Le 7 juin 2009, élections européennes :
votez pour la liste du FRONT DE GAUCHE, conduite par Patrick Le Hyaric
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Les élections du 7 juin, ça concerne la vie quotidienne, l’avenir de tous les travailleurs.
En particulier de ceux qui luttent depuis des mois pour leur emploi, leur salaire, le temps de travail et les retraites, pour de véritables services publics, pour l’enseignement public de la maternelle à l’université, pour la recherche publique, pour l’hôpital public, la santé et la protection sociale, pour la culture, pour l’environnement, l’alimentation, la coopération, la paix et le désarmement.
Or , ces questions sont posées devant le Parlement européen. Rien ou presque ne peut être décidé sans son accord. Et, quand on sait que, dans notre pays, 80% des textes législatifs sont soumis aux règles de l’Union européenne, ça vaut la peine de se soucier de ce que décide ce Parlement de Strasbourg. Surtout quand on sait que pour 97% de ces décisions, la droite et le Parti socialiste européen, dont fait partie le Parti socialiste français, votent de la même façon.
Mais tout est fait dans cette campagne pour que ces questions soient évacuées du débat des citoyens. En particulier, les propositions des communistes et de leurs alliés dans le Front de gauche sont absentes de la radio et de la télévision, de la presse écrite, à l’exception de l’Humanité et des autres publications communistes. La campagne électorale se concentre par exemple sur les constructions politiques à venir, après… l’élection présidentielle de 2012. Libération a même déjà dit qu’il ne peut y avoir de place pour les communistes dans ces projets.
Pourquoi alors être surpris ou déçus de voir les prévisions d’abstention à des niveaux très élevées. Surtout à gauche : quand les travailleurs constatent que leurs luttes, même quand elles atteignent des résultats dans les entreprises, ne trouvent pas de traduction dans de véritables perspectives de changements politiques, rien d’étonnant à ce qu’ils se tournent vers l‘abstention ou des votes de pure protestation, ou d’extrême-droite.
Et pourtant, un projet du Conseil des ministres européen, soutenu par Sarkozy, prévoyant la possibilité d’allonger la durée de travail hebdomadaire jusqu’à 65 heures, a été récemment rejeté par le Parlement européen à l’initiative du groupe de la Gauche Unitaire Européenne - Gauche Verte Nordique, dont font partie les élus communistes. Francis Wurtz commente : « contrairement à une idée perverse… si la volonté politique existe, le Parlement européen a la possibilité d’empêcher beaucoup de mauvais coups ». Il y a donc des possibilités de donner à la protestation sociale une expression politique, ouvrant des perspectives à gauche, en renforçant l’influence, y compris au Parlement européen, de ceux qui, dans ces mois de luttes intenses et tenaces, ont toujours été dans ces luttes, avec des propositions contre la régression sociale, et pour un ancrage actif vraiment à gauche.