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DEMANDEZ L'HUMA !
Vous pouvez rencontrer les communistes du 5e arrondissement tous les week-end sur vos marchés. Ils y vendent l'Humanité Dimanche, y distribuent le 5e.communiste (leur journal) et  bavardent volontiers avec les passants.

Nous sommes tous les samedis à partir de 11h aux marchés de Port-Royal et tous les dimanches à la même heure au marché de la place Monge.

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42, rue Mouffetard

75005 Paris

Tél. : 01 43 37 44 19

section.pcf5@gmail.com

8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 13:40


C’est une pure invention : vendredi 7 janvier, le journal Le Monde a annoncé que la direction du PCF avait décidé que Jean-Luc Mélenchon serait le candidat du Front de Gauche aux élections présidentielles de 2012.
C’est un pur mensonge. Le Conseil national du PCF a lancé un appel à candidatures. Le débat est ouvert et n’aboutira qu’en juin. Ce sont les militants qui choisiront, et pas les journalistes du Monde.
Le Monde ment et de nombreux médias reprennent ensuite ses informations. Faut-il encore s’en étonner ? La presse capitaliste défend ses intérêts et fait tout pour faire croire depuis longtemps déjà qu’il n’y a plus de Parti communiste en France. C’est en tout cas une preuve de plus qu’il vaut mieux lire L’Humanité.

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 13:36

L’enquête nationale que des syndicats et organisations de l’enseignement supérieur et de la recherche ont effectuée début 2010 mettait en évidence les dégâts occasionnés par le développement de la précarité dans l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur et des organismes de recherche publics.


Aujourd'hui, des mobilisations contre la précarité se développent partout en France :


Dans le 5e également, à l’Université Paris-6 Pierre et Marie Curie à Jussieu, suite à un choix brutal d'externalisation conduisant à mettre fin à l’emploi de 27 agents, les personnels du nettoyage se sont mis en grève 10 jours. Face à la solidarité des étudiants et des personnels du site, la présidence a d’abord reculé en acceptant de maintenir 22 emplois (en CDI et CDD). Les personnels ayant décidé exemplairement de continuer la grève par solidarité avec leurs collègues non reconduits, la présidence, "dans un souci d'apaisement", a finalement décidé de renouveler tous les CDD de ce service (http://www.jussieu-en-lutte.fr/entretien)


- à l'Université de Strasbourg, la longue lutte des chargés d'enseignement vacataires se heurte au refus de la présidence d’en contractualiser au 1er Janvier 2011 une vingtaine d'entre eux accomplissant depuis de nombreuses années des services annuels de 150 à 500 heures. Malgré une convention des personnels contractuels enseignants votée au Conseil d'Administration qui permettrait de contractualiser les vacataires « historiques » de l'UdS, la présidence a rejeté des recours préalables et refuse toujours une mesure de justice sociale (http://appeldestrasbourg.unistra.fr/20vacataires.html). Tout comme les enseignants vacataires, des étudiants vacataires en bibliothèque de l’UdS, non payés depuis le début de l’année universitaire, se mobilisent : ils ont mis en place une pétition pour obtenir le paiement immédiat de leur salaire


- à Lyon 2, ce sont 56 emplois aidés (CUI) qui devaient être supprimés et remplacés par une entreprise privée dite « d’insertion ». Contre ce projet d’externalisation d’une partie des missions d’entretien, les personnels ont fait circuler une motion/pétition, portant également sur le manque de dialogue social à propos des restructurations en cours, qu’ils ont transmise aux membres du CA. Ils ont ainsi obtenu un engagement de la présidence qui augmente les Contrats à durée déterminée (CDD) de 70% à 100%, engagement qui sera également applicable aux Contrats à durée indéterminée (CDI)

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 13:35

La lutte contre la précarité continue !

Dans notre arrondissement, à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm, les personnels (titulaires, contractuels et précaires), dans un large mouvement de solidarité, sont mobilisés contre la dégradation permanente des conditions de travail (environ 120 agents précaires sur 450 personnels hors enseignants-chercheurs) et demandent des postes statutaires. La direction de l'ENS renvoie au ministère la question de la création de postes.

La mobilisation continue aujourd’hui encore !

 

Soutenez le mouvement et les personnels de l’ENS en lutte !

 

Avec le PCF, exigeons une véritable sécurisation et un développement de l’emploi , des salaires et de la formation. Dès aujourd’hui, réclamons

- La limitation du recours à l’intérim à 5% par entreprise maximum pour casser l'intérim comme mode de gestion.

- Le pouvoir de contrôler le recours à ces contrats pour les C.E., ainsi que le contrôle de la conversion des contrats aidés et des contrats précaires, ou atypiques, en CDI sécurisés à temps plein

- Un droit à la formation continue rémunérée et suffisamment longue, accrue d'année en année, avec des dépenses publiques et des prélèvements mutualisés sur les  entreprises.

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 13:38


Les sénateurs Boliviens ont voté la nationalisation du système de retraites et l'abaissement de l'âge minimum de départ à la retraite à 58 ans. Le président Evo Morales devrait promulguer la loi dans les jours qui viennent. Cela permettra également aux 70 000 mineurs que compte le pays de partir à la retraite à 56 ans.

 

Sous le système actuel géré par le privé, les femmes doivent trimer jusqu'à 60 ans pour avoir droit à une retraite, tandis que les hommes ne peuvent prétendre à une retraite qu'à partir de 65 ans. Le projet de loi, qui a été proposé par les députés du parti de Morales, le Mouvement vers le socialisme (MAS), est prévu pour prendre effet à la mi-2011

 

Un organisme public, la Gestora publica de la seguridad social de largo plazo, gérera les fonds de pension de la nation qui sont actuellement pris en charge par les entreprises privées Futuro de Bolivia et Prevision.

Le projet de loi, qui crée un fonds de solidarité auquel contribueront salariés et entreprises, étendra également l'accès à la retraite aux 60% de Boliviens qui travaillent dans le secteur informel et n'ont actuellement droit à aucune retraite.

 

La Fédération des patrons de Bolivie a sans cesse fait pression contre cette réforme progressiste, affirmant que ce nouveau système serait économiquement insoutenable, tandis que la Centrale ouvrière de Bolivie (COB) a pesé de tout son poids pour la soutenir.

La décision des législateurs Boliviens de reprendre le contrôle du système de retraites s'inscrit dans la lignée de qui s'était déjà passé en Argentine, fin 2008. Le Congrès argentin avait alors adopté le projet de la Présidente Cristina Fernandez de reprise de contrôle publique du système de retraite privé vieux de 14 ans, et qui gérait pour 22 milliards d'euros d'actifs.

 

L'abaissement de l'âge de départ à la retraite mis en place par la Bolivie défie l'orthodoxie néo-libérale qui a vu le gouvernement de droite Français faire grimper l'âge minimum de départ à la retraite à 62 ans et le gouvernement social-démocrate de Grèce remettre en cause les possibilités d'un départ à la retraite anticipée.

 

Depuis que les électeurs ont élu le premier gouvernement du MAS en 2006, ce dernier a nationalisé ou augmenté les taux d'impositions des grandes entreprises pétrolières et gazières, des télécoms et d'énergie. L'an dernier, les électeurs ont approuvé une nouvelle constitution qui incite le gouvernement à accroître le contrôle sur les ressources naturels et les services d'utilité publique du pays. Plus tôt dans l'année, le gouvernement du MAS a nationalisé quatre entreprises d'électricité.


 

Au moment où le gouvernement français reporte l’âge de départ à la retraite des travailleurs, le gouvernement bolivien décide de l’abaisser !

La Bolivie n’est pas la France, les conditions de travail et de vie sont éloignées, mais le symbole est fort en termes de progrès social.

Nationalisations, conquêtes sociales historiques : l’expérience bolivienne, comme celle d’autres pays d’Amérique latine, est plus qu’un symbole. Elle montre toute l’actualité, pour l’intérêt immédiat des travailleurs, des luttes et de la perspective socialiste.

Pour la France aussi !

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 13:51

 

Le 15 octobre, en plein pendant le mouvement, le Parlement européen adoptait un rapport planifiant le déclin des systèmes de retraite publics par répartition et l’avènement d’un « pilier » de retraite par capitalisation dans les mains de la finance. Les députés PS (Harlem Désir, Pervenche Bérès…) ou « écologistes » (Eva Joly, Cohn-Bendit…) ont voté pour avec la droite.

Le PS s’est littéralement posé le long des manifestations attendant que le mouvement atterrisse, attendant que l’objectif 2012 revienne en haut de l’actualité. Il s’est à peine caché de partager sur le fond tous les présupposés de la loi Woerth, laissant son aile « gauche » préférer 40,5 annuités plutôt que 43.

            Concernant la précarité, les autres forces politiques s'apitoient mais ne font rien ou aggravent la situation : extension des possibilités d'intérim ou de sous-traitance par la droite au cours de cette législature ou encore annualisation du temps partiel par Martine Aubry, ou recours aux exonérations de cotisations patronales sur les bas salaires, aggravant le recours aux emplois précaires, à temps très partiel.

Les médias ont joué à fond le virage du mouvement vers un antisarkosysme  simpliste plutôt que sur la convergence des luttes pour le retrait de la loi Woerth et l’élaboration par les forces de progrès d’une réforme en rupture avec le libéralisme.  Cela fait monter l’exigence d’ une perspective politique  de rassemblement autour d’un projet en rupture avec le capitalisme et sa crise. Cela se gagnera par les luttes et le travail de construction de ce projet. Le PCF peut jouer un rôle mobilisateur à partir de ses propres propositions.

Les communistes proposent une discussion publique, la plus large possible, partout, d’un projet populaire et partagé commun aux forces de progrès, exigeant  des transformations démocratiques, économiques et sociales, profondes.

Il faut battre Sarkozy, battre sa politique et créer une issue politique à la crise ! Le PCF appelle tous les citoyens soucieux d’imposer des transformations de progrès social, écologique, économique, culturel, à participer activement, dès maintenant  à l’élaboration d’un projet commun de gauche, fondé sur l’expression des besoins populaires  par les citoyens eux-mêmes, et décidé à porter des coups au capital et à ceux qui le servent

 

Exigeons une véritable sécurisation et un développement de l’emploi , des salaires et de la formation:

Sur l’intérim et le CDD : Le contrat à durée indéterminée doit redevenir la norme obligatoire des contrats de travail, Les autres contrats de travail doivent être graduellement transformés en CDI, sous réserve d'exceptions très strictement limitées. Des mesures seront prises pour favoriser ces conversions.

- De limiter dès aujourd’hui l’intérim à 5% par entreprise maximum pour casser l'intérim comme mode de gestion.

- Le pouvoir de contrôler le recours à ces contrats pour les C.E., ainsi que le contrôle de la conversion des contrats aidés et des contrats précaires, ou atypiques, en CDI sécurisés à temps plein

- Un droit à la formation continue rémunérée et suffisamment longue, accrue d'année en année, avec des dépenses publiques et des prélèvements mutualisés sur les  entreprises.

Sur la casse du service public et contre l’imposition de la « loi » du capital :

- De mettre un coup d’arrêt à la R.G.P.P. qui remet en cause le statut de la fonction publique et désorganise les services de l’État et l’abrogation de la L.R.U.

- D’orienter l’argent vers les moteurs de la croissance en dirigeant la constitution d’un pôle public financier dirigeant l’épargne populaire et le crédit ver le développement économique.

- La défense et la reconquête des monopoles publics pour les activités d’intérêt général relevant des services publics (énergie, transports, eau, courrier et télécommunications…)

- La non-application des directives européennes de déréglementation et de libéralisation.

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 13:48

 

 

Nous avons été des millions dans les rues contre la réforme des retraites, neuf fois ! Nous sommes une majorité qui n’en peut plus d’être pressurée de tous les côtés : chômage et précarité, bas salaires, vie chère, hauts loyers, hausses des tarifs publics…

 

Le combat contre la précarité est au centre de toutes les revendications : les anciens voudraient partir à 60 ans en nous transmettant des emplois qualifiés. Le patronat et le gouvernement veulent nous mettre en concurrence, les jeunes, ballotés entre temps partiels, stages et petits boulots et les vieux entre RSA et CDD.

 

Sous des formes nouvelles et diversifiées, 

la mobilisation continue !

 

Le pouvoir fait comme s’il avait gagné la bataille des retraites mais il n’a pas gagné la bataille des idées. La convergence des luttes s’est faite pour défendre les retraites. Les manifestants, jusqu’à trois millions, ont été plus nombreux dans bien des villes qu’en 1995 ou même en 1968. L’opposition à la loi a atteint des records, 70%, dans une opinion publique qui majoritairement accuse le capitalisme.

 

Le 28 octobre et le 6 novembre, nous nous sommes quittés proclamant : « nous ne lâcherons pas ».

 

Les agents du nettoiement de plusieurs villes ont continué, avec succès, le mouvement. Les agents du Pôle emploi ont aussitôt embrayé avec une grève suivie à plus de 50%. Un formidable élan de solidarité s’est développé autour des secteurs qui suivi une grève reconductible, comme les ouvriers des raffineries. Et il ne s’agissait pas de grève par délégation, par procuration mais d’assurer la continuité du mouvement et de créer les conditions d’un élargissement de la grève parce qu’elle frappe au cœur les commanditaires patronaux de la contre-réforme des retraites. Les entreprises du CAC se préparent à enregistrer 86 milliards d’euros de profits pour 2010, 10 fois le déficit de l’assurance vieillesse.

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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 13:50

 Les objectifs réels de la RGPP, la « Révision générale des politiques publiques », de la loi sur la mobilité, de la réforme territoriale est bien celui-là : 

Faire récupérer au patronat et au capital des milliards d’euros en cadeaux fiscaux et exonérations.

Externaliser, privatiser toujours plus de nouvelles activités pour nourrir le profit privé, aux dépens du service public. L’attribution du suivi de 320.000 chômeurs pour 470 millions d’euros à des cabinets privés et autres firmes d’intérim, aux dépens du pôle emploi, tourne au scandale. Pour les « libéraux », une activité à l’hôpital public est un coût mais la même dans une clinique privée, c’est un élément du chiffre d’affaires !

Casser les références sociales que comporte le statut de la fonction publique pour tous les salariés du public et du privé.

Casser l’esprit de service public,les principes de neutralité des agents, d’égalité de traitement, de gratuité qui sont antinomiques avec les « valeurs » de la loi du profit. La dégradation extrême des conditions de travail, de la santé au travail, suivant l’exemple de France Télécom résultent grandement du dévoiement du sens du service public. Pensez qu’un service spécial a été créé aux impôts pour solliciter les riches qui ne pensent pas à profiter de leur « bouclier fiscal ». La culture, la recherche fondamentale, les investissements à long terme comptent parmi les premières victimes de cette logique marchande.

Pour toutes ces raisons, les luttes de la fonction publique, de l’ensemble des services publics concernent les salariés du privé, du public, les retraités, les lycéens, les étudiants, peuvent et doivent rassembler très largement.

En cassant le service public, c’est les bases du développement social et économique de notre pays, de son « modèle » social que le gouvernement veut saper.

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 13:50

 

Dès le mois de mai 1991, la Commission européenne, alors présidée par Jacques Delors, éditait un rapport reprenant l’essentiel des orientations définies par les grands groupes capitalistes. Elle dépasse même les espérances de ces derniers parlant de « rentabilisation », « d’économie d’échelle », les cours devenant des « produits », les étudiants des « clients ». La logique libérale va alors déjà très loin puisqu’il est précisé que « cette entreprise [l’université] doit vendre ses produits sur le marché de l’enseignement continu, que régissent les lois de l’offre et de la demande. », « une concurrence s’instaurera entre les prestataires de l’apprentissage à distance [...], ce qui peut déboucher sur une amélioration de la qualité des produits. »

La Stratégie de Lisbonne adoptée en l’an 2000 et la stratégie « UE 2020 » adoptée en 2010 suivent la même logique : réaffirmation de l’importance de la recherche développement et d’une promotion de la croissance économique. Mais celles-ci passeraient bien sur par libéralisations de tous les secteurs économiques, y compris les services, et flexibilité du travail.

Mais qui a fait le bilan sérieux de ces plans successifs censés faire de « l’Europe l’économie la plus performante de la planète »? Sûrement pas les technocrates européens qui continuent à prôner – dans une période de crise – des sacrifices salariaux aux travailleurs de l’UE, la casse des services publics et la restriction des droits sociaux. Encore moins les gouvernements nationaux, comme ceux de Nicolas Sarkozy qui, fidèles à ces orientations, ont mis en place  une pseudo-autonomie des universités, la RGPP ou encore asservi le C.N.R.S. à l’industriepour ne parler que du versant universitaire de sa casse du service public et des acquis sociaux.

Enseignants, chercheurs, techniciens, personnels et étudiants dans les universités connaissent par contre les conséquences mortifères de ces contre-réformes pour les ressentir durement chaque jour depuis des années. Désorganisation des enseignements et des recherches. Précarité généralisée des personnels qui voient leurs salaires stagner et leur avenir professionnel bouché ou totalement incertain. Assujettissement des thématiques scientifiques aux préoccupations du privé : les groupes du CAC 40 font ainsi financer leur recherche-développement sur fonds publics ! En bref, alignement sur la modèle libéral anglo-saxon d’un système français faisant bon marché des succès indéniables que constitue la place reconnue de la France dans la recherche fondamentale mondiale en physique ou en mathématiques pour ne citer que ces deux matières.

Voilà le vrai bilan des stratégies européennes appliquées en France !

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 13:52

 

Sous couvert de « visibilité » dans les « classements internationaux » des universités, le gouvernement a entrepris depuis 2 ans le regroupement des universités françaises dans une trentaine de P.R.E.S. (Pôles de Recherche et d’Enseignement Supérieur), censés disposer de la taille critique pour rivaliser avec les plus prestigieuses universités internationales. Cette politique, promue dans le cadre de la loi dite « L.R.U. » (Liberté et Responsabilité des Universités) est essentiellement le prétexte à des fusions techniques des services des différents établissements et à des économies d’échelle :

Paris I se verra ainsi associée entre autres à l’EHESS, à Sup de Co Paris (ESCP), au Conservatoire des Arts et Métiers, dans un ensemble dont la cohérence peut laisser perplexe ; Paris IV entrera avec Paris II (Droit et économie) et Paris VI (Sciences) dans une énorme structure à vocation généraliste.

Il apparaît clairement aujourd’hui que ces regroupements se font au détriment de l’emploi et des conditions de travail des personnels ! Les bibliothécaires de la Sorbonne doivent ainsi faire face à des allongements d’horaires d’ouverture, à effectif égal.

De la même façon, l'Agence Nationale pour la Recherche (ANR) a été créée le 7 février 2005. Dans la logique de la Loi Organique relative aux Lois de Finances (LOLF), elle avait pour mission d'insuffler une nouvelle culture de projet dans le domaine de la Recherche et de favoriser les interactions entre laboratoires publics et laboratoires d'entreprise en développant les partenariats. Ce qui s'accompagne d'une montée en puissance progressive des fonds incitatifs par rapport aux financements récurrents. Ces financements incluent des dépenses de fonctionnement et d'équipement et des dépenses de personnels recrutés sur CDD.

 

 

La logique est identique : développer la précarité et la ‘défonctionnarisation’ dans la Recherche ! 


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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 13:49

 


A l’Ecole Normale Supérieure, établissement prestigieux s’il en est dans l’université, se cache, sous les paillettes, une précarité qui n’a rien à envier à des lieux moins renommés. Alors que salariés et étudiants de l’ENS cherchaient à s’unir dans le large mouvement national de défense des retraites, la précarité est rapidement devenue une question centrale : comment se mettre en grève quand on est en CDD, renouvelé illégalement depuis parfois dix ans, comme c’est le cas pour 30% des salariés de l’Ecole ? Comment affirmer ses revendications quand, comme dans la cuisine du restaurant, le harcèlement moral et physique est monnaie courante ?

Jeudi 28 octobre, grande journée intersyndicale de mobilisation contre la réforme des retraites, les étudiants ont décidé de bloquer l’accès des personnels à leur lieu de travail pour que ceux-ci n’aient pas à en subir les conséquences et puissent enfin librement afficher leurs revendications, comme ils l’ont fait en Assemblée générale : titularisation ou au moins un CDI pour tous, augmentation des salaires, prise en compte de l’ancienneté.

Depuis lundi 8 novembre, presque tous les services de l’Ecole sont bloqués, notamment les lieux stratégiques que sont le restaurant et la bibliothèque. La direction se cache derrière une impuissance de façade alors qu’elle fut la première à applaudir un passage « anticipé » de l’ENS à l’autonomie prévue par la loi LRU imposée par Valérie Pécresse.

 


A l’université de Strasbourg depuis plus de 5 semaines avec les enseignants vacataires en langues, à Jussieu avec les personnels de ménage et dans de nombreux établissements universitaires de France la lutte des précaires s’organise !

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