Dimanche 7 mars 2010, le premier ministre grec, Georges Papandreou est venu à Paris rencontrer Nicolas Sarkozy, après Angela Merkel. Il est venu chercher un soutien et une caution à la politique violemment antipopulaire qu’il veut imposer au peuple grec.
A cette occasion, une première manifestation de soutien en France aux travailleurs grecs a été organisée devant le consulat général de Grèce, rue Galilée dans le 16e arrondissement.
A l’initiative notamment de la Jeunesse communiste de Grèce (KNE, organisation de jeunesse du Parti communiste grec, KKE), une cinquantaine de personnes, notamment des étudiants, ont repris les mots d’ordre des manifestations de Grèce : « Aucun sacrifice au profit du capital ! Au capital de payer pour la crise ! » ou bien « Ne devenons pas les esclaves du 21e siècle ! ».
Des communistes de plusieurs sections du PCF Paris, dont la nôtre, se sont joints au rassemblement. L’annonce tardive et un changement d’horaire n’ont pas permis d’appeler largement à cette initiative. Sa signification n’en est pas moins très importante et elle en appelle d’autres.
Car ce qui se passe en Grèce concerne pleinement les Français.