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DEMANDEZ L'HUMA !
Vous pouvez rencontrer les communistes du 5e arrondissement tous les week-end sur vos marchés. Ils y vendent l'Humanité Dimanche, y distribuent le 5e.communiste (leur journal) et  bavardent volontiers avec les passants.

Nous sommes tous les samedis à partir de 11h aux marchés de Port-Royal et tous les dimanches à la même heure au marché de la place Monge.

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Parti communiste français

42, rue Mouffetard

75005 Paris

Tél. : 01 43 37 44 19

section.pcf5@gmail.com

15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 15:35

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L’expo sur la Commune à l'Hôtel de Ville a attiré plus de 80 000 visiteurs en 2 mois.

Le comité d’Histoire de la Ville de Paris poursuit l’aventure au Couvent des Cordeliers, avec une expo qui ausculte les modernités politique, sociale et l'humanisme de la Commune. Jusqu’au 19 juin.

 Du 28 mai au 19 juin 2011,

tous les jours de 11 h 00 à 19 h 00 (jours fériés compris).
Nocturne le jeudi jusqu’à 20 h 30.
Réfectoire des Cordeliers, 15, rue de l’École de Médecine (6e) Métro Odéon.

 

Sur le site de la Mairie de Paris

nous pouvons écouter plusieurs conférences

Ecoutez :

La Commune et la démocratie
Jacques Rougerie, maître de conférences  émérite à l’Université Paris 1-Panthéon Sorbonne

Ecoutez la conférence de Jacques Rougerie (Durée 60 mn)

Une histoire politique de la Commune 
Jean-Louis Robert, professeur émérite d'histoire contemporaine à l’Université Paris 1-Panthéon Sorbonne

Ecoutez la conférence de Jean-Louis Robert (Durée : 50 mn)

link

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 10:10

Après la lutte victorieuse des précaires de l'ENS,

le PCF du 5e arrondissement vous invite à un débat...

 

FORUM DU FRONT DE GAUCHE 5ème

(PCF 5ème et PG Paris Centre)

CONTRE LA PRÉCARITÉ ET POUR

  une sécurisation de l’emploi et de la formation

avec

Claude DEBONS, syndicaliste (Parti de Gauche)
et

Catherine MILLS, maître de conférences honoraire à l’université Paris 1 (Parti Communiste)

 

MARDI 31 MAI

À partir de 19h

École Normale Supérieure

45 rue d’Ulm, Paris 5ème

Salle Celan

 

Des millions de travailleurs précaires

La possibilité d'employer des intérimaires, des personnes à temps partiel, de signer des CDD  est prévue par la loi pour faire face aux pointes d'activité ou remplacer les absents. Le système a été complètement dévoyé. L'esprit de la loi est contournée tous les jours, des milliers d'entreprises ont recours à l'intérim et à l'emploi précaire comme un mode de gestion permanent. En arguant de prétendu « surcroît d'activité », les patrons utilisent un volant permanent de remplaçants ou pourvoient des postes permanents avec des Contrats Initiative Emploi (CIE) ou des contrats de qualification successifs. Des centaines de milliers de travailleurs alternent ainsi constamment emploi et chômage.

Pour les travailleurs scientifiques, la stratégie de Lisbonne pour "l'Europe de la connaissance" se traduit par une explosion de la précarité.

Quelques chiffres : les travailleurs précaires en France

·      650 000 intérimaires (équivalent temps plein), ils représentent jusqu'à 40 % de la main d'œuvre dans les grandes entreprises (bâtiment, automobile).

·      900 000 CDD (équivalent temps plein)

·      3 500 000 personnes qui travaillent à temps partiel (en premier lieu des femmes), en moyenne 23 heures par semaine.

Conséquences de la précarité du travail

Travail à temps partiel et travail intérimaire représentent ce qu'est réellement la flexi-sécurité vantée par les libéraux. Ils masquent des conditions de travail très dures. Les travailleurs doivent répondre au moindre ordre de leur patron (un coup de fil) pour prendre leur poste. La productivité du travail exigée est souvent plus importante : une caissière, par exemple, ne pourrait tenir 35 heures au rythme imposé pour 20 heures.

La précarisation des travailleurs est indissociable de l'importance croissante de la sous- traitance. Comme dans le bâtiment, la sous-traitance permet aux grandes sociétés de contourner la loi et de faire subir aux travailleurs les évolutions de la conjoncture à court terme.

Le travail à temps partiel maintient les travailleurs précaires, avant tout des jeunes, des femmes et des travailleurs non qualifiés, dans un état de dépendance. Il les empêche de pouvoir construire un projet sur le long terme.

Dans chaque entreprise, le travail précaire divise les travailleurs. Dans les entreprises publiques, comme dans feu La Poste, l’inégalité de statut des travailleurs (CDI, CDD, intérim et sous traitant) empêche des solidarités fortes de se mettre en place.

Loin d'être un choix, le travail précaire est aujourd'hui subi par la grande majorité des travailleurs.

Venez discutez de nos propositions contre la précarité.

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 10:30

 

Communiqué du syndicat CGT-Sup de l'établissement :

 

Après 90 jours de grève, les précaires de l'Ecole Normale Supérieure qui occupent les locaux de la Direction depuis près de trois semaines attendent toujours les 14 titularisations promises par le cabinet de Georges Tron et que Valérie Pécresse refuse de mettre en oeuvre.

Deux d'entre eux et trois de leurs soutiens ont été convoqués aujourd'hui au Tribunal Administratif de Paris pour occupation illégale sur ordre de la Direction. La décision judiciaire sera connue demain.

Un rassemblement de soutien pour exiger que les revendications des grévistes soient satisfaites aura lieu :

 

MARDI 12 AVRIL à 12h30

devant le Ministère de l'Enseignement Supérieur

(1, rue Descartes 75005 métro Cardinal Lemoine)

 

Le PCF 5e s'associe à cette démarche et appelle lui aussi à ce rassemblement

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 23:26

 

Communiqué du mouvement social à l'ENS

La Direction répond par la répression !

 

        La lutte des personnel-le-s précaires du restaurant et du ménage de l'ENS pour leur titularisation se poursuit. La réussite du banquet de soutien organisé aujourd'hui, jeudi 7, a une nouvelle fois témoigné de l'élan de solidarité que suscite le mouvement au-dedans comme au-dehors de l'ENS.

        Face à cette détermination, la Direction se distingue toujours par son incapacité à apporter une solution au conflit. Elle continue de nier l'existence du protocole, proposé et toujours soutenu par le secrétariat d'État à la Fonction publique, qui offre 14 titularisations et permettrait une sortie de crise honorable.

 

        Alors que le gouvernement doit rendre un arbitrage devant l'opposition du ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche à titulariser à l'ENS, la Direction a décidé mercredi 6 avril de recourir à la répression contre le mouvement social :

elle attaque en référé au Tribunal administratif de Paris cinq personnes parmi les personnes mobilisées, dont deux grévistes, pour « occupation sans titre du domaine public ». Les personnes sont assignées à comparaitre demain, vendredi 8, à 11h45. La Direction demande qu'elles soient condamnées à lui verser individuellement 500 euros et 50 euros d'astreinte par jour de retard.

 

        Cette manœuvre d'intimidation indigne cible des personnes connues pour être syndiquées dans l'établissement (à la CGT FERC Sup et à SUD-Etudiant), dont l'une est représentant du personnel au CTP. M.

Canto-Sperber a également porté plainte devant le Tribunal de Grande Instance, à titre personnel et au nom de l'ENS, contre X pour « usurpation d'identité électronique » suite au « poisson d'avril » dont elle a fait l'objet et auquel nous sommes tout à fait étrangers.

 

        Cette procédure engagée par la Direction vise à légitimer une future intervention policière à l'encontre du mouvement ! Nous sommes convaincu-e-s que la voie répressive dans laquelle s'engage la Direction après 3 mois de grève n'est pas conforme au vœu des élèves, étudiant-e-s, personnel-le-s et enseignant-e-s de cet établissement : la levée forcée de l'occupation de la Direction ne saurait constituer un préalable à la négociation.

 

        Aussi nous vous appelons vivement à exprimer votre indignation et votre solidarité en vous rendant au :

 

Rassemblement de soutien

vendredi 8 avril, 11h15

devant le Tribunal Administratif de Paris

7 rue de Jouy, Paris 4e

(métro : station Pont-Marie, ligne 7)

 

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2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 23:39

 

JOURNEE NATIONALE D’ACTION LE 2 AVRIL 2011
RASSEMBLEMENT REGIONAL
A 14 H 30 - PLACE DE LA BASTLLE

 

Sauvegarder et promouvoir la santé publique, pour la Sécurité Sociale universelle et solidaire, pour l’accès aux soins partout, pour toutes et tous, c'est pour cela que nous nous mobilisons le 2 avril. S'UNIR ET RESISTER

Hôpitaux fermés, franchises médicales, retraites et Sécu attaquées, Centre IVG réduits... c'est notre vie qui est dans le collimateur de la droite. Sur chacun de ces points des luttes se sont développées.

La riposte la plus large, rassemblant dans le même mouvement salariés et professionnels de la santé, usagers et élus, est nécessaire pour arrêter la casse de nos conquêtes sociales, de notre système de santé public, de l’égalité d’accès aux soins.ONS POUR AGIR

Le PCF fait sienne trois raisons majeures pour réussir l’étape importante dans la grande mobilisation que représente la journée du 2 avril partout en France :

le besoin d’assurer la coordination de toutes les actions de résistance en cours, aussi bien en Ile de France que dans toutes les régions, où déjà nous pouvons enregistrer des reculs sensibles ;

l’objectif prioritaire de cibler les ARS, (Agence Régionale Santé) principal instrument de la mise en œuvre de la loi HPST, qui désertifie les territoires et organise la privatisation de la santé ;

l’urgence, au regard de l’accélération des coups portés, de riposter aussi fort que lors de la bataille pour les retraites.

 

Ensemble, à Paris comme en Province, défendons le service public hospitalier et son financement contre la politique de casse !

 

-          Exigeons le maintien de tous les emplois et des services menacés !

-          Exigeons l’arrêt des subventions au privé de quelque nature que ce soit, l’arrêt de tout financement public aux groupes de cliniques cotées en bourse.

-          Exigeons que 800 millions d’euros pour l’hôpital public soient débloqués dès cette année, obtenus en réduisant les exonérations de cotisations sociales patronales !

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 23:37

 

Que retenir des élections cantonales qui viennent de se dérouler dans la moitié des cantons du territoire national (mais pas à Paris, donc pas dans notre arrondissement) ?

 

L’abstention a été considérable

 

Elle a touché plus de la moitié des inscrits, plus encore dans les quartiers populaires. Tout est fait du FN à l’UMP en passant par la plupart des medias pour convaincre les citoyens de se désintéresser des affaires qui concernent pourtant leur vie quotidienne. Ainsi les gros intérêts financiers qui gouvernent le pays seront plus tranquilles pour exploiter l’immense majorité des citoyens qui sont sous leur coupe. La violence et la continuité de l’offensive de la droite et du patronat contre les acquis sociaux des Français a pour effet de susciter la réaction « de toutes façons on n’y peut rien ». Quant au FN il distille l’idée « tous pourris » pour disqualifier l’idée même de participation de citoyens à la vie démocratique du pays.

 

         Le parti de Sarkozy a subi un revers majeur

 

L’UMP a perdu un bon nombre de conseillers généraux et ceci alors que les candidats de droite cherchaient à camoufler leurs liens avec ce parti. Au point que certains en concluent que Sarkozy pourrait ne pas au second tour en 2012 (voire ne pas être en capacité de se présenter). Cette conclusion pourrait réjouir, mais elle sert trop souvent à mettre en avant l’épouvantail du Front national afin de pousser à un vote supposé utile c’est-à-dire un vote en faveur d’un candidat socialiste, même si celui-ci est aussi à droite que Strauss-Kahn, président du FMI capitaliste. Le revers de Sarkozy aurait pu être beaucoup plus sévère si à gauche une perspective crédible d’alternative avait été rendue plus claire pour les électrices et électeurs.

 

La montée du Front National n’est pas un simple épouvantail

 

Elle est une triste réalité nourrie par la désespérance des électeurs, y compris et surtout dans les couches populaires, devant la brutalité de l’offensive anti-sociale de la droite au pouvoir et l’incapacité à gauche de mettre en échec cette offensive de façon décisive. Mais il suffit de lire le programme du FN pour voir qu’il est de bout en bout un programme ultra-libéral, véritable arme de guerre contre le monde du travail. En refusant d’appeler à battre dans tous les cas au second tour les candidats du Front national l’UMP a pris la lourde responsabilité de légitimer une force d’extrême-droite. Toute la campagne sur l’ « identité nationale » et toutes les démarches tendant à stigmatiser en bloc les musulmans comme les mauvais élèves de la République ambitionnaient de mordre sur l’électorat de Marine Le Pen en récupérant ses slogans. C’est l’arroseur arrosé : les électeurs du FN ont « préféré l’original à la copie » et trop d’électeurs de droite, déçus par ailleurs du sarkozysme, ont validé un positionnement politique raciste et xénophobe que leurs propres dirigeants légitimaient.

 

            Les désistements à gauche ont fonctionné

 

Les électeurs de gauche ont compris que la seule manière d’envoyer au pouvoir un signal fort de leur colère était de faire mordre la poussière au plus grand nombre possible de candidats de l’UMP ou assimilés. Les partis de gauche ont donc été porteurs de l’essentiel du mécontentement populaire, loin devant la protestation populiste de droite du Front national. La preuve arithmétique est faite à nouveau qu’il y a dans le pays une majorité pour écarter la droite du pouvoir et pour gouverner. Encore faut-il convaincre les Françaises et les Français qu’un tel changement aurait pour eux des conséquences favorables dans leur vie quotidienne, donc construire un programme populaire et partagé qui fasse bouger toute la gauche. Aussi longtemps que le PS et EELV donneront le spectacle des rivalités de personne cachant des hésitations à s’engager dans une voie réellement favorable aux aspirations du monde du travail (hésitations qui chez certains sont en réalité un ralliement à l’ultralibéralisme), la masse de la population ne sera qu’imparfaitement convaincu qu’une victoire électorale de la gauche, permettrait de changer les choses.

 

Le Front de gauche, le Parti Communiste, ont consolidé leur influence

 

Malgré le silence absolu des médias sur les positions du PCF, pourtant deuxième force de gauche dans le pays, pesant environ pour un tiers de ce que pèse le PS, les nombre des conseillers généraux communistes s’est accru. L’alliance durable construite avec le Parti de gauche et plusieurs autres formations résolument anti-libérales a bien fonctionné. Elle a permis de dessiner les premiers contours d’un rassemblement sans équivoque sur les orientations générales, même si ici ou là certaines questions restent en débat entre ces forces. Ce rassemblement, dont les communistes travailleront à élargir l’assise et approfondir le projet et les propositions, fait presque jeu égal avec le Front national en termes de poids électoral. Là où des candidats socialistes et surtout EELV avaient pris la responsabilité de se maintenir pour faire échec à des candidats communistes (qui étaient soutenus souvent non seulement par le Parti de gauche mais aussi par des organisations d’extrême-gauche), avec l’intention de damer le pion au PCF dans des départements populaires où son influence est grande comme en Val de Marne, les électeurs les ont désavoués. Le rassemblement à gauche paie ; la division décourage.

 

Les communistes feront tout pour rassembler largement la gauche, au-delà même du Front de gauche, sur un programme populaire et partagé, de contenu véritablement transformateur,  qui permette de battre la droite aux prochaines élections.

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 01:21
Solidarité avec les salariés en grève !

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Depuis le 10 janvier 2011, huit salariés contractuels de l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm sont en grève reconductible pour dénoncer des conditions de travail inacceptables : CDD en cascades sur plusieurs années, salaires bloqués, absence de droits sociaux, déqualification, management brutal…

Les revendications des grévistes ont été portées à plusieurs reprises auprès de la Direction et adressées à Mme Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Ces personnels demandent leur titularisation et le maintien sur leur poste de travail, l’augmentation de leurs salaires, la requalification de leurs emplois, l’aide au logement au même titre que les titulaires, c’est-à-dire la reconnaissance de leur dignité de travailleur.


En réponse, la directrice de l’ENS Ulm, déclare qu’elle n’a pas la possibilité légale de les embaucher en CDI, mais elle refuse également de demander au ministère des postes qui permettraient de titulariser ces agents.

Un rassemblement de solidarité avec les grévistes devant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, avait eu lieu le 17 février. La ministre avait fait répondre aux représentants du personnels CGT que "les manifestants seraient bien avisés de rentrer chez eux !"

Monique Canto-Sperber, la directrice de l’établissement, s’obstine de son côté depuis des mois à ignorer les exigences des grévistes et préfère laisser pourrir la situation. La semaine dernière, le secrétaire d’État à la Fonction Publique avait finalement négocié, au niveau national avec les syndicats un protocole de sortie de crise sur la base des revendications des grévistes, qui prévoyait en particulier la signature immédiate de CDIs et leur titularisation en 2012. Mais par crainte d’être désavouée, la direction de l’école refuse aujourd’hui encore de donner suite à cette proposition.

L’attitude de la direction est la seule responsable de la prolongation de la situation précaire de ses employés et du blocage que connaît l’École depuis plusieurs mois. Les grévistes ont donc été contraints d’occuper les salons de la direction depuis mardi midi et réclament désormais la démission de la directrice.

Depuis plusieurs années, l'ENS est très soucieuse de sa visibilité internationale, accueille de plus en plus d'étudiants et n’hésite pas à sacrifier des postes de titulaires nécessaires en cuisine, ménage, etc., pour les remplacer par des postes supplémentaires de professeurs, en recourant à l’externalisation ou aux C.D.D. à répétition pour les tâches les moins « nobles ». De façon générale, la gestion de l'établissement est catastrophique depuis quelques années, c'est pourquoi de nombreux précaires de tous les services, et même des titulaires, ont protesté et protestent encore contre la politique de « prestige » de l'établissement et les dégâts qu'elle provoque au quotidien.

 

Récemment reconduite par le président de la république lui-même, la Direction refuse aujourd’hui encore d'entendre les revendications des salariés et méprise ouvertement les grévistes tout comme les étudiants solidaires. La voie choisie par l’administration de l'École est clairement celui de la censure et de la répression : l’annulation de la conférence de Stéphane Hessel qui devait avoir lieu le 18 janvier, largement médiatisée en France et à l’étranger, a déjà pu illustré la manière avec laquelle la directrice de l’ENS souhaite favoriser la liberté d’expression politique dans ses murs.

Cette décision a déjà été condamnée par la justice, le Tribunal Administratif ayant jugé que : « La directrice de l'ENS, dans l'exercice de ses fonctions a porté une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de réunion qui constitue une liberté fondamentale ».

Vendredi 25 mars, l’envoi de 7 cars de C.R.S., censés intimider les précaires et les élèves mobilisés ont pu rappeler une nouvelle fois la façon dont les conflits internes sont traités dans cette prestigieuse institution.

 

La section PCF du 5e arrondissement appelle tous les habitants et salariés du quartier à soutenir les grévistes de l’E.N.S. La victoire de leurs revendications dans cet établissement est cruciale. Elle peut ouvrir la voie aux victoires des luttes contre la précarité dans toute la fonction publique et au-delà. Tous concernés, tous mobilisés, ces luttes sont l’intérêt de millions de travailleurs condamnés par l’État et le patronat à enchainer CDD, intérims, vacations et chômage pour survivre.

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 18:19
 Par Aimé Halbeher, Roger Silvain et Michel Certano.

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 Louis Renault aux côtés d'Aldolf Hitler et d'Hermann Goering, en 1939 - cliquer pour le lien vers l'article du Populaire du Centre

 Depuis ces dernières années, une entreprise de réhabilitation des dirigeants du haut patronat français sous l’Occupation est organisée sans la moindre source d’archives et faits vérifiables Se servant d’un jugement de la cour d’appel de Limoges où les petits enfants de Louis Renault ont obtenu une condamnation intolérable contre le Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane (pour motif d’utilisation d’une photo de louis Renault serrant la main à Hitler à Berlin en 1939), une nouvelle campagne est lancée au travers du « Monde magazine » du 8 janvier 2011.

Cette nouvelle entreprise négationniste, relayée par d’autres médias, vise à présenter Louis Renault en victime osant affirmer qu’il n’aurait pas collaboré avec l’ennemi !

C’est une insulte intolérable envers la mémoire de toutes les victimes de la barbarie nazie et en particulier envers les résistants de l’entreprise morts sous les balles nazies ou dans les camps de déportation. Tous ces crimes n’ont été possibles que grâce à la participation active de leurs complices au gouvernement de Vichy ainsi que dans la période dite « de la drôle de guerre » où débuta une répression féroce envers les militants.

Malgré la répression interne du « saigneur de Billancourt », la résistance intérieure, par ses actes de sabotage, a freiné dès les premiers jours de l’occupation la machine de guerre au service de l’occupant nazi. Comme le signale Arsène Tchakarian dans son livre « Les fusillés du Mont Valérien », les premiers à être fusillés au Mont Valérien sont les dix-huit ouvriers syndicalistes C.G.T. des usines Renault de Boulogne-Billancourt, accusés d’avoir fomenté dans l’usine le refus de travailler pour l’occupant.

Durant toute l’occupation, la liste des martyrs de notre usine s’est allongée.

Le temps qui passe n’autorise ni l’oubli, ni l’affront.

Cette opération réhabilitation de Louis Renault est également un affront aux élus du peuple qui ont clairement condamné les responsabilités de Louis Renault au travers du texte qui argumente l’exposé des motifs de l’ordonnance de nationalisation du 16 janvier 1945 des usines Renault. Grâce en particulier au niveau des luttes sociales, chacun s’accorde à reconnaitre que toute la période de nationalisation de l’entreprise a permis un progrès social bénéfique à l’ensemble du monde du travail conjointement au progrès économique pour notre pays.

Trois militants syndicaux et politiques : - Aimé Halbeher - Roger Silvain - Michel Certano, figures historiques de la période de la nationalisation des usines Renault, ont eu dans le passé à combattre plusieurs tentatives de réhabilitation de Louis Renault dont celle de 1994 visant à vouloir justifier la dénationalisation de la R.N.U.R

Aujourd’hui ils s’insurgent contre cette nouvelle tentative de réhabilitation.

Ce texte est adressé aux journaux, radio et télés qui ont repris et commenté l’article du Monde Magazine du 8 janvier 2011 et au Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane.

Ils appellent les organisations démocratiques à populariser et soutenir ce devoir de mémoire pour rétablir la vérité historique et combattre les nouveaux négationnistes

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 10:44

 

Traduction AC, à partir des articles d’Akahata, quotidien du PC Japonais pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


 

Lors d’une rencontre au sommet entre le gouvernement et l’opposition le 12 mars à la résidence officielle du premier ministre à la suite de la Catastrophe du grand-est Japonais, le président du Parti communiste japonais Shii Kazuo a demandé que le premier ministre donne la priorité absolue aux opérations de secours avant tout autre chose et que le gouvernement fasse tout ce qu’il avait à faire en ce sens. Shii a déclaré que le PCJ coopérera dans des actions de secours et sauvetage.

 

Concernant l’explosion à la centrale nucléaire Fukushima-1, il a déclaré : « Nous sommes extrêmement préoccupés par la situation. Nous espérons que le gouvernement prendra toutes les mesures possibles pour empêcher les matières radioactives de se répandre ».

 

Il a également proposé que le gouvernement distribue immédiatement des comprimés d’iode aux résidents des zones sinistrées pour empêcher la radioactivité d’entrer dans la glande thyroïde. Le premier ministre Kan a déclaré que le gouvernement, en coopération avec l’administration préfectorale de Fukushima, travaillait pour livrer la préparation iodée aux résidents.


 

D’après le président du PC, « Le gouvernement minimise les dégâts causés par l’accident à la centrale nucléaire »


 

Sur l’explosion qui a eu lieu vers 15h30, le 12 mars, à la centrale nucléaire de Fukushima-1, le président du Parti communiste japonais a fait les commentaires suivantes : « Le premier ministre et le chef de cabinet devraient se rendre compte de la gravité de la situation, et prendre tout de suite les mesures nécessaires à la protection des vies humaines ». 

 

Interrogé par les journalistes pour faire un commentaire sur la réaction gouvernementale par rapport à l’accident, Shii a affirmé : « Un problème est que le gouvernement a annoncé le fait de l’explosion deux heures et demi après que l’explosion ait eu lieu et que le gouvernement n’a pas été clair et franc concernant la situation dans son ensemble ».

 

Shii a poursuivi : « J’ai dit au téléphone à l’assistant du premier ministre Kato Koichi qu’une telle réaction n’aiderait en rien les résidents se trouvant à proximité souffrant d’extrême anxiété. Je lui ai dit que le premier ministre et le chef de cabinet sont responsables, qu’ils doivent se rendre enfin compte de la gravité de la situation dans son ensemble, révéler les faits aux gens, et prendre immédiatement des mesures pour limiter les dégâts, y compris en procédant rapidement à des évacuations d’urgence et à des distributions de préparations iodées pour éliminer la radioactivité présente dans le corps ».


 

Une équipe d’experts indépendants des promoteurs de l’énergie nucléaire doit s’occuper de la crise nucléaire


 

Le président du Parti communiste japonais Shii Kazuo a suggéré que le gouvernement donne un mandat à la Commission de sécurité nucléaire, qui est indépendante des promoteurs de l’énergie atomique, pour gérer la crise nucléaire actuelle.

 

Lors d’une conférence de presse tenue le 14 mars, Shii a souligné que l’Agence pour la sécurité nucléaire et industrielle, l’organisme qui s’occupe actuellement des accidents nucléaires, fait partie du ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie, pro-nucléaire.

 

Citant le fait que le gouvernement n’a pas informé le public de l’explosion du réacteur numéro 1 de la centrale nucléaire Fukushima-1, le 12 mars, jusqu’à cinq heures et demi après l’explosion, Shii a affirmé : « Je dois dire que c’était une réaction irresponsable. Le gouvernement devrait vite révéler les faits exacts au public et les informer de la façon dont le gouvernement entend gérer dans le cours des évènements le pire des scénarios possible ».

 

Concernant l’explosion qui a suivi du réacteur numéro 3 de la même centrale, le 14 mars, Shii a déclaré : « Le réacteur numéro 3 utilise du plutonium. S’il se répand dans l’air, les dégâts seront énormes. »

 

Quant à la coupure de courant du 14 mars, Shii a critiqué la Compagnie électrique de Tokyo (TEPCO) pour avoir coupé l’électricité sans avoir expliqué justement quelles seraient les zones soumises au blackout, quand le blackout commencerait, ou ce qui se passerait pour les institutions médicales et les gens qui sont sous oxygène à domicile.

 

Il a souligné qu’il est possible que de sérieux problèmes de santé et de sécurité se produisent dans ce cas-là et a déclaré : « Le PCJ exige que le gouvernement donne ordre à la TEPCO de passer par les procédures de rigueur avant de mettre en place une coupure de courant préméditée ».

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 12:05

Nicolas Sarkozy et le gouvernement ont décidé de faire intervenir les forces militaires françaises contre la Libye. Le Parlement ne sera consulté, après coup, que le 22 mars.

 

Avec gravité, communistes, nous condamnons ces actes de guerre, lourds de périls pour le peuple libyen, pour notre pays, pour la paix en Méditerranée et dans le monde.  

 

Nous ne rentrerons pas dans le consensus des partis dominants de droite et de « gauche » qui acceptent de faire de notre pays le valet de l’OTAN et de l’UE, de l’impérialisme américano-européen.

 

Les travailleurs et les peuples de plusieurs pays du monde arabe se soulèvent contre les dictatures, pour la justice sociale. 

Voilà comment les gouvernements des Etats-Unis, des pays de l’UE et de la France réagissent :


-          En Tunisie, la ministre française des affaires étrangères proposait en janvier d’envoyer des forces de sécurité pour aider « notre ami Ben Ali » à maintenir l’ordre.

-          En Egypte, prenant les devants, le gouvernement américain a fait évincer « notre ami Moubarak » (déplacé dans une de ses résidences secondaires) pour mieux maintenir le contrôle de l’armée et des possédants sur le pays.

-          Au Barheïn, le roi tire sur les révoltés. L’armée du régime le plus obscurantiste de la région, l’Arabie Saoudite de « nos amis les rois du pétrole », envahit le petit pays. Les occidentaux se contentent d’exprimer une inquiétude.  

-          Au Yémen, « notre ami le président Saleh » fait tirer sur la foule depuis des semaines : les Etats-Unis observent et cherchent une équipe de remplacement.   

 

Y-a-t-il quelque chose de différent dans les motivations occidentales pour intervenir en Libye ? Absolument pas ! Les mêmes intérêts exactement sont à l’œuvre. Que ceux qui dépliaient le tapis rouge pour vendre des Rafales à Kadhafi, il y a quelques mois encore, ne nous jouent pas la partition de la solidarité entre les peuples !


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La différence en Libye, c’est qu’il y a beaucoup de pétrole, que c'est un pays peu peuplé, dont la population active est composée à 50% de travailleurs immigrés surexploités, exclus de la rente pétrolière.

 

Ces derniers jours, le gouvernement américain a hésité. Peut-on continuer à s’arranger comme avant avec Kadhafi ou bien, l’opportunité existe-t-elle de démembrer le pays, de traiter avec des partenaires plus faibles et accommodants pour les intérêts des multinationales ?

Sarkozy s’est empressé de reconnaître le « Conseil transitoire », composé d’anciens ministres de Kadhafi, de représentants de divers clans, dont les monarchistes. 

 

Visiblement, l’impérialisme américain a fini par opter pour la deuxième solution. Mais il a pris la précaution de laisser le soin d’agir à ses satellites britanniques et français (Sarkozy a réintégré notre pays dans le commandement militaire de l’OTAN !). Peut-être faut-il aussi préserver l’image d’Obama.

 

Souvenons-nous ! On n’a jamais retrouvé les armes de destruction massive au nom desquelles l’OTAN (sans la France alors !) a envahi l’Irak. Bush prétendait délivrer l’Irak de son dictateur mais se promettait en même temps de « renvoyer ce pays au Moyen-âge ». C’est fait !

Le peuple libyen, ses aspirations démocratiques, n’ont rien à gagner des frappes aériennes occidentales. Elles menacent de faire rentrer la Méditerranée, le monde arabe dans un dangereux et incontrôlable engrenage guerrier.

L’alignement sur l’impérialisme américain a déjà coûté la vie à 54 soldats français en Afghanistan où l’opération militaire grève le budget français de 700 millions d’euros par an.

 

Communistes, nous recherchons les moyens les plus efficaces de mobilisation pour exprimer notre refus de l’intervention militaire française en Libye.

 

Pas un sou, pas un homme, pas un avion pour la guerre impérialiste !

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