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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 05:19

Si l’hôpital public va si mal, à qui la faute ?

La tarification à l'activité (T2A) d'abord, en 2007, et la loi Bachelot (Hôpital, patients, santé et territoire), ensuite, en 2009 ont fait très mal à notre hôpital public.

Avec la T2A, les hôpitaux qui accueillaient les « malades trop malades », ceux qui acceptaient de faire les actes les « moins rentables » étaient pénalisés. De nombreux établissements publics sont passés dans le rouge. La concurrence déloyale des cliniques privées sera bientôt encore plus forte avec le crédit impôt compétitivité emploi (CICE). Dans ce contexte, la ministre a annoncé une nouvelle baisse des tarifs pour le secteur public : la Fédération Hospitalière Française (FHF) a prévenu : plusieurs dizaines de milliers d'emplois seront supprimés dans les hôpitaux.

hosto.jpgLa  loi Bachelot a imposé la gouvernance des Agences Régionales de Santé au service des politiques d'austérité et de la course à la rentabilité financière. Avec la domination des critères de gestion du privé c'est une privatisation rampante de la santé qui s'impose.  L'hôpital public doit devenir une « entreprise productrice de soin ». Les travailleurs des hôpitaux se sont farouchement opposés à ces dispositions de l'ère Sarkozy. Les concentrations – restructurations se sont multipliées depuis, sans considération pour les besoins réels des populations avec comme seul objectif de  limiter les dépenses publiques. C'est au nom de cette logique que les urgences de l'Hôtel- Dieu sont aujourd'hui menacées de fermeture. Les conséquences délétères de cette politique se ressentent au quotidien, et éclatent sporadiquement à la une des journaux, comme à la maternité de Port Royal le mois dernier.

Dans ce contexte, que propose aujourd'hui le rapport Couty, remis à la ministre le 4 mars 201 ?


Rapport Couty : des propositions dangereuses, inefficaces, qui ne permettront pas de sortir de la crise de l’hôpital public

Le rapport ne préconise que des amendements à la marge de la tarification à l'activité (en introduisant une dose forfaitaire) et des modifications cosmétiques de la gouvernance des hôpitaux.

Les simples aménagements des dispositifs existants proposés dans ce rapport ne sont pas à la hauteur des enjeux pour l’hôpital public ! La Ministre de la santé devrait prendre réellement en compte la gravité de la situation sur le terrain afin de donner enfin à l’hôpital public les moyens, tant financiers qu’organisationnels, pour répondre à ses missions. Cela exigerait  l’ouverture immédiate de négociations pour l’ensemble des professions de la santé et de l’action sociale. Cela  impliquerait  un financement à la hauteur des besoins ; l’hôpital public restant le seul à pouvoir garantir l’accès à la santé pour tous, à une époque où la population est particulièrement touchée par la crise.

 

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