Le succès de la première journée de grève et de manifestation nationales, à l'appel des organisations syndicales, le 22 septembre, suivie à plus de 40%, soit près de 100.000 agents en grève, tous secteurs confondus, a donné une idée de la force du mouvement au sein même de l'entreprise. Il sera déterminant dans la suite de la confrontation.
De notre côté, comme des milliers de communistes en France, nous contribuons à préciser l’enjeu immédiat de la lutte pour mettre en échec et commencer à inverser le processus de privatisation de La Poste : non à la transformation en société anonyme et non à la transposition de la directive européenne de marchandisation totale de la distribution du courrier en France.
Donc retrait, abandon, du projet de loi Lagarde !
C’est ce que nous mettrons au centre des initiatives diverses qui se tiennent cette semaine contre la privatisation de La Poste.
Le potentiel de mobilisation des usagers, des salariés des autres services publics, des autres entreprises est considérable.
Un jour avant la grève générale à La Poste, les agents des bureaux parisiens ont lancé, à l’appel de quatre organisations syndicales, un mouvement de grève suivi de façon inédite.
Aussi avons-nous décidé de nous exprimer en direction des populations et de consacrer un tract plus précisément consacré à la dégradation des services dans les bureaux de poste et à ses causes liées à la privatisation. Nous diffusons ce texte à l'occasion de la votation citoyenne sur la privatisation pour laquelle notre section tient chaque jour un bureau dans le 5e arrondissement. (voir le tract et les horaires des bureaux).