augmentation équivalente au 10.000ème du salaire (mensuel) du nouveau PDG Proglio (sans compter ses autres revenus).

 

Mais, en plus, c’est faux. Non, les salariés d’EDF ne bénéficieront pas en 2010 d’une hausse de leurs salaires de 4,4% comme les media l’ont annoncé avec tant d’insistance.

 

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L’augmentation annuelle dans la branche des industries électriques et gazières est de 1,2% pour 2010.

Les 60.000 agents « d’EDF SA » ont obtenu 0,3% en supplément. Cela fait 1,5% d’augmentation générale et non 4,4%. C’est tout.

 

La différence avec le chiffre médiatisé correspond pour 1,05% à des dispositions individuelles (toujours pour EDF SA seulement), dont 0,55% pour l’ancienneté et d’autres dispositions négociées au titre de compensation très partielle du préjudice de la remise en cause en 2004 et 2007 du régime spécial de retraite.

Enfin le reste correspond à une moyenne des avancements et des revalorisations individuelles aléatoires décidés arbitrairement selon « l’appréciation de professionnalisme ».

 

On mesure l’effet d’affichage ! Et encore, tout cela ne concerne pas, par exemple, les agents de la distribution (37.000) qui relèvent désormais, avec la restructuration en vue de la privatisation complète, de la filiale ErDF.

 

Il est aisé de comprendre les intentions de la direction et du gouvernement.

 

Les salaires mirobolants de Proglio choquent, comme sa casquette de dirigeant du trust privé Veolia. Sarkozy a beau affirmer que ce salaire correspond à des compétences, ça ne passe pas. D’ailleurs, puisque que son salaire est 11 fois inférieur à celui de Proglio, cela voudrait dire qu’il est onze fois plus nul (peut-être vrai d’ailleurs !!).

 

En calmant l’opinion publique, le pouvoir essaie aussi de dresser à nouveau les salariés du privé contre ceux du public, notamment en vue de son nouveau plan de casse des retraites. Enfin, il s’agit de faire pression sur les agents d’EDF alors qu’une réforme d’une rare gravité menace tout ce qui reste du service public de l’électricité : la vente à prix coûtant au privé de 30% de l’électricité d’origine nucléaire pour créer un marché concurrentiel et augmenter les tarifs. Les patrons du secteur espèrent de 50% d’ici 2014, après la remise en cause annoncée des tarifs réglementés aux ménages !

 

Agents d’EDF (EDF SA, ErDF,…) et usagers, professionnels comme particuliers, ne nous laissons pas intoxiquer par la propagande du pouvoir !

Défendons et reconquérons le service public de l’énergie !

Renationalisation intégrale d’EDF, de GDF, nationalisation des parties françaises de Suez et de Total !

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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 17:00

Depuis bientôt un quart de siècle les services publics et plus particulièrement ceux qui répondent le plus directement aux missions d’intérêt général sont soumis aux attaques de la marchandisation.

Rappelons-le, la Fonction Publique est au cœur de la notion de service public, lui-même vecteur de l’intérêt général dont la prise en compte remonte loin dans notre histoire.

Les services publics dépecés

Avec l’arrivée de la droite sarkozyste, répondant aux nouvelles exigences du capitalisme, les attaques se sont diversifiées et intensifiées.

Sous le nom de RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques), le gouvernement a mis en route une véritable machine de guerre contre la fonction publique, supprimant quelque 100 000 emplois de fonctionnaires en trois ans, restructurant et fusionnant un nombre considérable de services et d’administrations : leurs missions sont alors vidées de tout sens et perdent toute efficacité.

Rien n’échappe à cette logique : Education Nationale, Hôpital, Administrations Financières, Justice, Police et Gendarmerie Nationale, Services déconcentrés de l’Etat (Préfectures et Grandes Directions)… Dans le même temps, la privatisation des services publics s’accélérait : ANPE, ASSEDIC, EDF, GDF, et maintenant la Poste.

Et comme on pouvait s’y attendre, à un tel déluge de restructurations de services et de missions publics devait un jour ou l’autre correspondre une mise en conformité de l’ensemble des institutions administratives et politiques de notre pays, à savoir : notamment celles qui constituent le corpus de l’organisation territoriale de l’Etat.

Les territoires saccagés : la RGPP appliquée aux collectivités territoriales

C’est ainsi qu’a vu le jour le projet de la commission Balladur de réorganisation territoriale de l’Etat qui propose ni plus ni moins qu’une profonde cure d’austérité. Finis les communes et les départements, finis les petits élus dont 100 000 disparaîtraient.

Haro sur les fonctionnaires territoriaux à qui est aussi promis un sort identique aux autres fonctionnaires, de 100 000 à 150 000 suppressions d’emplois d’agents publics territoriaux en perspective.

Pour le maintien d’un service public de qualité sur l’ensemble du territoire et contrer la logique concurrentielle,

exigeons la mise à contribution du capital financier !

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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 15:00


Des emplois supprimés: du retard sur toute la ligne!

 


Ce 9 novembre 2009, la grève des personnels RATP des lignes A et B du RER à l’appel de leurs syndicats majoritaires (et de personnels SNCF du RER B) est massivement suivie, à plus de 85%. Elle suit plusieurs grandes mobilisations dans l’année, particulièrement sur le RER B, auxquelles les directions ont refusé de répondre sur le fond.

 

Cela ne peut plus durer. La recherche de la rentabilité financière sur le réseau historique RATP, pour, comme l’a proclamé le PDG Mongin, partir à la conquête de marchés étrangers et rentrer dans les « TOP 5 » des firmes mondiales de transport urbain, a des conséquences de plus en plus insupportables pour l’exécution du service public, les conditions de travail et de rémunération.

 

La fin de l’interconnexion RATP/SNCF à gare du Nord pour le RER B a été surtout le moyen de supprimer des personnels, des temps de pause. Pour le STIF de Huchon, elle rentre dans une logique de mise en concurrence de toute la ligne à termes.

Sur le RER B comme sur le A, les sous-effectifs se font de plus en plus lourdement sentir. D’autant que les directions tentent de supprimer les « glissements » dans les terminus. Preuve que les restructurations n’ont pas pour but d’améliorer la régularité des rames pour les usagers mais pour conséquence de la dégrader. 

Comme dans toute l’entreprise, les salaires, notamment les salaires de base, sont scandaleusement bloqués.

L’annonce par Mongin d’un bénéfice en hausse de 16% pour le 1er semestre 2009, malgré la « crise », traduit l’intensification de notre exploitation. Dans le but néfaste que Sarkozy lui a assigné.

 

La force de la mobilisation des collègues du RER est un formidable encouragement pour tous les salariés de la RATP.

Il montre, après le contrecoup de la bataille des retraites d’il y a deux ans, que les rassemblements très larges nécessaires sont possibles dans les attachements pour mettre en échec la politique de privatisation rampante, défendre et regagner les conditions du service public.

 

Le moment est particulièrement important, à la RATP et à la SNCF, avant l’examen du projet de loi sur le Grand Paris, l’entrée (soi-disant) en vigueur du règlement européen de marchandisation, la campagne des élections régionales.

Le moment est encore d’autant plus important que les mobilisations pour le service public se développent partout : à la SNCF après la grève du 20 octobre, au Pôle emploi, à France Telecom…

A l’éducation nationale, maintenant à La Poste, demain sans doute dans l’ensemble de la fonction publique, une journée nationale de grève est fixée au 24 novembre 2009. Après le développement à l’échelle du pays du mouvement contre la transformation de La Poste en SA et la marchandisation du courrier, les conditions d’un mouvement d’ensemble pour gagner, pour commencer à mettre en échec la politique du pouvoir, existent.

Objectivement ! Communistes, nous mettrons toutes nos propositions et initiatives pour y contribuer.

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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 00:01
7752 votants dans notre arrondissement, 2132878 dans toute la France : 98 % de « NON ».

Maintenant c’est clair : les français ne veulent pas perdre le service public postal. Ce n’est pas un sondage qui le dit, c’est le nombre impressionnant de bureaux de vote militants tenus dans toute la France, c’est la queue qu’il fallait faire pour mettre son bulletin dans l’urne au marché le week-end dernier, c’est surtout le score obtenu par le « NON » à ce référendum populaire.

Le gouvernement a beau essayé de faire croire que le changement de statut n’est pas synonyme d’une privatisation, les français ne sont pas dupes. Introduction de capitaux privés, ouverture du service postal à la concurrence en 2011, changement des bureaux de poste en épicerie de la télécommunication…tout le monde a compris où nous allons.

Le très bon score obtenu par cette initiative citoyenne est l’occasion de poser les questions cruciales pour l’avenir pour le service public en France.

La dégradation des conditions de travail à la poste est la conséquence de la diminution du nombre de fonctionnaire parmi les employés, du recours de plus en plus fréquent aux intermédiaires et enfin de la dispersion des activités de vente dans les bureaux. Pour nous il ne peut y avoir de service public sans un statut de fonctionnaire sécurisant, à la poste et ailleurs. La stratégie de la droite est toujours de diviser travailleurs du public et du privé. Mais la défense du statut des fonctionnaires, c’est la défense de tous les travailleurs dans les luttes.

Le changement de statut de la poste, privatisation de fait, prépare l’ouverture à la concurrence en 2011. La libéralisation du marché du service postal est la conséquence d’une directive européenne approuvée par le parlement. Mais le gouvernement se dissimule derrière les institutions européennes en présentant la fin du monopole d’Etat comme une évolution « naturelle », contrainte par la « force des choses ». En vérité, la privatisation est un processus démarré depuis 20 ans : séparation des PTT, ouverture du marché pour les colis, puis pour les envois rapides. Le PCF s’est opposé à toutes ces « ouvertures », dans les luttes et au parlement. Aujourd’hui, nous devons refuser l’application de la directive européenne sur la libéralisation du marché postal.

Pas de service public postal sans fonctionnaires et sans monopole d’Etat !

Nous ne sommes pas seulement « attachés » au service public. Nous savons que sa casse ne sert qu’à dégager toujours plus de profits en dégradant les statuts, les conditions et la qualité des services rendus au détriment de toute la société et de l’efficacité sociale. Pour sortir de la crise, on a besoin de la qualité des services publics.

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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 17:00

Le succès de la première journée de grève et de manifestation nationales, à l'appel des organisations syndicales, le 22 septembre, suivie à plus de 40%, soit près de 100.000 agents en grève, tous secteurs confondus, a donné une idée de la force du mouvement au sein même de l'entreprise. Il sera déterminant dans la suite de la confrontation.

De notre côté, comme des milliers de communistes en France, nous contribuons à préciser l’enjeu immédiat de la lutte pour mettre en échec et commencer à inverser le processus de privatisation de La Poste : non à la transformation en société anonyme et non à la transposition de la directive européenne de marchandisation totale de la distribution du courrier en France.

Donc retrait, abandon, du projet de loi Lagarde !

 

C’est ce que nous mettrons au centre des initiatives diverses qui se tiennent cette semaine contre la privatisation de La Poste.


Le potentiel de mobilisation des usagers, des salariés des autres services publics, des autres entreprises est considérable.

 

Un jour avant la grève générale à La Poste, les agents des bureaux parisiens ont lancé, à l’appel de quatre organisations syndicales, un mouvement de grève suivi de façon inédite.

 

Aussi avons-nous décidé de nous exprimer en direction des populations et de consacrer un tract plus précisément consacré à la dégradation des services dans les bureaux de poste et à ses causes liées à la privatisation. Nous diffusons ce texte à l'occasion de la votation citoyenne sur la privatisation pour laquelle notre section tient chaque jour un bureau dans le 5e arrondissement. (voir le tract et les horaires des bureaux).

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27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 10:00


Tous ensemble pour gagner le retrait du projet de loi contre La Poste et arrêter la privatisation!

 

La mobilisation s’étend et s’intensifie pour défendre le service public de La Poste.

 

Les revendications précises des agents de chaque secteur de La Poste comme celles de chaque catégorie d’usagers convergent vers une exigence : le retrait du projet de loi du gouvernement qui veut faire passer d’ici la fin de l’année la transformation de La Poste en société anonyme et le passage au marché privé de toute la distribution du courrier.

 

Dans les bureaux de Poste en ville, les restructurations ont rendu la situation intenable pour les salariés comme pour les usagers (sans parler des suppressions en zone rurale).

 

La direction de La Poste semble s’en être rendu compte elle-même. Elle a renoncé à organiser sa 5e opération promotionnelle dite « Fête de la Poste » qui aurait dû se tenir cette troisième semaine de septembre.

 

De peur d’affronter la colère des usagers devant les guichets fermés ou physiquement supprimés ? Sûrement ! Comment vanter des espaces « boutiques », même ouverts le samedi après-midi, qui ne servent à rien, quand ceux qui ont besoin du service public constatent que les queues sont plus longues, les levées de courrier plus rares, les services financiers toujours plus chers.

 

7.500 emplois supprimés en France depuis le début de l’année, 140 guichets rien qu’à Paris, des conditions de travail inadmissibles comme les postes à station debout : voilà ce qui motive la grève reconductible lancée, à l’appel de 4 organisations syndicales, à compter du 21 septembre dans les bureaux parisiens.

 

Des niveaux inédits de grève dans les bureaux de Poste ont été atteints !

Entre 40 et 50% de grévistes hier dans les bureaux de Poste parisiens à l’appel de quatre organisations syndicales: c’est un niveau jamais atteint depuis très longtemps dans ces petites unités où l’organisation syndicale est plus difficile, les pressions hiérarchiques plus directes.

 

Cette mobilisation situe le niveau de colère des agents devant la dégradation des conditions de travail et d’accueil des usagers, notamment devant les suppressions d’emplois et de guichets. Elle s’inscrit dans la montée du mouvement national le processus de privatisation et le projet de loi du gouvernement.

 

De nouvelles mobilisations, des salariés d’autres entreprises, d’usagers, de citoyens sont programmées, notamment à l’appel de syndicats, d’associations, mais aussi d’élus et de responsables politiques de différentes couleurs qui organisent une « votation » le 3 octobre « contre la privatisation ».

 

Nous nous en félicitons. Nous y voyons le reflet de la mobilisation populaire que l’attachement au service public fondamental de La Poste commence à créer.

 

Nous invitons maintenant nos partenaires à être conséquents jusqu’au bout et à s’engager pleinement pour le

RETRAIT DU PROJET DE LOI LAGARDE, CONTRE LE CHANGEMENT DE STATUT DE LA POSTE, CONTRE L’APPLICATION DES DIRECTIVES EUROPEENNES DE MARCHANDISATION.

Où voter dans votre

arrondissement ?


Les organisations syndicales et politiques membres du comité national tiendront plusieurs urnes la semaine prochaine dans tout l’arrondissement.
Venez vous faire entendre !

Dimanche 27 septembre

10h -13h30 : Marché Monge
10h -13h30 : Marché Mouffetard
16h -18h : Luxembourg (arrêt 82)
16h – 18h : Museum/mosquée

 

Lundi 28 septembre
10h-12h : poste Feuillantine (47, rue d’Ulm)

 

Mardi 29 septembre
10h - 14h : poste Jussieu (30 bis, rue du Cardinal Lemoine)


Mercredi 30 septembre
10h - 12h : Jardin des plantes (entrée Austerlitz)

17h30 - 19h : Franprix rue Monge

Jeudi  1er octobre
10h - 12h : Poste Sorbonne (13, rue Cujas)
17h - 20h : RER Luxembourg sortie Soufflot

Vendredi 2 septembre
8h - 12h : Poste Mouffetard (10 rue de
l
’Epée de bois)


Samedi 3 septembre
8h – 11h : poste Feuillantine (47, rue d’Ulm)
10h - 13h : Marché Maubert
10h – 13h : Marché Port-Royal
10h – 13h : Poste Mouffetard (10, rue de l’Epée de bois)
14h - 17h - Saint-Médard

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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 10:15
Des niveaux inédits de grève dans les bureaux de Poste le 21 septembre !

 

 

Entre 40 et 50% de grévistes hier dans les bureaux de Poste parisiens à l’appel de quatre organisations syndicales: c’est un niveau jamais atteint depuis très longtemps dans ces petites unités où l’organisation syndicale est plus difficile, les pressions hiérarchiques plus directes.

  Cette mobilisation situe le niveau de colère des agents devant la dégradation des conditions de travail et d’accueil des usagers, notamment devant les suppressions d’emplois et de guichets. Elle s’inscrit dans la montée du mouvement national le processus de privatisation et le projet de loi du gouvernement.

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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 13:54

 

La mobilisation s’étend et s’intensifie pour défendre le service public de La Poste.


Les revendications précises des agents de chaque secteur de La Poste comme celles de chaque catégorie d’usagers convergent vers une exigence : le retrait du projet de loi du gouvernement qui veut faire passer d’ici la fin de l’année la transformation de La Poste en société anonyme et le passage au marché privé de toute la distribution du courrier.

 

Dans les bureaux de Poste en ville, les restructurations ont rendu la situation intenable pour les salariés comme pour les usagers (sans parler des suppressions en zone rurale).

La direction de La Poste semble s’en être rendu compte elle-même. Elle a renoncé à organiser sa 5e opération promotionnelle dite « Fête de la Poste » qui aurait dû se tenir cette troisième semaine de septembre.

De peur d’affronter la colère des usagers devant les guichets fermés ou physiquement supprimés ? Sûrement ! Comment vanter des espaces « boutiques », même ouverts le samedi après-midi, qui ne servent à rien, quand ceux qui ont besoin du service public constatent que les queues sont plus longues, les levées de courrier plus rares, les services financiers toujours plus chers.

 

7.500 emplois supprimés en France depuis le début de l’année, 140 guichets rien qu’à Paris, des conditions de travail inadmissibles comme les postes à station debout : voilà ce qui motive la grève reconductible lancée, à l’appel de 4 organisations syndicales, à compter du 21 septembre dans les bureaux parisiens. Il s’agit d’une grève inédite depuis des années dans ces petites unités où les pressions hiérarchiques sont les plus dures.

 

Le 22 septembre, tous les agents de La Poste sont appelés nationalement à faire grève et à manifester, à Paris, à 13h30 devant la direction générale, boulevard de Vaugirard dans le 15ème. Ce premier grand rendez-vous des premiers frappés par le processus de privatisation est une date clef pour la mobilisation nationale.

 

Communistes, nous apportons notre soutien plein et entier à cette journée d’action.

 


 

De nouvelles mobilisations, des salariés d’autres entreprises, d’usagers, de citoyens sont programmées, notamment à l’appel de syndicats, d’associations, mais aussi d’élus et de responsables politiques de différentes couleurs qui organisent une « votation » le 3 octobre « contre la privatisation ».

Nous nous en félicitons. Nous y voyons le reflet de la mobilisation populaire que l’attachement au service public fondamental de La Poste commence à créer.

 

Nous invitons maintenant nos partenaires, notamment du PS à être conséquents jusqu’au bout, à faire leur autocritique de la politique de marchandisation et de privatisation qu’ils ont appliquée et soutenue à Paris, à Strasbourg et à Bruxelles, à s’engager pleinement pour le RETRAIT DU PROJET DE LOI LAGARDE, CONTRE LE CHANGEMENT DE STATUT DE LA POSTE, CONTRE L’APPLICATION DES DIRECTIVES EUROPEENNES DE MARCHANDISATION. C’est à cette condition qu’ils contribuerons vraiment à la victoire, loin d’intérêts politiciens !

 

Pour le service public que des millions veulent défendre !

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