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DEMANDEZ L'HUMA !
Vous pouvez rencontrer les communistes du 5e arrondissement tous les week-end sur vos marchés. Ils y vendent l'Humanité Dimanche, y distribuent le 5e.communiste (leur journal) et  bavardent volontiers avec les passants.

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 12:14
Les cinq principaux syndicats de La Poste appellent à la grève mardi 24 novembre. D’ores et déjà, comme à Paris, leurs organisations départementales appellent à un mouvement reconductible jusqu’au retrait du projet de loi.

Les communistes, dans la suite de leurs actions depuis des mois, apportent leur entier soutien à ce mouvement et feront tout pour qu’il aboutisse à une victoire.

Comment ? En obtenant, comme nous avons gagné le retrait du CPE en 2006, le retrait du projet de loi du gouvernement et des deux dispositions qu’il porte : la transformation de La Poste en société anonyme et la transposition de la directive européenne de mise en concurrence totale de la distribution du courrier.

 

Le gouvernement et la direction de l’entreprise sont de plus en plus sur la défensive et essaient de tromper l’opinion publique, de gagner du temps pour faire passer le projet dans la période de Noël.

Mais personne ne croit le ministre Estrosi quand il prétend que le projet de loi rend La Poste « imprivatisable ». Le changement de statut a été le moyen d’ouvrir le capital, c'est-à-dire de privatiser progressivement, France Telecom, EDF, GDF… La même recette est à l’œuvre. Il est apparu dans le débat au Sénat que, précisément parce que le projet de loi casse tout ce qui reste du monopole public de La Poste, la privatisation partielle cesse d’être anticonstitutionnelle.

Confronté à la colère et à la mobilisation croissantes des usagers dans les bureaux, à une mobilisation sans précédent depuis très longtemps des personnels de l’enseigne (45% de grévistes dans les bureaux parisiens le 21 septembre), le PDG Bailly relance une campagne, complaisamment relayée dans les media, sur les bienfaits de la restructurations des bureaux en ville. Mais l’expérience est têtue ! La fermeture des guichets, le manque de personnel exaspèrent les usagers et allongent les queues que les écrans de télévision publicitaires et les espaces boutiques ne diminuent en rien. Le congrès des maires de France doit constater aussi que plusieurs milliers de bureaux de plein exercice, encore, sont menacés en zone rurale.

 

Rien que depuis le début novembre, des dizaines de luttes se développent dans les centres de distributions, les centres de tri ou de préparation du courrier : à Plougastel, à Rennes, à Dardilly dans le Rhône, à Saint-Quentin, à Beauvais, à Gif-sur-Yvette… Les directions locales hésitent entre répression et apaisement. Des avancées importantes sur les revendications ont été obtenues par le mouvement comme au centre de distribution de Paris 17.

 

Tout cela reflète le potentiel énorme de rassemblement pour défendre le service public de La Poste.

Le 22 septembre, 100.000 postiers étaient dans l’action.

Le 3 octobre, deux millions d’usagers ont exprimé leur volonté d’agir avec eux contre tout projet de privatisation.

 

Ces possibilités de rassemblement des salariés, des usagers dépassent largement les limites de l’union des organisations politiques.

La discussion au Sénat a permis, grâce en particulier aux sénateurs communistes, de faire durer les débats, de pousser le gouvernement dans ses retranchements. Mais l’issue du vote au Parlement est connue d’avance.

Tous les soutiens politiques aux luttes sont bons à prendre. Mais, il faut être clair sur l’objectif. Ce n’est pas de reconstituer la « gauche plurielle » mais de faire échec au gouvernement tout de suite. Le PS approuvant les directives européennes, les initiatives politiques communes sont bridées sur le fond. On ne peut plus se cantonner à réclamer un référendum, que Sarkozy n’octroiera pas, sur un sujet indéfini pour ne gêner aucun parti. Ce n’est pas notre conception de l’unité dans l’action ! Certains politiciens renvoient même toute issue aux élections et à 2012.

 

Non ! C’est maintenant que cela se joue et que l’on peut gagner.

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