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La Ville de Paris l’accuse de ne plus payer les loyers de sa permanence, installée dans des locaux municipaux. N’était la trêve hivernale… Jean Tiberi (car c’est de lui qu’il s’agit) et ses compagnons UMP du Ve arrondissement se retrouveraient à la rue.
Cette situation cocasse est révélée par le « Canard enchaîné ». L’accusation scandalise notre homme : il a seulement refusé « l’augmentation indue des loyers en 2006 » et veut continuer à payer son loyer. Quand même pas au tarif qui lui avait été fixé du temps béni où le maire de Paris s’appelait Jacques Chirac : 100 F, soit une quinzaine d’euros par mois, de 1976 à 2002. En 2002, le loyer est porté, avec l’accord de Jean Tiberi, à 1100 € par mois.
Depuis 2006, la Mairie de Paris a revu ce chiffre à la hausse pour tenir compte des prix du marché et elle refuse d’encaisser les sommes versées par Jean Tiberi, arguant que « toutes les permanences politiques installées dans des locaux municipaux ont vu leur loyer augmenter, car c'est la loi qui impose de nous aligner sur les prix du marché. Un loyer inférieur pourrait être assimilé à un don politique, ce qui est interdit à une collectivité. » Depuis juin 2006, la ville demande donc 25 375 € annuels à Jean Tiberi pour sa misérable permanence de 145 m 2 proche du boulevard Saint-Marcel. Ce qui met le m2 à 14,5 € par mois dans un des arrondissements les plus chers de la capitale (30 € le m 2 en moyenne).
La Mairie de Paris a assigné Jean Tiberi devant le tribunal la semaine dernière, lui demandant de libérer le local municipal et de s'acquitter de 3 000 € par mois (depuis juin 2006) à titre d'indemnisation. On attend avec curiosité le jugement prévu pour janvier 2008.