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DEMANDEZ L'HUMA !
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24 février 2008 7 24 /02 /février /2008 11:56
LA FRANCE DE LA HONTE

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Mardi 13 février, au petit matin, 400 policiers font irruption dans un foyer de travailleurs dans le 13ème arrondissement et interpellent violemment 116 personnes : 107 travailleurs soupçonnés de vivre en situation irrégulière et neuf personnes accusées de les loger dans des conditions indécentes. Mais 2 jours plus tard, alors que 90 travailleurs étaient présentés au juge des libertés et de la détention, les 9 personnes soupçonnées d’avoir organisé leur hébergement sont ressorties libres de la cour d’appel de Paris ! Aucune charge n’a été retenue contre eux ! Les rafles punissent les étrangers les plus pauvres, et bénéficient à ceux qui profitent de leur misère.

Faire du chiffre : et les hommes ?

L’objectif de cette intervention : « faire du chiffre », remplir les « quotas » d’expulsions (hypocritement rebaptisés « éloignements ») fixés par N. Sarkozy. Le 15 février, le Premier ministre François Fillon annonçait avoir porté à 26.000 l’objectif des reconduites à réaliser en 2008. Comment s’étonner, dès lors, de la croissante violence des rafles visant à terroriser les personnes sans papiers et de la multiplication abusive d’interpellations dont sont chaque jour victimes les étrangers en France ?

Les étrangers n’ont plus de droits

Le « Ministère de l’immigration et de l’identité nationale » utilise des méthodes dignes du temps des colonies : rafles de sans papiers, contrôles d’identité au faciès illégaux, contrôles devant les écoles, dans les préfectures... Il organise des centres d’internements (appelés centre de rétention) surpeuplés avec miradors, barbelés, fouilles, contrôles et vexations. Au nom de « l’identité nationale » on démantèle le droit d’asile et on casse le droit au regroupement familial, les droits des enfants (définis dans les conventions internationales signées par la France).

Délit de solidarité

Citoyens Français ou ressortissants étrangers, passagers de vols à destination des pays de renvoi ou témoins solidaires qui n’acceptent pas de se taire et laisser faire, un nombre croissant de personnes sont poursuivies pour entrave à la circulation d’aéronefs et encourent des peines de prison assorties d’amendes faramineuses. C’est ainsi que passe aujourd’hui en jugement devant le TGI de Bobigny Kadidja, poursuivie pour avoir incité d’autres passagers du vol de Bamako du 29 novembre 2006 à s’élever contre l’expulsion d’un jeune homme sans papiers.

L’immigration choisie au service de l’exploitation

Autre processus enclenché par la machine infernale sarkozyste : « l’immigration choisie ». Qu’on ne s’y trompe pas : l'immigration choisie a pour seul objectif de diminuer le coût du travail, au détriment des salariés. Là où les patrons devraient augmenter les salaires pour pouvoir recruter, le choix de « candidats à l'immigration » en fonction de leurs compétences, au delà de l'inhumanité de la chose, permet de tirer tous les salaires d'un corps de métier vers le bas en augmentant le nombre de candidats sur un poste.

Impérialisme, exploitation et mondialisation capitaliste

Comment peut-on se prétendre le « pays des droits de l’homme » et faire la leçon aux autres nations alors que la politique de N. Sarkozy, représentant de la France, condamne des êtres humains à la misère et à la mort en les renvoyant dans leur pays d’origine ? Alors qu’aujourd’hui encore, notre pays soutient des dirigeants corrompus et poursuit l’exploitation des richesses africaines, maintenant ainsi les populations dans le dénuement et la crainte, alors qu’il participe au capitalisme mondial, vecteur d’inégalités et de discriminations, la moindre des choses est bien d’accueillir « toute la misère du monde » que nous construisons avec un tel acharnement!

Pour dire non à cette politique hypersécuritaire, aveugle, où le chiffre a plus de valeur que la vie humaine, pour l’internationalisme des peuples, parce que l’intérêt des travailleurs étrangers est celui de tous les travailleurs, le PCF se bat pour la régularisation de tous les sans papiers. À l’heure de la mondialisation, alors que les frontières sont ouvertes aux marchandises et aux capitaux, il est primordial de poursuivre la lutte pour replacer l’Homme au cœur du système et garantir à tous le droit de circuler librement.


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16 février 2008 6 16 /02 /février /2008 10:17
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Les cuisiniers du restaurant "La Grande Armée" (3, Avenue de la Grande Armée, Paris 17e) sont en grève depuis mercredi. Ils n'ont pas de papiers. Cela ne gênait pas leur patron, qui pouvait les exploiter comme il le souhaitait: sans papiers, ils n'avaient aucun droit.

Mais Nicolas Sarkozy est intervenu. Le 20 décembre 2007, le gouvernement a publié une circulaire avec une liste de 150 métiers non qualifiés, dits « en tension », ouverts exclusivement à des travailleurs de pays venant d’intégrer l’Union Européenne, excluant de la régularisation les milliers de sans-papiers, notamment africains et asiatiques, travaillant depuis des années dans ces métiers.

La publication de cette circulaire s'est traduite par le licenciement de centaines de travailleurs sans papiers. Cette politique de « remplacement » d’une main d’œuvre par une autre en fonction de son origine, utilisée pour une mise en concurrence des travailleurs entre eux, est discriminatoire et doit être combattue.

Suite aux mobilisations condamnant cette circulaire, le gouvernement en publiait une seconde le 7 janvier 2007, infléchissant celle du 20 décembre. « A titre exceptionnel » et par le biais du seul patronat, elle envisage la possibilité d’une régularisation de travailleurs déjà en poste. Cet infléchissement du gouvernement ne peut nous satisfaire. Il perpétue et institue l’arbitraire patronal et préfectoral alors que des milliers de travailleurs pourvoient tous les jours au manque de main d’œuvre, notamment dans les P.M.E. de la restauration, du bâtiment, du nettoyage… Alors qu’ils cotisent aux caisses d’assurance maladie, de retraite, de chômage, déclarent et payent pour beaucoup leurs impôts. Ces travailleurs doivent être régularisés !

Les cuisiniers de la Grande Armée ne doivent pas être licenciés. Ils doivent être régularisés. Nous pouvons les y aider, en venant les soutenir une demie-heure, une heure, une nuit. Une victoire créerait un précédent porteur d'espoir pour tous les travailleurs : quand un travailleur voit ses droits bafoués, ce sont tous les travailleurs, avec ou sans papiers, qui en subissent les conséquences.

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18 janvier 2008 5 18 /01 /janvier /2008 09:06
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Samedi 19 janvier 2008
Journée européenne contre l'enfermement des sans-papiers
dans les centres de rétention

Marche unitaire - 14h
De la cité de l'immigration jusqu'au centre de rétention de Versailles
Leur sort dépend de notre solidarité !



Des personnes vivent dans notre pays SANS PAPIERS. Elles vivent ici, leurs enfants vont à l’école, souvent elles travaillent…

Fin 2007 : les retenus de plusieurs CRA s’organisent et parviennent à médiatiser leur protestation malgré la répression, et les expulsions express de quelques uns des protestataires.
Au-delà de la question des conditions de rétention, qui sous la pression du chiffre à atteindre transforment certains centres en véritables camps (Vincennes avec ses 280 enfermés) !
Au-delà de celle de la durée de rétention, 32 jours, que le projet de directive européenne pourrait porter à 18 mois si nous ne la combattons pas, cette lutte pose les questions du principe de l’enfermement, des décisions d’expulsion et du droit au séjour pour ces personnes qui vivent et travaillent en France depuis des années, et qui y ont la plupart de leurs attaches privées et familiales.

La politique du gouvernement veut réduire les sans papiers à des objectifs chiffrés de reconduites à la frontière : 15 000 en 2004, 28 000 affichés pour 2010 ! Pour atteindre ces quotas, des services de l’état se livrent à des arrestations massives, à des convocations piège en préfecture, à la police et dans les services sociaux.
L’Europe ne peut et ne doit pas être une forteresse, qui tue à ses frontières, et qui après usage relègue au dehors ceux qui ont construit leur vie ici.

Depuis les fortes luttes menées par les sans papiers et les organisations qui les soutiennent, depuis l’appel fondateur du RESF en juin 2004, les sans-papiers ont retrouvé le visage qui est le leur, celui de nos voisins, des parents du copain de nos gosses, celui de notre élève aussi.

Et surtout une partie croissante de la population s’est sentie concernée et choquée du traitement qu’on leur inflige, et ne l’accepte pas.

Manifestation Ile de France à l’appel de : Associations et collectifs : 9ème collectif - ATMF - ATTAC - Autremonde - CDSP Montreuil - CEDETIM – Collectifs unitaires antilibéraux - Droits devant - Fasti - FTCR - GISTI – MRAP - Coordination Égalité - RAJFIRE ; Syndicats : FSU - Fédération Sud Education - Ferc CGT - UNEF - Partis et organisations politiques : PCF - Les Verts Paris - LCR - Alternative libertaire.

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7 janvier 2008 1 07 /01 /janvier /2008 10:27
 
Rassemblement mardi 8 janvier à partir de 18h30 au métro Belleville

à l'appel de RESF Paris.

La répression s'intensifie, notre détermination aussi !

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8 novembre 2007 4 08 /11 /novembre /2007 19:19
Un article de Charline et Augustin, partiellement publié dans le 5e.communiste, le journal des communistes du cinquième.

Une loi xénophobe.


« L’amendement ADN  », adoptée par le parlement le 23 octobre a sûrement été l’aspect le plus médiatisé, et peut être le plus ignoble, de la politique de l’immigration promue par le ministère de l’immigration, et de l’identité nationale. La France s’est émue de cet article de loi qui introduisait la génétique dans la définition de la famille. Mais surtout soulignons que cet article inscrit dans la loi une discrimination grave. Rappelons que ce même projet visait également à écarter les « sans papiers » des hébergements d’urgence, alors même qu'ils en sont souvent les bénéficiaires. L’esprit de cette loi est xénophobe.




Une politique inhumaine.

Mais il y a longtemps que cette droite décomplexée avait montré le caractère ignoble de sa politique de l’immigration. En juillet 2006, Mr Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, et Mr Mariani présentent un premier projet de loi . C’est cette loi qui introduit le concept d’ «immigration subie », qui durcit les conditions du regroupement familial et réduit les possibilités de régularisation. Mr Hortefeux ne démord pas de son objectif chiffré d’expulsion : 25000 sans papiers seront expulsés d’ici la fin de l’année. Le malaise monte dans la police.

La stigmatisation des immigrés.

Les polémiques qui éclatent manquent un peu de réalité. Qui sont ces immigrés que les français « subissent » ? Les membres de familles déchirées par le départ du père, de la mère partie travailler en France, qui souhaitent se retrouver. Qui sont ces « sans papiers », stigmatisés dans de nombreux discours ? Il faut lire ces témoignages de femmes et d’hommes qui travaillent et vivent dans une précarité extrême, la peur au ventre, menacés par n’importe quel contrôle de police. Quel est le résultat de cette politique incohérente du chiffre en matière d’expulsion ? Des drames humains tous les jours, des interpellations à la sortie des écoles, et même des morts !
Ces 200000 « sans papiers » sont ils vraiment la source de tous les maux de la France ? Pourquoi l’immigration et l’immigré doivent ils être un problème ?

Une période lugubre de l’histoire.

Cette droite se camoufle derrière une vitrine de dynamisme, de renouveau. En vérité ce sont les vieilles recettes xénophobes de la droite réactionnaire qui sont appliquées. Mr Hortefeux ne nous a pas encore expliqué clairement ce que dissimulait l’« identité nationale » qu’il est censé défendre face à l’invasion des hordes barbares. Qui aujourd’hui se reconnaît dans l’identité que défend le ministre ?

L’époque est lugubre. En réponse aux difficultés économiques qui frappent les français on ne répond que par la stigmatisation des plus faibles d’entre nous. A l’heure où les frontières bougent, où les idées circulent plus vite, on nous propose une vision sclérosé d’une identité nationale vague qui ne peut pas ne pas nous rappeler les pires pages de l’histoire européenne. Les députés, dont M. Tibéri, qui votent ces lois écrivent sûrement une page sombre de l’histoire de notre pays.

Une politique de classe.

A ceux qui trouvent inhumaine cette politique, et ils sont nombreux à travers la France comme l’atteste la constitution spontanée de nombreux réseaux de contestation et de défense des « sans papiers » , il faut rappeler que cette politique n’est pas sans cohérence avec la politique économique et fiscale injuste du gouvernement. En effet, depuis les années 70 les lois en France se durcissent pour les immigrés. Mais ce durcissement n’a jamais permis de faire baisser le nombre de résidents illégaux en France, au contraire ce nombre augmente. Ceci n’est pas incohérent. On sait que certains secteurs de l’économie, la restauration, le bâtiment, ont besoin de cette main d’œuvre précaire, terriblement flexible et surtout sous payée. En vérité l’immigré illégal est le travailleur rêvé pour un ultralibéral : pas de papier c’est pas de salaire minimum, pas d’heure sup’ et surtout la disparition des contraintes du code du travail. C’est pour cela que la lutte contre cette politique inhumaine de l’immigration n’est pas seulement un combat de solidarité, de compassion pour ces « sans papiers » qui subissent la politique de notre gouvernement. Ce combat est aussi celui pour une autre société qui refuse l’exploitation de l’homme, et qui ose croire dans le progrès. 

Pour en savoir plus sur la législation mise en place par Sarkozy et son gouvernement, et sur les moyens de lutter, vous pouvez consultez le site du collectif Uni(e)s contre une immigration jetable.

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