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La députée FN s'est élevée mardi soir contre l'abandon par l'Etat d'une créance de 4 millions d'euros envers le journal. Le ministre du Budget a répondu en défendant le pluralisme de la presse.
Marion Maréchal-Le Pen (FN) a livré mardi une charge contre l’abandon d’une créance de l’Etat pour renflouer «le moribond journal l’Humanité», face à laquelle le ministre délégué au Budget, Bernard Cazeneuve, a défendu la liberté de la presse comme cruciale pour la République.
«Le gouvernement de la République socialiste s’est surpassé en faisant adopter en douce un amendement prélevant 4 millions d’euros d’argent des contribuables pour renflouer une nouvelle fois le moribond journal l’Humanité. Cette mesure est scandaleuse, clientéliste et économiquement stupide», a lancé la députée du Vaucluse à la tribune avant la nouvelle lecture du projet de budget rectificatif 2013.
Le gouvernement a renoncé à une créance de 4 millions d’euros sur le quotidien l’Humanité, en grosses difficultés financières, via un amendement au projet de budget rectificatif voté par les députés en première lecture le 6 décembre.