Une autre politique à gauche est possible
Nous voulions le changement, nous avons eu l’austérité !
Nous voulions l’abrogation de la loi HPST, nous avons toujours Claude Evin et les ARS !
Nous voulions des hôpitaux 100 % publics de plein exercice et des centres de santé pour répondre aux besoins des populations, nous avons la fermeture des urgences à l’Hôtel Dieu, celle programmée d’A.Chenevier, de Saint-Antoine, de Bichat et Beaujon… ou la maternité des Lilas ou des Bluets…
Nous voulions le remboursement à 100% par la Sécurité sociale, nous avons l’aggravation des dépassements d’honoraires.
La politique d’austérité, adossée aux effets dramatiques de la loi HPST, déstructure l’offre publique hospitalière, détricote le tissu sanitaire et médico-social de proximité, aggrave le renoncement aux soins avec :
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l’augmentation des forfaits et autres restes à charge, les franchises médicales, les déremboursements et les dépassements des honoraires médicaux
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la dégradation des équipements et des conditions de travail
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la casse des emplois.
Les solutions
Le niveau des richesses nationales et la nature des besoins à satisfaire sont sans commune mesure. L’argent existe pour réorienter les moyens nécessaires à la refondation d’un système de protection sociale universelle et solidaire. Une refonte du financement branchée sur le développement de l'emploi et des salaires est nécessaire :
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30 milliards d’exonérations des cotisations patronales, pesant de presque autant sur la dette de l’état
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1 milliard de non-déclaration des maladies et accidents liés au travail
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172 milliards de niches fiscales et sociales
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20 milliards de fraudes patronales…
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75 milliards avec la mise place d’une cotisation sociale sur les revenus financiers des entreprises.
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Développement des cotisations sociales, notamment patronales avec modulation des taux de cotisations en fonction du développement de l'emploi et des salaires.